On croyait que la trilogie BOXBOY! sur 3DS, qui se concluait sur un Bye-Bye, marquait la fin de la licence de HAL Laboratory, mais heureusement, la Switch a su faire revenir ce bon vieux Qbby. Toutefois, il ne revient pas seul puisqu’il semble avoir trouvé l’amour, l’occasion pour le titre de proposer un mode coopération. Voyons si ces vacances ont été profitables.
Deux sucres dans mon jeu s’il vous plaît
On ne va pas cacher notre amour pour cette petite licence le studio derrière les nombreux jeux Kirby, nous sommes ainsi très contents de revoir notre héros cubique, Qbby, en bonne compagnie. Même si l’on se croirait revenu à la vielle époque avec Miss Pacman, cette charmante compagne est surtout là pour apporter une nouvelle dimension au jeu. Toutefois, rappelons tout d’abord ce qu’est BOXBOY!, vu que la franchise a fait son petit bonhomme de chemin sur l’eShop de la 3DS. Il s’agit d’un jeu de plateforme et de réflexion où l’on prend le contrôle d’un personnage, ressemblant à une petite sucrette, dans des mondes en 2D. Sa particularité est qu’il peut créer des cubes, d’une taille identique à la sienne, pour progresser.
Le concept est donc très simple mais HAL Laboratory a eu le talent d’exploiter cette simple mécanique grâce à des puzzles très variés et qui se renouvellent constamment. De plus nous évoluons dans des décors monochrome et très minimalistes qui ont le mérite donner de la clarté en plus d’un certain charme. Bien évidemment, BOXBOY! + BOXGIRL! n’est pas là pour vous en mettre plein les yeux ou les oreilles, le soft est simplement habillé de telle façon que l’on ne se focalise que sur les casse-têtes. En effet, les musiques sont très simples, mais ne viennent pas nous agresser. Ce qu’il faut donc retenir, c’est que tout est fait pour que l’on se détende en jouant, tout simplement.
Bien qu’il était possible de débloquer son alter-ego féminin dans les précédents titres (en tant qu’extra), c’est la première fois qu’il est accompagné dans son aventure. Nintendo met un point d’honneur à proposer une dimension coopérative à tous ses jeux pour pleinement profiter des deux Joy-Con de la Switch, ce n’est pas surprenant que le titre capitalise autant sur cette nouveauté. Il est ainsi possible de jouer en tant que Qucy et son petit nœud pour accompagner un joueur dans sa quête. L’histoire introduit d’ailleurs intelligemment la nouvelle recrue puisqu’elle met en scène toute une famille. Qbby, Qucy, et leurs enfants voient un jour leur quotidien perturbé par une sorte de trou noir qui consume leur monde. Pour ne rien arranger, les charmants bambins se retrouvent éparpillés un peu partout. Nous sommes donc devant une mission de sauvetage où l’un des parents, ou bien les deux, devront sauver leur progéniture en parcourant différents mondes, sans la violence d’un Taken.
BofBoy ?
Pour une dizaine d’euros, les personnes qui découvriront BOXBOY! + BOXGIRL! en auront clairement pour leur argent. Chaque monde introduit une nouvelle façon d’utiliser les cubes pour progresser. De plus, chaque niveau délimite le nombre de « clones »que vous pouvez utiliser, et de ce fait, les utilisations que l’on en fait. Cela peut aller des formes simples comme créer un pont ou un escalier, à des choses plus compliquées comme le déplacement où l’on fait voyager notre avatar au bout de sa chaîne de cubes. En outre, comme pour Yoshi Crafted World, la difficulté est bien dosée dans la mesure où finir un niveau n’est pas insurmontable, bien que le challenge soit progressif. La tâche la plus ardu sera de récolter toutes les petites couronnes d’un niveau ou de finir ce dernier en utilisant un nombre limité de blocs. Autrement dit, pour terminer un niveau à 100 %, il va falloir se triturer les méninges.
Malheureusement, en particulier pour ceux qui ont déjà eu affaire à la licence sur 3DS, le titre reste très carré. Là où on sentait que le studio s’était donné à fond pour BYE-BYE BOXBOY!, tant les nouveautés étaient nombreuses et très bien pensées. Ici, on revient sur quelque chose de très classique qui ne profite pas vraiment de ce que la console a à offrir. Le mode coopération est sympathique mais cela manque tout de même un peu d’innovation et d’ambition surtout pour un passage sur une console comme la Switch. Même le contenu annexe reste relativement similaire avec des costumes, des musiques, et quelques mini-BD, entre autres.
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