Fondée en 2022 en Isère, la marque Oniverse souhaite proposer des périphériques gaming de qualité tout en respectant ses consommateurs grâce à des prix contenus. Après avoir mis sur le marché divers accessoires comme des manettes, des supports de charge, des claviers et souris mais aussi des casques, la marque a proposé fin 2024 un nouveau venu dans cette dernière catégorie, l’Oniverse Polaris, vendu 59,99€ en deux coloris. Nous avons pu l’essayer durant plusieurs semaines histoire de se rendre compte de ses capacités dans de multiples situations.
Conditions de test : Nous avons testé l’Oniverse Polaris sur plusieurs plateformes (smartphone, consoles PS5 et Nintendo Switch) et PC, pour jouer, écouter de la musique ou des vidéos, durant plusieurs semaines, via un produit envoyé par le fabricant.
Sommaire
ToggleDécouverte et premières impressions
De son blanc épuré, le carton de l’Oniverse Polaris donne le ton d’une élégance et d’une simplicité bienvenues. A l’ouverture, on constate cependant un rangement en carton pas des plus travaillés, mais l’on remarque rapidement que la marque française n’est pas avare en accessoires. En plus du casque, on retrouvera dans une petite pochette en papier de multiples câbles et accessoires comme un micro détachable avec un filtre anti-pop au bout, mais aussi un dongle sans fil USB-A avec une annexe pour le transformer en dongle sans fil USB-C (une sacrée bonne idée), un câble audio jack de 3,5 mm, un câble de charge USB-C vers USB-C et son adaptateur USB-A.
Vous le constatez tout de suite, l’Oniverse Polaris s’adresse à un public très large et souhaite pouvoir être utilisé sur tous les supports, comme en témoignent sa notice et sa boîte ciblant spécifiquement les PC, MAC, consoles (PlayStation, Xbox – bien que non mentionnées sur la boîte – et Nintendo), mais aussi smartphones et smart tv. Car vous allez pouvoir bénéficier de plusieurs types de connexions bienvenues : une connexion filaire en prise jack 3,5 mm (notamment sur Xbox ou pour préserver l’autonomie), en Bluetooth, mais aussi en Wifi 2.4 GHz à faible latence (22 ms promises par le constructeur) pour de meilleures performances.
Jusque là, rien de très extraordinaire nous direz-vous, mais il faut tout de même saluer la pluralité des prises en charge, ce qui n’est pas forcément le cas de tous les périphériques audios dédiés aux gamers, surtout pour un prix assez doux ici, puisque le casque (proposé en deux coloris Noir Eclipse – avec un noir intégral – ou Blanc Céleste – blanc sur le dessus uniquement) est commercialisé à 59,99€ (prix conseillé). Nos premières impressions viennent confirmer également que le casque dispose d’un poids très léger et agréable de seulement 225g, qui fait qu’on a tendance à l’oublier, ce qui est une très bonne chose.
Si l’on s’attarde quelque peu sur la structure même du casque, les oreillettes étant composées de mousse respirante, on s’attend à une bonne tenue et surtout à une détérioration modérée dans le temps, du moins par rapport à certains casques en similicuir. Bien que ce dernier point sera à confirmer sur la durée, la tenue des oreillettes en mousse est ici très correcte, la forme assez large devant sans doute d’adapter à un grand panel de formes d’oreilles, bien que l’on constatera un rendu un peu moins « qualitatif » que l’on aurait aimé, le tout restant tout de même assez rigide.
Pas de fioriture ici mais la marque française (bien que le produit soit confectionné en Chine, dommage) a tout de même décidé d’incorporer à son nouveau venu deux bandes LED, une de chaque côté vers l’avant du casque, que vous pourrez choisir d’éteindre pour prolonger la batterie du périphérique déjà bien solide (nous en reparlerons plus tard). Cependant, on regrettera le manque de personnalisation de ces bandes LED qui auraient pu bénéficier de plusieurs profils de couleurs par exemple, mais une fois de plus, la marque semble s’être tournée vers un périphérique le plus accessible possible et répondant aux attentes de la plupart des joueurs et joueuses voulant s’équiper d’un casque complet et performant, en plus d’être polyvalent.
Des performances assez remarquables
Avant de vous donner un peu plus de détails sur les performances et nos ressentis sur l’Oniverse Polaris, nous précisons ici notre méthode d’analyse : nos différents tests se sont déroulés sur plusieurs semaines, avec une utilisation conjointe avec d’autres périphériques, pour se rendre compte de la valeur ajoutée de l’Oniverse Polaris. Nous avons préférentiellement utilisé le mode Bluetooth avec notre smartphone (et un rayon de captation de plus ou moins 12 m) et nos consoles mais plutôt le mode 2.4 GHz et Surround 7.1 sur notre PC pour en constater les qualités et potentiels défauts.
Inexorablement, il faut avouer que nous avons été assez surpris, agréablement, de la qualité sonore retransmise dans le casque. Avec des sons non déformés, aux amplitudes bien respectées entre basses (un poil lourdes par moment) et sons plus aigus, le périphérique de la marque iséroise est une réelle surprise positive, permettant au casque de convenir sans aucun doute à un très large panel de la population intéressée par l’achat d’un casque gaming au coût maîtrisé. Cependant, nous avons remarqué que les personnes nous entourant avaient tendance à entendre assez facilement les musiques que nous écoutions par moment. Cela n’est pas dérangeant la plupart du temps mais il nous faut tout de même le signaler si vous jouez dans les transports en commun notamment.
Que ce soit en liaison Bluetooth ou en liaison 2.4 GHz, le casque dispose donc de très bonnes performances, bien que l’on a noté une meilleure maîtrise du rendu sonore sur PC (et donc grâce au dongle USB-C ou USB-A). Même si, en utilisant le Bluetooth pour toutes sortes de contenus, la différence se révèlera assez mince. De même en ce qui concerne la fonctionnalité son virtuel Surround 7.1 du casque, disponible uniquement sur PC. Effectivement, difficile de se rendre compte de la réelle plus value de ce Surround 7.1 qui s’avère ici un peu « décevant » si l’on s’attend à une grosse et profonde différence par rapport à un casque stéréo.
Nous l’avons vu, l’Oniverse Polaris dispose d’un microphone amovible d’environ 15 cm avec un embout jack 3.5 mm et un filtre anti-pop au bout. Malheureusement, ce micro nous a plutôt déçu avec une captation assez importante des bruits ambiants, nous demandant d’évoluer dans un environnement assez silencieux pour être convenablement entendus de nos interlocuteurs. A noter que le masque dispose en plus d’un microphone intégré, mais nous en sommes rendus aux mêmes conclusions avec un avantage pour le micro déporté tout de même. Le casque fait le job mais ne fait pas d’éclat sur ce point précis.
Autonomie, Polyvalence et faiblesses
Côté autonomie, nous avons été plutôt agréablement surpris là aussi sur le temps de charge nécessaire à l’obtention d’une batterie complète (batterie de 1000 mAH), soit entre 3 et 4h pour charger le casque complètement. Tandis que nous avons mis plusieurs dizaines d’heures à le vider complètement, ce qui correspond aux valeurs annoncées sur le site officiel du casque et ses 48h de batterie sans LED. Comptez toutefois environ 30h si vous laissez les LED allumées, ce qui reste largement suffisant pour enchaîner de longues sessions sans être interrompu. De plus, vous pourrez bénéficier des performances du casque en le branchant en jack 3.5 mm, vous donnant accès également au micro, renforçant son côté polyvalent, même si nous avons été déçus de constater qu’il ne vous sera pas possible d’utiliser les fonctionnalités sans fil durant sa recharge.
Quand on a dit tout cela, on se rend compte que le casque Oniverse Polaris dispose d’un très bon rapport qualité/prix, à condition que l’on soit prêt à faire quelques concessions, surtout en ce qui concerne l’aspect « premium » du produit, mais aussi de quelques déconvenues. A commencer par les boutons présents sur les oreillettes. Bien que ceux-ci tombent bien sous les doigts (allumage, microphone, connexion et molette de volume), ils sont étonnement tous situés sur l’oreillette gauche tout comme les ports de charge, pour brancher le microphone ou pour la connexion jack 3.5 mm, et proposent surtout un bruit vraiment très prononcé à la pression, renforçant un sentiment assez « plastique » de la coque générale du casque.
De plus, bien que l’on puisse louer ses performances assez remarquables pour un casque de moyenne gamme comme celui-ci, ainsi qu’une polyvalence bienvenue lui permettant de s’adapter à quasiment toutes les configurations voulues, on lui reprochera un manque de clarté dans la mise en place de certains modes (comme le mode Surround 7.1 qu’on vous met au défis de réussir à activer sans lire la notice), ce qui s’avère dommage et aurait mérité un soin un peu plus poussé. On regrettera aussi les « sangles » faisant office de taquet pour l’adaptation de l’arceau. Nous aurions préféré qu’elles soient cachées dans la coque même du casque..
Cet article peut contenir des liens affiliés