Lors de la toute première présentation des jeux de la Xbox Series X | S, Microsoft a fait un choix surprenant. Celui d’ouvrir le bal avec un jeu indépendant développé par une seule personne, Bright Memory Infinite. Prévu en 2021 et déjà attendu par bon nombre de joueurs, celui-ci ouvre tout de même les portes de son univers avec Bright Memory, un préquel déjà disponible sur Steam depuis mars dernier et disponible au lancement de la nouvelle machine de la firme de redmond.
Conditions de test : Nous avions déjà joué à Bright Memory lors de sa sortie Steam. Nous l’avons entièrement refait sur Xbox Series X avec tout l’équipement adéquat et avons terminé la première session en un peu moins de quarante minutes Nous avons effectué une seconde run peu de temps après.
Une mise en bouche efficace
Remettons les choses dans leur contexte et différencions bien Bright Memory et Bright Memory Infinite. Le premier est né d’un petit projet en early access lancé début 2019 avant de sortir en version finale en mars 2020 tandis que le second est un reboot complet, basé sur le même concept. Voyez cela comme une version expérimentale qui a pris de l’ampleur et qui a permis de déboucher sur le développement d’un titre plus complet et surtout, bien plus ambitieux.
En attendant l’opus estampillé Infinite, Bright Memory s’adapte aux consoles Xbox avec un portage du soft sorti plus tôt dans l’année. Chapeauté par un seul développeur, le talentueux Zeng Xiancheng, le titre nous plonge dans un jeu de tir à la première personne particulièrement dynamique et à la direction artistique tape-à-œil. Une belle plastique me direz-vous, mais qui regorge également de bonnes choses.
On vous l’avait déjà présenté au détour d’un Indie Story, Bright Memory nous fait suivre l’histoire de Shelia, une employée d’une société de recherche en sciences surnaturelles appelée la SRO, qui va se retrouver malgré elle embarquée dans une histoire de dimensions. L’histoire est certes, quelque peu au second plan – logique à la vue de sa durée de vie – mais le lore nous paraît déjà bien intéressant.
Au cours de cette courte campagne, on alternera entre phases de plateformes relativement abordables, échanges de coups de feu à un rythme endiablé et quelques énigmes très faciles. Le tout dégage une synergie addictive et le soft a su trouver un équilibre parfait qui rythme notre progression avec brio. On alterne entre coups de feu, utilisation de notre lame, grimpette au grappin et dash pour esquiver. En l’espace d’une courte session, on peut déjà apercevoir toutes l’étendue des possibilités et ça a de quoi mettre l’eau à la bouche.
Et sur Xbox Series X, ça vaut quoi ?
Simple adaptation de la version Steam sortie plus tôt dans l’année, la mouture Xbox Series X | S a tout de même de quoi attirer les regards. Dans un premier temps, graphiquement, le titre s’en sort très bien. Quand on sait que le projet n’est développé que par une simple personne et entourée d’une équipe restreinte, cela a de quoi forcer le respect. Sans pour autant être une claque, il arrive parfaitement à nous proposer de très beaux décors et une immersion garantie.
Si pour autant on ne se prend pas forcément une baffe, cela a de quoi poser des bases solides et surtout, une envie de voir ce que vaudra Bright Memory Infinite l’année prochaine, qui s’annonce bien plus joli, déjà prévu comme étant une vitrine technologique. Une entrée qui met le ton et qui donne envie de s’atteler au plat principal. On ne peut tout de même s’empêcher d’apercevoir quelques manques de finitions, comme des textures baveuses, des décors qui manquent de finesse et d’autres imperfections qui auraient pu être améliorées depuis sa sortie en début d’année et à l’occasion de sa sortie Xbox.
Les menus des paramètres également auraient pu être un peu mieux adaptés pour la manette, avec un souci de sensibilité que l’on a eu lors de deux lancements de partie. On a aussi constaté quelques bugs, minimes mais bien présents, ce qui rejoint ce manque de peaufinage tout juste évoqué. Cependant, des détails comme les animations faciales datées sont compensées par des effets de lumière ou de reflets sur l’eau qui sont très bons, ainsi qu’une fluidité exemplaire. Le combo 4K/60fps permet d’exploiter au mieux la nervosité du gameplay.
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