Alors que vous découvriez tout à l’heure notre test complet de Call Of Duty 4: Modern Warfare Remastered (jeu remaster de COD 4 vendu uniquement avec l’édition Legacy), il est maintenant temps de passer au crible en long, en large et en travers le nouveau et véritable Call Of Duty portant le nom charmant de Call Of Duty: Infinite Warfare.
Changement de décor et on oublie la guerre contemporaine et réaliste et on retourne dans ce qui fait la marque de fabrique de Call Of Duty ces dernières années : une direction de plus en plus futuriste. Maintenant, voyons voir ce que l’on pense de toutes les possibilités du jeu et nous allons vous parler, dans l’ordre, du mode solo en campagne, du multijoueur et enfin, le fameux mode zombie/survie appelé Zombies in Spaceland et ça a l’air… space.
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ToggleLa guerre des étoiles
Call Of Duty: Infinite Warfare propose une campagne des plus surprenantes et qui s’avère carrément explosive. Pour tout de suite vous mettre dans l’ambiance, j’ai carrément accroché, ça explose dans tous les sens et il est difficile de trouver du répit tant le rythme enchaîne les événements. En plus de cela, il faut avouer que le soft se trouve être magnifique avec des décors détaillés, des personnages bien modélisés qui sont, attachants en plus de cela.
Vous découvrirez également de magnifiques effets d’explosion, de catastrophes naturelles, des cinématiques et bien d’autres choses encore et cela nous a littéralement scotché devant notre écran. Mais pourquoi le sommes-nous autant ? Peut-être bien parce que l’histoire est sacrément prenante et que finalement, on finit par se dire que ce voyage dans l’espace n’est peut-être clairement pas une mauvaise idée.
En effet, l’aventure commence lorsque vous êtes envoyés avec un personnage lambda pour récupérer une arme de destruction massive… Un bon prologue qui vous montre que rien ne se passe comme prévu et cette dernière ne manque pas de vous mettre dans le bain concernant la suite des événements… On ne va pas spoiler plus que cela mais vous serez ensuite directement mis dans la peau du lieutenant de l’Alliance Spatiales des Nations Unies (UNSA) et ce dernier n’est pas forcément d’accord avec les choix des politiciens et face aux derniers événements, l’armée se sent bien impuissante…
Test Call of Duty 4 : Modern Warfare Remastered – On l’a presque le Call Of sans l’espace !
Malheureusement ou heureusement, tout va changer rapidement et partir littéralement en cacahuète avec la véritable apparition du Front de Défense des Colonies (FDC) dont la principale tête pensante n’est autre que Salen Koch alias Kit Harrington, acteur dont la réputation n’est plus à faire suite à ses prestations dans la célèbre série Game Of Throne. Kit est donc l’antagoniste principal de cet épisode qui offrira son lot de quêtes annexes afin de nous donner l’occasion d’éliminer les différents généraux qui sont à son service.
Votre quête est donc de sauver l’humanité de la menace du FDC et pour se faire, comme on le disait, vous aurez le choix de passer par la quête principale et ainsi, raccourcir la durée de vie de la campagne en ligne droite qui est d’environ sept ou huit heures ou bien alors, faire celles annexes qui vous emmènent dans des missions où vous devrez éliminer chaque lieutenant de l’ami Kit Harrington.
La trame scénaristique vous amènera rapidement à devenir le capitaine de l’imposant navire spatial, le Rétribution et ici, avant chaque mission, vous pourrez personnaliser vos armes ou alors, opter pour une classe prédéfinie qui s’adapte au mieux à votre future quête. On peut également regarder les flashs infos lorsque l’on rentre à la base en nous rendant dans la salle de repos pour découvrir les nouvelles informations disponibles sur nos amis et ennemis et aussi, sur les cibles qu’il reste à éliminer !
Autrement, le gameplay fonctionne toujours aussi bien à coup de dashs et de sauts dans les airs qui apportent un dynamisme sans précédent comme la série a de plus en plus l’habitude de le faire. On notera tout de même que les phases de jeu où la gravité fait son effet et où vous devez « essayer » de vous déplacer à l’aide de votre grappin pour arriver jusqu’à l’objectif sont franchement manqués. Effectivement, on se retrouve souvent la tête en bas, notre corps se laisse aussi facilement emporter par la gravité et il faut l’avouer, lors des guns fights, il n’est clairement pas aisé de tout gérer et cela en devient presque désagréable…
Si la nouveauté en question ne nous a pas convaincu, on notera par contre les sessions en Jackal particulièrement réussies ! Les Jackals sont en fait les vaisseaux que l’on contrôle dans certaines missions et l’on sera à bord du cockpit et il faudra piloter, tirer et éliminer de petits vaisseaux mais aussi, des structures gigantesques ! C’est ici que le titre du paragraphe prend tout son sens puisque l’on a vraiment l’impression d’être dans la guerre des étoiles de Star Wars.
Concernant la maniabilité, les phases de Jackals sont pour le moins réussies. Il y a un système de verrouillage de cible qui rend la visée aisée, lorsque l’on nous tire dessus, il suffit de lancer nos leurres et enfin, le contrôle du vaisseau est assez intuitif et on le maîtrise parfaitement dès les premières minutes de jeu. Une bonne expérience même si parfois, la liberté n’est pas totale et que l’on a plus l’impression de jouer à un Rail Shooter. Ce n’est en soi pas un mal et cela permet aussi de s’éclater sur l’expérience VR de Call Of Duty: Infinite Warfare qui vous met justement dans la peau d’un pilote de Jackal.
Cela étant dit, nous avons beaucoup apprécié le scénario, les voix françaises et le déroulement des opérations, néanmoins, on reste déçu de constater que la nouveauté de Black Ops III permettant de faire la campagne en compagnie de quatre amis n’est plus de la partie… Effectivement, avec les missions annexes et l’intensité de ces dernières, il aurait été fortement agréable de voir un système similaire apparaître dans Infinite Warfare. Cela aurait allongé la durée de vie et donné la possibilité de partager l’expérience solo en équipe. Dommage donc. Sachez tout de même que vous débloquerez des vignettes à coller sur votre Jackal histoire de le customiser un peu.
Bon bilan dans l’ensemble pour le contenu solo de Call Of Duty: Infinite Warfare qui propose donc une campagne riche et explosive avec une chasse aux lieutenants FDC histoire de se rajouter du contenu. On pestera donc contre les phases en apesanteur et le fait que l’on ne puisse pas jouer à plusieurs comme le proposait BO III mais on se délectera à tirer sur tout ce qui bouge à bord de notre Jackal qui assure une immersion totale. Ainsi, si l’on peut penser, au premier abord, que l’expérience spatiale était une erreur, il faut l’admettre, le rendu final parvient à nous convaincre et ce, avec les graphismes et la technique qui vont avec.
Spaceland, ils sont vraiment sérieux ?
Si Call Of Duty: Infinite Warfare prend une direction particulière avec une trame scénaristique sérieuse, avec quelques pointes d’humour tout de même, et qui se déroule dans l’espace, on peut dire que le zombie est également riche en surprises. Effectivement, loin des dragons de Black Ops III ou du zombie assez sérieux dans son univers auxquels on était habitués, on se retrouve ici avec un concept assez what the f*ck !
Effectivement, en regardant la cinématique d’introduction du nouveau mode zombie, notre première réflexion a été : cette fois-ci, c’est officiel, un pétage de plomb complet s’est déroulé dans les studios d’Infinity Ward pour nous pondre un univers pareil ! Et pourtant, qu’est-ce que ce mode déchire, bon sang !
Et bien oui, la cinématique en dessin animé, de très bonne facture au passage, dont l’on vous parlait nous présente le cinéaste Willard Wyler, une ancienne étoile montante du cinéma d’horreur qui a perdu un peu de son prestige. Pour redorer son blason, l’homme décide d’inviter de jeunes talents à savoir Seth Green, Ike Barinholtz, Jay Pharoah et Sasheer Zamata dans sons studio pour son prochain film d’horreur. Willard les reçoit donc pour le casting et ces derniers se rendent compte qu’il n’est clairement pas net voire, très inquiétant !
C’est ainsi que notre petit groupe va se retrouver dans un monde complètement déjanté qui a été inventé par le maléfique Willard. Ils se retrouvent complètement relookés à la mode des années 80 et on retrouve quatre personnages aux costumes et déguisements de l’époque à savoir la bimbo, le rappeur, la geek et le comique. Le monde qui servira de carte zombie se prénomme donc Spaceland et il s’agit ni plus ni moins d’un parc d’attractions remplis de zombie !
Le décor est donc particulier mais bel et bien présent et surtout, l’ambiance est tout simplement le plus gros point fort ! Effectivement, entre musiques de l’époque, tirades à mourir de rire, des zombies habillés comme dans les années 80 ou encore, des morts-vivants habillés en clowns qui explosent, la recette fonctionne magistralement. Rien ne vient révolutionner le genre mais le décor que les développeurs ont réussi à implanter fait tout simplement mouche.
On renomme ainsi les vagues par scènes, comme si l’on passait d’une scène de cinéma tournée à une autre. Ainsi, votre survie dépendra de la durée du film, un court-métrage ou un long-métrage. Pour rythmer le mode, en plus des vagues de zombies classiques et de quelques variations, il y aura aussi des grands monstres complètement loufoques et ridicules qui deviennent des boss qui vous donneront du fil à retordre. Il s’agit plus ou moins des mascottes de ce parc d’attractions bien particulier. On a même droit au DJ David Hasselhoff qui nous apportera une grande aide mais nous n’en dirons pas plus pour vous laisser quand même un peu de surprises. Enfin, un petit robot sera aussi présent sur la carte pour vous proposer des défis… Par exemple, pendant votre vague en cours, il vous demandera qu’aucun des membres de votre équipe ne se retrouvent à terre et ainsi de suite, des défis, il en a en stock.
Cela étant dit, une nouveauté vient quand même se hisser, c’est l’ajout de cartes de bonne aventure. Vous pouvez en équiper cinq sur vous avant chaque partie et ces dernières remplacent ni plus ni moins le système des bonbons en forme de bille de BO III. Pour les activer ? Il faut tuer du zombie et distribuer de l’argent aux diseurs de bonne aventure dans le parc afin de remplir votre jauge. Une fois cela fait, appuyez sur L1 et R1 en simultané et déclenchez votre carte. Ainsi, vous obtenez différents bonus de manière définitive – pendant la partie en question seulement – et ces derniers vous apporteront par exemple une régénération de la santé plus rapide ou encore, l’ajout d’une grenade supplémentaire dans votre inventaire. A noter qu’il y a beaucoup de cartes à débloquer aux effets des plus diversifiés et surtout, bénéfiques pour votre survie ! Pour cela, réalisez des défis et surtout ,survivez le plus longtemps possible !
Comme d’habitude, le parc d’attractions se voudra immense avec les secrets qui vont avec, la possibilité de payer pour débloquer de nouvelles zones et il faudra bien évidemment remettre le courant afin de pouvoir rajouter des fonctionnalités. En tout cas, si l’on pouvait reprocher au zombie de Black Ops III d’être particulièrement difficile au début, le Spaceland s’avère beaucoup plus abordable grâce à des zones ouvertes et très colorées. Mine de rien, on y voit beaucoup mieux et le contraste du côté joyeux qu’apporte un parc d’attractions avec la peur et la menace que sont les zombies est tout simplement génial et bien équilibré.
A noter également qu’il est toujours possible de ramasser des bonus sur les cadavres des morts-vivants quand ils apparaissent comme charpentier pour réparer toutes les barricades aux fenêtres ou encore, carrément une bombe nucléaire pour éliminer tous les zombies. La nouveauté réelle, c’est que ces derniers laissent parfois en loot des munitions, de l’argent ou des pièces de souvenir. D’ailleurs, tous les éléments pour faire perdre la tête aux zombies (jeu de mots) sont inspirés des parcs d’attractions et sachez que dans la salle d’arcade, il y a même des jeux Activision de l’époque qui sont jouables… Il y a aussi une borne pour jouer au basket et pleins d’attractions à découvrir. Un véritable parc évolutif en somme et c’est tout simplement fun, délirant et en prime et comme pour tout zombie, du challenge à relever pour tenir le plus de manches possibles !
Pour bien dans le thème des parcs d’attractions, les pièces de souvenir pourront être utilisées dans les machines à sous ou à pince afin de décrocher un cadeau qui vous aidera pendant le périple. Enfin, le mode zombie est toujours disponible avec un ami en écran scindé et bien évidemment, il est jouable jusqu’à quatre en ligne avec également des niveaux à passer et des récompenses uniques au mode à récupérer. On note aussi l’apparition de micro-transactions avec les boîtes zombies pour obtenir les cadeaux exclusifs au mode ! Sachez aussi que vous pouvez en acheter avec des clés de cryptage.
Comme vous l’avez compris, le mode zombie de Spaceland était une idée complètement loufoque qui nous inquiétait de la même manière que cette aventure dans l’espace et finalement, bon sang, quel bonheur et quelle merveilleuse idée ! Ce changement radical d’ambiance et ce côté année 80 donne clairement un autre souffle à la franchise en dépit de véritables nouveautés. Dernière chose à aborder désormais… le multijoueur !
Un multijoueur équilibré ?
Suite à notre preview disponible ici, le plus gros point que nous redoutions avec Call Of Duty: Infinite Warfare, c’est l’équilibrage des armes. Qu’on se le dise, une MV4 ou une KBAR-32 pour les fusils d’assaut se révèlent être des armes très puissantes. Néanmoins, à partir du moment où vous les obtenez en légendaire, cela change tout et vous remarquerez vite que la MV4 deviendra une arme de choix et c’est bien dommage.
En effet, Call Of Duty: Infinite Warfare utilise un système similaire à Call Of Duty Advanced Warfare avec des caisses coûtant une dizaine de clés de cryptage ou, des plus onéreuses à trente clés mais qui vous donneront plus de chances d’obtenir de l’équipement légendaire et épique. Ainsi, on se retrouve avec des armes plus puissantes rajoutant parfois des balles, de la puissance ou encore, des avantages selon les accessoires équipés dessus. Malheureusement, on remarque vite que les joueurs qui ont passé beaucoup d’heures sur le jeu commencent à obtenir des armes redoutables et ils ne jouent plus qu’avec celles-là.
Evidemment, il est difficile de noter ce critère puisqu’il y aura tout un tas de patchs et autres mises à jour afin de tenter de régler le problème. Néanmoins et vous êtes prévenus, avec un système pareil, il est clairement impossible d’obtenir un jeu parfaitement équilibré. C’est dommage dans un sens mais d’un autre, ça rend la chose assez addictive puisqu’ouvrir des caisses pour découvrir de jolis camouflages ou des armes intéressantes, cela fait toujours plaisir.
Si le facteur chance ne vous va pas, Call Of Duty: Infinite Warfare ajoute pour la première fois un système de crafting d’armes. Ainsi, vous pouvez-vous même améliorer toutes les armes du jeu et elles auront différents bonus assez similaires à ceux que l’on peut looter. Néanmoins, cela a un coût et il vous faudra dépenser des matériaux que vous remportez pendant les parties pour obtenir de nouvelles armes via le laboratoire de recherche. Les armes différeront selon les couleurs que vous défendez, on s’explique.
Call Of Duty: Infinite Warfare propose différents « clans » et on trouve par exemple celui de départ qui sont les FOI Wolverines. Vous débloquerez ensuite la Brigade Orion et enfin, deux autres viendront s’ajouter. L’intérêt ? Cela permet de changer les armes disponibles à développer dans le laboratoire de recherche et ainsi, cela nous offre différentes options agréables. De plus, appartenir à différentes factions permet d’obtenir des objectifs à effectuer en partie qui sont divers et variés.
La particularité de cet opus, c’est de continuer à exploiter des éléments propres aux Call Of Duty les plus récents et plus précisément à Black Ops III. En effet, avec ses spécialistes charismatiques dotés de compétences uniques, BO III avait marqué des points et Infinity Ward a bien l’intention de nous proposer quelque chose de similaire. Effectivement, les spécialistes de BO III sont ici représentés par les armures Rigs que vous allez pouvoir porter sur vous cette fois-ci.
Il existe six armures et lorsque vous en débloquez une, une cinématique sympathique vous montrera son coup spécial. En effet, si on se souvient de la chasseresse de BO III qui pouvait utiliser un arc dévastateur au bout d’un moment dans la partie, ici, c’est pareil. En effet, une jauge se remplit et une fois que votre spécialiste est prêt, appuyer sur L1 et R1 en même temps permet de déployer votre arme spéciale qui viendra faire aisément des kills, augmenter le nombre de points gagnés par action pour débloquer plus vite vos scorestreaks (ça nous rappelle quelqu’un) ou encore, celui permettant de sortir deux pistolets mitrailleurs qui feront des ravages !
Il y en a donc pour tous les goûts et la différence avec BO III, c’est que ce ne sont pas deux mais trois capacités qui vous sont proposées… En même temps, il y avait deux fois plus de spécialistes dans BO III alors au final, ça se tient. La véritable nouveauté, c’est que vous allez pouvoir vous équiper également de compétences passives et qu’il y en aura aussi trois différentes par armure Rigs. En effet et par exemple, l’armure appelée Sypnatique pourra s’équiper de combativité, propulsion ou alors de Superpropulsion. Les trois effets permettent différents atouts plutôt forts utiles et si le premier fait gagner en vitesse après chaque kill, la deuxième compétence, elle, vous permet de récupérer plus rapidement de l’énergie et si vous êtes en l’air, les ennemis qui sont en dessous subiront des dégâts. Enfin, la troisième capacité de Sypnatique vous permettra de vous déplacer rapidement dans n’importe quelle direction avec la touche R3. A vous de choisir laquelle est la mieux adaptée.
Dernière chose concernant les armures Rigs, vous pouvez les customiser de la tête aux pieds en passant par les provocations ou autres mouvements. Vous en débloquerez à partir des caisses que vous obtiendrez en échange des clés de cryptage. Pour être honnête, nous avons beaucoup appréciés le fonctionnement des armures Rigs et il faut avouer qu’un certain soin a été accordé pour leur présentation à l’aide de cinématiques. Ces dernières sont classes et en plus de cela, lorsque vous débloquez les secondes et troisièmes armes spéciales de vos spécialistes, elles sont elles-aussi présentées en vidéo. Pas mal donc !
Côté scorestreaks, on en compte quatorze et mise à part le nouveau nom et design qui les accompagnent, il faut se l’avouer, on reste dans du très classique. C’est simple, efficace et au moins, on évite les aides bien trop dévastatrices. Du côté des armes, mise à part un manque d’équilibre avec certaines que l’on sent bien moins puissantes, on en compte 26 différentes réparties dans les critères fusils d’assaut, mitraillettes, fusils-mitrailleur, fusils de précision, fusils de combat et enfin, classiques.
Pour le dernier point cité, les armes classiques sont… classiques et proviennent de Call Of Duty: Ghost ce qui nous laisse un goût amer tant ce dernier nous avait déçu… Espérons que nous pourrons nous réconcilier avec ses armes dans Infinite Warfare. A noter qu’elles peuvent se débloquer qu’à l’aide des jetons de prestige. Si le gameplay reste inchangé dans l’utilisation des armes et que l’on ressent la même nervosité, certaines sont pourtant différentes des anciens opus avec par exemple des armes à énergie qui tirent… de l’énergie mais sous forme de balles ! Ainsi, c’est surtout sur le plan esthétique et sonore que cela change car pour être honnête, avoir une eRAD ou un Type-2 à énergie entre les mains procure plus ou moins la même sensation que les armes classiques. Ce n’est d’ailleurs pas forcément un point négatif et cela rassure puisque l’on reste bel et bien dans des gun fight à la Call Of Duty.
Où est le mode ligue ?
Autrement, si comme chaque année la compétition fera rage dans cet opus, il faut avouer que le gameplay bien huilé a apporté les derniers moves présents dans Black Ops III et Advanced Warfare. On entend par-là qu’il est possible de glisser rapidement, faire des sauts de folie et enfin, de marcher sur les murs. Qu’on se le dise, le gameplay est clairement compliqué à prendre en main si on ne possède pas de manette à palettes et ça, c’est quand même fort regrettable.
De plus, les treize cartes proposées nous font découvrir énormément de gouffres et de possibilités pour prendre l’ascendant sur nos ennemis en sautant ou en marchant sur les murs. Certes, c’est une bonne chose d’autant plus qu’on a trouvé les cartes très bien construites et plaisantes à jouer dans leur ensemble mais pour les joueurs dotés de manettes normales, l’affaire est compliquée et on est bien obligé de l’admettre. La sortie des manettes PS4 Pro n’est pas là pour rien et il en était de même pour les pads Xbox One Elite… Des palettes pour être efficace dans les FPS qui utilisent des sauts dans tous les sens… Croyez-moi, voir une killcam où l’on tir en premier sur la cible et le voir sauter tout en nous visant aisément est sacrément… frustrant ! Oui, c’est le mot. De plus, on a toujours cette sensation que les serveurs ne sont pas dédiés et qu’il se passe parfois des choses étranges dans les duels… Avoir le premier shoot ne suffit pas toujours et cela se voit. Après, que cela vienne de la connexion ou non, le mauvais équilibre de certaines armes, le crafting et le loot y sont certainement pour beaucoup dans ce sentiment.
Concernant les classes, on fonctionne toujours avec un compteur de dix points à répartir entre les armes, accessoires, atouts et équipements. Pour les atouts, on notera celui appelé élan qui est tout nouveau et qui met en avant les features de gameplay des derniers COD. En effet, plus vous sprintez, plus vous allez vite. Néanmoins, avec élan, si vous sautez, glissez ou courez sur les murs, ses effets seront réinitialisés. Pour le reste, rien d’original et ils proviennent tous de précédents épisodes.
Bon, pour répondre à l’intitulé d’où est le mode ligue de cet opus, il y en a plus ou moins un ! Effectivement, il suffit dans les menus de recherche de partie de se déplacer avec R1 et L1 pour tomber dessus. Ici, les modes capture de drapeau, recherche et destruction, point stratégique, liaison et défense (nouveau) sont proposés. Ils sont tous en 4v4 comme le veut la coutume mais par contre, il ne semble pas y avoir de sentence pour les rages quit ce qui est fort dommage… En effet, j’ai essayé de quitter une partie pour voir et le jeu nous dit juste que l’on perdra notre bonus et que nous serons considérés comme un perdant… Rien de bien méchant donc et en plus de cela, il n’y a pas de restriction d’arme pour le moment ce qui est en soi assez logique puisque le jeu démarre juste mais il y a un problème bien pire que cela…
En effet, plusieurs parties de compétition se sont lancées en trois contre quatre ou encore, deux contre deux ! On ne comprend pas vraiment la logique et l’on espère grandement que quelque chose sera fait afin de rendre ce mode véritablement… compétitif, oui c’est le mot.
Et pour finir ce test, les modes de jeu proposés par Call Of Duty: Infinite Warfare sont classiques mais bougrement efficaces. On trouve donc jeu d’armes, moshpit, guerre terrestre, MME, mêlée générale, domination, recherche et destruction, point stratégique et élimination confirmée. Il y a quand même des manquants comme le sabotage ou encore la capture de drapeau pour les parties publiques. Que les fans de hardcore se rassurent, le mode n’est pas oublié et il est aussi bien présent.
Côté nouveautés, ce sont deux modes de jeu qui sont inaugurés avec ce nouvel épisode. On trouve le mode Defense qui permet à deux équipes de s’affronter. Un drone sera situé au centre de la carte et il faudra le récupérer et ensuite, son porteur doit rester en vie afin d’envoyer les données qu’il contient. L’équipe qui parvient à le garder marque des points et celle qui en a le plus remporte la victoire.
Quant au mode ligne de front, deux équipes possèdent un camp et donc, des spawns fixes et le but est bien évidemment d’éliminer un maximum d’ennemis et ce, en dehors des limitations de votre base. Le mode idéal pour les joueurs allergiques aux spawns aléatoires parfois pas toujours très logiques… En somme, ce sont deux bons modes et cela fait toujours plaisir d’avoir un peu de fraîcheur d’autant plus que cette année, le mode défense fera partie des modes compétitifs.
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