Prenant place au XIV° siècle pendant la fameuse confrontation entre la France et l’Angleterre, Bladestorm : Nightmare revient dans un jeu d’action-stratégie en signant ici un remake de son prédécesseur, entre portage et rajout de contenu. Mais si la première production de l’équipe d’Omega Force n’avait pas convaincu les joueurs et la presse, est-ce que ce second épisode réussira t’il à nous séduire ?
C’est en 2007 que le premier volet intitulé Bladestorm : La Guerre de Cent Ans a vu le jour. Celui-ci n’a pas reçu le succès escompté et a laissé dubitatif à la fois la presse vidéoludique et les joueurs qui ont tenté de prendre part à l’aventure. Pourtant, Koei Tecmo et Omega Force ne se laissent pas abattre en tentant de renouer un lien et réitèrent l’expérience avec Bladestorme : Nightmare.
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A mi-chemin entre portage, remake et apport de nouveautés, l’épisode proposé depuis le 20 mars sur PS4, PS3 et Xbox One nous permet de reprendre l’aventure du précédent opus tout en apportant du nouveau contenu et en profitant d’un lifting nouvelle génération. Ainsi, notre épopée se déroulera toujours dans la fameuse guerre de cent ans qui a opposé la France à l’Angleterre au XIVème siècle dans des batailles épiques au gameplay unique.
Bladestorm dispose d’un concept et d’un gameplay qui se veut à la unique en son genre et c’est là toute la force du titre. Tel un véritable meneur d’hommes, vous allez être totalement largué sur le champ de bataille pour attaquer, défendre et conquérir les bases ennemies. Ainsi, avec votre personnage, vous devrez former des rangs et être le leader d’un petit groupe d’hommes avec un rôle défini : Archer, guerrier ou encore chevalier.
Chacune des classes aura ses propres atouts et ses faiblesses, donnant au soft une tournure stratégique, même sur le champ de bataille. Et si au premier coup d’œil, Bladestorm pourrait s’apparenter à un épisode des Dynasty Warriors, celui-ci délaisse totalement l’aspect fun du beat’em all au profit d’une dimension beaucoup plus profonde. Parce ce que oui, avouons-le, ce dernier n’est pas très axé stratégie une fois lâché sur la bataille.
En plus d’offrir un contenu étoffé et riche en personnalisation, le soft apporte également un système de compétences et d’expériences permettant au joueur de gagner des niveaux et d’améliorer ses attributs en dépensant dans les libres de classe. Et au vue du nombre du nombre de classes disponibles, je peux vous assurer qu’il y aura de quoi faire.
It’s Just a Dream…
Malheureusement, même si Bladestorm : Nightmare possède un concept original et des qualités non négligeables, les mauvais aspects vont vite nous sauter aux yeux : Pauvre graphiquement, le titre est à la ramasse et même si le rendu n’est pas dégueulasse, nous sommes vraiment loin de ce que l’on peut attendre aujourd’hui – ou même il y a deux ans. Les textures laissent à désirer et les décors se limitent à être « satisfaisant mais c’est tout ». Heureusement que le framerate ne jongle pas pendant les épiques batailles…
Paradoxalement, le dernier-né de la Team Omega possède une excellente bande-son mais les voix des personnages font mal à chaque fois. Les musiques s’accordent en harmonie avec le thème et reste plaisante pour nos erreurs mais malheureusement, à chaque parole, à chaque cri, mon personnage tire une grimace.
Jeanne Dark
En plus de son incroyable apport en contenu, la grande nouveauté de ce Bladestorm se situe au niveau de son mode inédit Nightmare. La Pucelle d’Orléans se transformer en maléfique conquérante et dirigera une armée de démons et tout autre entité diabolique. Outre l’aspect bien plus funny, cette campagne permet d’apporter une nouvelle dimension au titre en proposant des cartes inédites – et incroyablement vides – que vous pourrez dominer à l’aide de griffons ou de dragons.
Ce mode nous permet ainsi d’assister à des affrontements bien plus épiques et grandioses où vous pourrez vous joindre à des groupes de plusieurs centaines de combattants pour aller zigouiller vos ennemis. Et même si ce mode parait bien moins réaliste, il garde avec lui toute les spécificités de son grand frère – que ce soit ses qualités, ou ses défauts.
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