Test Call of Cthulhu – Notre avis sur la version Switch
Publié le :
Pas de commentaire
Rédigé par Quentin
Sorti l’année dernière sur PC, PS4 et Xbox One, Call of Cthulhu revient ce 8 octobre sur Switch. Il ne s’agit là que d’un simple portage et, étant donné que nous avions déjà pu jouer au titre, nous vous renvoyons à notre test de l’année histoire de rentrer dans les détails. Nous en parlerons brièvement même s’il sera surtout question ici des conditions de jeu sur la console hybride de Nintendo.
Sommaire
ToggleUn bon jeu d’enquête Lovecraftien
Globalement, le titre propose un bon jeu d’enquête reprenant l’univers de l’écrivain américain, H.P. Lovecraft. Call of Cthulhu est d’ailleurs le titre d’un célèbre jeu de rôle chez nous qui se voit ici adapté en jeu vidéo à la sauce du studio français Cyanide. Nous incarnons Edward Pearce, un détective quelque peu perturbé qui va prendre en charge une sombre affaire et qui va l’amener sur l’île de Darkwater. Là-bas, il va enquêter sur une tragédie qui a frappé la famille Hawkings.
Pour les fans des romans, le jeu respecte admirablement les codes de ces derniers avec une ambiance horrifique vraiment bonne et une narration maîtrisée avec un héros qui plonge petit à petit dans la folie. Le soft, via un arbre de compétences donnant plusieurs talents que l’on peut améliorer (occultisme, investigation, observation, psychologie…), propose de résoudre les différents mystères qui jonchent notre route de plusieurs façons.
Comme tout bon jeu d’enquête, nous avons droit à des dialogues avec de nombreux personnages afin de dénicher des informations, de la recherche de preuves, des énigmes, et des reconstitutions de scènes de crime. Si des jeux comme Alone in the Dark ou Amnesia vous parlent un tant soit peu, vous devriez trouver votre compte dans ce titre qui se termine entre 15 et 20h.
Qu’est ce ça donne sur Switch ?
L’un des principaux défauts de Call of Cthulhu sur consoles et PC était ses graphismes et un aspect technique pas très brillants malgré l’utilisation de l’Unreal Engine 4. Pourtant, sur Nintendo Switch, c’est presque une aubaine car le downgrade n’est pas aussi violent que sur d’autres portages. De plus, le fait que ce soit un jeu d’enquête, donc sans vraiment de grosses phases d’actions, ne le pénalise pas trop sur la fluidité des mouvements.
La profondeur de champ est aussi correcte, mais le plus important est que l’aspect « crade » de l’ambiance ne s’en voit pas affecté (certaines mauvaises langues diront même que le downgrade accentue cet aspect). Malgré tout, on n’échappe pas de temps à autre à de légers effets de flou et de granulés, en particulier en mode portable. Pourtant cette dernière option est la plus agréable, la passivité du jeu, dans une moindre mesure, permet d’en profiter à peu près partout. Sauf si bien sûr, vous voulez être au maximum dans l’ambiance, en allant jusqu’à jouer dans un manoir abandonné (même si se mettre sous la couverture suffira amplement).
Dans certains cas, le mode portable fait office de cache-misère. Dans le cas ici présent, le mode dock (qui est censé donner de meilleures performances) met au contraire les défauts trop en avant comme la rigidité des animations et de certains déplacements. Enfin, comme bon nombre d’autres titres en mode portable, on note que les textes sont un peu trop petits. Malheureusement, aucune option ne permet de régler la taille (on espère une future mise à jour).
En conclusion
Call of Cthulhu dispose d’un portage Switch plutôt honnête, n’étant pas déjà une prouesse technique sur consoles et PC, il s’en sort techniquement plutôt bien. Malgré des textes un peu petits à l’écran, le mode portable reste la meilleure façon d’apprécier ce jeu d’enquête qui ne vous demandera pas des réflexes incroyables et une concentration extrême. L’ambiance cauchemardesque du titre se chargera du reste. Call of Cthulhu reste un très bon jeu d’enquête que l’on vous recommande chaudement, surtout si vous êtes fan du travail de Lovecraft.
Cet article peut contenir des liens affiliés
Date de sortie : 30/10/2018