Test Call of Duty : Infinite Warfare Continuum – On continue les DLC
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Rédigé par Alexandre Mistral
Call of Duty: Infinite Warfare vous propose depuis le 18 Avril le DLC Continuum, qui est donc le second Pack DLC du jeu après la fameuse extension Sabotage que nous avions testée précédemment. Comme d’habitude, la date en question concerne seulement la sortie PS4 et il faudra patienter un mois plus tard avant de voir débouler Continuum pour vos PC et Xbox One, soit probablement aux alentours du 18 Mai. En tout cas, on ne change pas les habitudes au niveau contenu et ce sera toujours quatre nouvelles cartes Multijoueur ainsi que le monde zombie avec la carte « Shaolin Shuffle ».
Continuum pour la continuité
Comme vous le savez, Call of Duty: Infinite Warfare est le dernier COD à proposer des jet packs puisque comme vous avez pu le découvrir avec Call Of Duty WWII qui vient d’être annoncé et qui ne nous fera pas sauter dans les airs. Cela ne veut évidemment pas dire que c’est la fin des jet packs sur la licence COD mais pour le moment et pour ceux qui ont adoré ce système, il faudra se contenter de Call of Duty: Infinite Warfare et de ses DLC disponibles à l’achat individuel ou de manière automatique avec le season pass ! D’ailleurs, ça tombe bien puisqu’aujourd’hui, on vous livre notre verdict sur Continuum. Commençons donc par l’intégralité des cartes multijoueur qui s’offrent à nous pour finir ensuite sur cette nouvelle carte zombie qui est encore plus déjantée que jamais !
- La carte multijoueur Turista :
Première carte de ce pack, Turista nous emmène directement sur une luxueuse station balnéaire et thermale et il faut le dire, au premier coup d’œil, cette carte est vraiment très jolie et apporte des couleurs assez vives qui viennent apporter un peu de gaieté dans ces combats sanglants. L’architecture générale est plutôt bien pensée avec un bon équilibre entre les hauteurs et le sol ce qui permet de ne pas laisser trop d’options sur vos anticipations de déplacements ennemis. Le point B de la domination est d’ailleurs particulièrement bien placé et avec les quelques rochers autour de lui, cela permet de prendre le point avec un peu plus de facilité tout en ayant des chances de pouvoir éliminer les assaillants qui arrivent dessus. Tous les styles de jeu peuvent s’y retrouver puisque les extérieurs permettent de jouer la carte de la distance tandis que les intérieurs donneront lieu à des combats rapprochés. Une bonne petite carte bien équilibrée et bien appréciée donc.
- La carte multijoueur Scrap :
Scrap est une carte basée sur la Lune et, rien que lorsque l’écran de chargement nous emmène dessus, le premier visuel nous fait immédiatement penser à la refonte de Terminal… Heureusement, une fois en game, on se rend compte que la carte n’a absolument rien à voir et que sa construction est plutôt bien pensée. Petite particularité au niveau du point B en domination, un objet volant qui nous fait avoir la tête à l’envers ! Très déroutant au départ, cette petite feature est assez amusante surtout lorsque vous sautez pensant prendre le dessus sur votre adversaire et que d’un coup, l’objet en question vous complique la tâche en renversant le corps de votre personnage à l’opposé. Rassurez-vous, ce cas de figure ne vous arrivera pas à chaque partie, loin de là. Autrement, la carte offre des possibilités de combat à distance et quelques couloirs étroits où vos mitraillettes seront favorisées. On notera la présence de certains tuyaux où il n’est pas forcément facile d’entrer avec les petits rebords qu’il y a à leur entrée. Du coup, lorsqu’un ennemi se trouve dans l’un d’entre eux, on aura parfois du mal à pouvoir tirer immédiatement car nous serons toujours en train d’essayer d’escalader le fameux petit rebord ce qui est assez frustrant. Enfin, à côté du point B de la domination se trouve un petit bunker où les joueurs aiment particulièrement camper… Petit conseil, prenez une grenade, retenez là un peu avant de la lancer à l’intérieur… cela marche généralement bien ! Bref, Scrap est également une sympathique carte malgré les problèmes minimes évoquées.
- La carte multijoueur Archive :
Archive est une petite carte placée dans une galerie d’art post-futuriste. Si nous avons trouvé les extérieurs plutôt jolis graphiquement parlant, la direction artistique des intérieurs nous a un peu moins plu. Au-delà de ça, les mitraillettes seront aux anges avec de nombreux petits couloirs situés dans les bâtiments tandis que les extérieurs proposent seulement deux longs couloirs où les snipers ou autres fusils d’assaut pourront montrer leurs talents. On notera que le point B de la domination est particulièrement difficile à prendre avec une ouverture sur quatre fronts. De plus et autour du point B, plusieurs murs et rebords sont disposés ce qui accroît encore davantage les possibilités d’anticipation… Bref, pas forcément évidemment surtout lorsque l’on ne joue pas avec des amis qui peuvent nous indiquer les positions adverses. Outre cela, si la majorité des cartes sont de taille petite ou moyenne, on a trouvé celle-ci particulièrement petite et elle favorise une fois de plus des affrontements rapides. Une bonne chose donc !
- La carte multijoueur Excess alias Rust de MW2
Excess est une carte se situant au sommet d’un penthouse luxueux, dans une métropole futuriste tentaculaire et il s’agit de la map Rust de Modern Warfare 2 revisitée. Le premier point positif de cette carte est la beauté de la remasterisation en elle-même ! Effectivement, les couleurs sont vives et nous avons été complètement sous le charme de ce concept de penthouse bien sympathique. Malheureusement et là où ça pêche, c’est dans l’architecture de la carte.
En effet, on a l’impression de ne pas retrouver la carte Rush que l’on connaît si bien et elle semble même bien plus grande ! (Effet d’optique ?). Tout d’abord, sachez qu’il y a de nombreux intérieurs dans la tour située au milieu et que l’utilisation du jet pack est obligatoire pour vous rendre au sommet de ce même bâtiment. Ainsi, si quelqu’un se situe à son sommet et que vous ne possédez pas de manette à palettes, il est clairement difficile de pouvoir monter tout en haut et d’éliminer en même temps les assaillants qui essaient de monter et la personne qui s’amuse à éliminer tout ce qui bouge en étant placée à cet endroit stratégique.
Car oui, comme vous pouvez le voir sur la photo, être tout en haut de cette tour permet d’avoir une vision d’ensemble, d’effectuer du spawn skill et d’être l’un des éléments les plus pénibles d’une partie. En plus de cela, il suffit de se tourner pour avoir une vision sur le spawn opposé… un sacré point « stratégique »… Un endroit de rêve avec des spawns qui, comme vous pourrez le découvrir, sont assez frustrants et pas toujours « logiques ». Si le gameplay de cette carte offre des affrontements nerveux, il est clair que cette revisite de Rust ne restera pas dans les mémoires des joueurs… Ceux qui s’en sortent le mieux sont probablement les possesseurs de manettes à palettes et forcément, c’est dans des cas comme ça que je suis bien content de me servir de la manette Nacon que nous avions précédemment testée…
Shaolin Shuffle, qui veut danser ?
Shaolin Shuffle est donc le nom de cette nouvelle carte zombie qui nous emmène à New York dans les années 70 où le disco fait fureur et où on ne jure que par la danse. Effectivement, nos quatre protagonistes en ont terminé avec la carte précédente vous emmenant dans une rave party et monsieur Willard Wyler n’est pas content du tout. Du coup, il téléporte nos héros dans le monde du disco où ils devront, une nouvelle fois, résister aux zombies et aux plans machiavéliques du metteur en scène.
Tout d’abord, il faut avouer qu’après la cinématique d’introduction, nous sommes immédiatement restés sur notre faim en se disant : c’est tout ? Effectivement, celle-ci est particulièrement courte et on ne retrouve pas l’humour et le plaisir habituel que l’on a à regarder ces petites séquences qui étaient d’habitude si excellentes. Dommage mais cela étant dit, une fois en jeu, on retrouve là bel et bien l’esprit zombie que l’on apprécie tant.
Tout d’abord, la carte est, comme d’habitude, très jolie et c’est avec beaucoup de plaisir que l’on découvre la représentation de New York dans les années 70. Entre les bars discos, les extérieurs de la ville, les toits, le métro et bien d’autres choses encore, la map est vaste et offre aux joueurs de nombreuses possibilités. Les zombies sont d’ailleurs très stylés avec certains optant pour la coupe afro et on trouve des ennemis spéciaux qui ne manquent pas de folie mais on vous laissera les découvrir par vous-même ! Mention spéciale aux micros qui permettent, en échange d’un peu d’argent, d’attirer les zombies et de les faire danser jusqu’à l’électrocution finale ! Une bonne manière ici de rappeler que l’esprit de Shaolin Shuffle, c’est la danse !
Au-delà de ça, le gameplay est identique aux zombies habituels à un détail près. Ici, vous trouverez le dojo d’arts martiaux dirigé par la « Shaolin Sister », interprétée par l’actrice culte Pam Grier (Jackie Brown, Foxy Brown) et cette dernière va vous proposer d’apprendre quatre style de combat kung fu ! Là, le zombie prend clairement une autre dimension et s’il est rigolo de puncher les zombies, c’est encore plus tordant de voir vos amis les envoyer valser avec leurs poings. D’ailleurs et petite note à ce sujet, vous ne possédez pas de couteau ! En effet, en début de partie vous êtes seulement armés de votre pistolet et si vous étiez habitués à cuter les zombies en début de partie, ici, il faudra leur tirer dessus car vos coups de poing seront bien faibles en début de partie. Shaolin Shuffle est donc une bonne petite surprise qui rajoute toujours un peu plus de folie dans l’excellent zombie d’Infinity Ward.
Call of Duty : Infinite Warfare avec son extension Continuum est donc un bon petit DLC proposé au prix de 14,49€. Comme d’habitude, un choix s’impose pour vous et il faut clairement vouloir mettre quasiment 15 euros dans un DLC. Néanmoins, il faut avouer qu’une nouvelle fois, avec la carte Shaolin Shuffle, on a droit à un zombie vraiment qualitatif et à des révélations sur nos quatre héros au travers du gameplay. Pour ce qui est du multijoueur, c’est assez inégal avec une carte Excess qui reprend Rust de MW2 mais qui, à notre sens, gâche un peu les bons souvenirs que l’on pouvait avoir dessus. Effectivement, grimper en haut de la tour est une vraie plaie sans palettes et les joueurs qui camperont en haut de cette dernière n’ont pas fini de vous énerver. En somme, si l’on disait que Dominion, anciennement Afghan, avait été respecté dans sa remasterisation, on ne tiendra clairement pas le même discours avec Excess alias Rust… Quant aux autres cartes, elles sont plutôt agréables mais on mettra en première position Turista qui nous a semblé être celle qui est la plus aboutie.
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Date de sortie : 04/11/2016