Disponible uniquement sur le Nintendo eShop de la 3DS, BYE-BYE BOXBOY! vient donc compléter la trilogie après BOXBOY! (notre petit TEST disponible ici) puis BOXBOXBOY! Si vous possédez déjà l’un des deux derniers titres cités, vous pouvez récupérer des costumes (déjà débloqués) pour Qbby. Il est également compatible avec les amiibo estampillés Kirby. Enfin, sachez qu’une démo est disponible.
Pour se refaire la tête au carré
HAL Labotary a le don pour créer des personnages presque totalement inexpressifs et creux, mais pourtant terriblement attachants. C’est le cas de Kirby qui, même s’il ne suscite pas autant d’attente qu’un Mario ou un Zelda, reste une figure que l’on a plaisir à retrouver à chaque fois, et ce depuis des années. Pour Qbby, c’est la même chose mais à une plus petite échelle. Si son nom ressemble à s’y méprendre à la boule rose bonbon, son physique lui est aux antipodes. Notre héros est un être carré, tout en noir et blanc avec des yeux ternes. Il évolue dans un monde monochrome et minimaliste tout en 2D. Bien que l’on soit sur 3DS et que «Qbby» (prononcé comme le renard à 9 queues de Naruto ou comme le carton de vinasse) peut prêter à confusion, le jeu n’utilise pas la 3D de la console. Même si on peut le lui reprocher, il faut dire qu’il n’en a pas vraiment besoin puisqu’il propose une véritable succession de casse-tête en deux dimensions vraiment bien pensés.
Comme à l’accoutumé pour bon nombre de jeux Nintendo, l’histoire est un prétexte pour se creuser la tête une nouvelle fois. Qbby part avec ses amis à bord de son vaisseau spatial pour explorer des planètes afin de les revitaliser grâce aux Qbabies, des versions enfantines de notre héros. Plus de 180 niveaux inédits sont mis à la disposition du joueur histoire de se triturer les méninges dans le plus grand des calmes. Car le concept de BOXBOY! se résume en une seule expression : «Simple et efficace». Si la licence ne vous est pas familière, sachez que vous êtes face à un petit jeu sans prise de tête, idéal pour se détendre quelques minutes. Les niveaux sont rapides à compléter et la difficulté des puzzles est bien dosée. Cela veut dire que vous n’allez pas rester bloqués des dizaines de minutes sur un passage, toutefois les solutions ne sont pas non plus ultra évidentes. Pour ceux qui se sont déjà essayés aux deux précédents volets, la base du gameplay s’élargie à de nouvelles possibilités qui ne manquent pas de créativité.
Carré Bunshin no Jutsu
La faculté principale de Qbby est de pouvoir se dupliquer pour franchir les obstacles et avancer juqu’à la porte qui le mènera au prochain tableau. Chaque niveau vous donne un nombre maximum de carrés que vous pouvez créer allant de 1 à 6. Les utilisations sont variés et vont de la construction de ponts ou d’escaliers jusqu’à des usages déjà un peu plus techniques comme le grappin où vous formez un L inversé pour vous accrocher à un rebord surélevé. En partant de cette base, les développeurs ont réussi à renouveler constamment le gameplay. Ainsi, les quatre planètes proposent chacune leurs lots d’expériences uniques. Le changement s’opère essentiellement sur deux éléments. Tout d’abord nous avons les cubes qui gagnent de nouvelles capacités.
Certains peuvent se transformer en bombes ou en blocs fusée pour activer des boutons collés à un plafond par exemple. L’autre changement concerne l’environnement. Certaines surface peuvent devenir des tapis roulant, la gravité peut changer dans de petits espaces ou encore un vent fort qui souffle en continu ce qui vous pousse constamment vers l’avant. Vous avez même quelques niveaux se déroulant sur 2 étages où Qbby doit guider un Qbaby jusqu’à la sortie. C’est varié et nous n’avons pas l’impression de refaire sans arrêt les mêmes schémas. Le fait que le titre soit très court aide également à ne pas tomber dans la répétition, mais comme toujours son petit prix (un peu moins de 5€) justifie largement le contenu qu’il offre.
Pourquoi faire chauffer sa matière grise me direz-vous ? Chaque niveau brillamment complété vous octroie des médailles avec un bonus dans les quantités si vous récupérez toutes les couronnes disséminées. Cette dernière tâche rajoute un autre niveau de difficulté au jeu car, si terminer un tableau n’est pas trop compliqué au final, certaines couronnes astucieusement positionnées demanderont un peu plus de réflexion. Avec ces médailles vous pouvez acheter des costumes pour Qbby, des défis spéciaux, des Strips-blocs (ce sont de petites BD humoristiques sur 3 ou 4 cases un peu comme le chat de Geluck), et les musiques du jeu. D’ailleurs ces dernières sont agréables mais sans plus avec une sonorité proche de ce que l’on peut entendre sur Gameboy.
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