Malgré un marché déjà bien occupé par des marques telles que Razer, Logitech, Steelseries ou encore Roccat, le constructeur français Bigben, à travers sa marque Nacon, a fait le pari de partir à la conquête du milieu des claviers gaming sous l’étendard de l’accessibilité et du rapport qualité/prix imbattable. De par ses 60 euros, le CL-510 sera-t-il l’arme adaptée à ce dessein ? Réponse en pixel.
Le gaming façon Nacon
Pour commencer, il est important de dire que ce clavier est pourvu de touches à membrane, tout en ayant la spécificité d’avoir sur ces dernières un « ressenti mécanique » qui est plutôt réussi. Alors oui, soyons clairs, cela ne leurs donne pas la qualité de touches mécaniques mais il faut avouer que la sensation n’est pas déplaisante, que le retour et la vitesse de réponse sont tout à fait corrects (d’ailleurs modifiable en « standard » ou « rapide ») et cela a le mérite d’être moins bruyant.
Esthétiquement, c’est très propre. Le look est très moderne avec un rétro-éclairage dans les tons bleus qui lui donneraient presque un petit aspect science-fiction (j’insiste tout de même sur le « presque »). Son châssis est en métal, offrant à ce clavier un poids avoisinant les 1,5 kg et donne une agréable sensation au regard. Ses touches sont un peu surélevées si on les compare avec d’autres claviers standards mais cela ajoute un petit plus au rendu général, en plus de faciliter son nettoyage. Son câble USB mesure 180 cm et semble assez solide. Un repose-poignet est également disponible à sa base inférieure (à rajouter ou non), ainsi que deux pieds permettant d’incliner le clavier suivant ses goûts.
Le ghosting de l’opéra
Occupons-nous maintenant des caractéristiques techniques de ce produit. Quatre touches macros personnalisables avec mémoire interne au clavier ornent son côté gauche, tandis que du côté droit, nous trouvons des leds affichant l’activation (ou non) du CapsLock, Num, blocage de la touche windows et d’enregistrement de macro. Oh, et puis une molette servant à régler le volume est également présente, remplaçant les habituels boutons dédiés ou autre « fn + volume », rendant cette action simple d’utilisation.
Là où le bât blesse, c’est au niveau de l’absence de l’anti-ghosting et le N-key Roll, qui sera amenée à vous déranger dans les jeux gourmands en APM et en pression de touches simultanées tel que Starcraft 2, pour ne citer que lui. Néanmoins, si vous ne faites pas partie de ces hardcore gamers aux attentes les plus exigeantes, cela ne vous posera aucun problème. Le rétro-éclairage n’est quant à lui pas entièrement ajustable. Seule l’intensité de l’éclairage peut être modifiée. Il est dommage de ne pas pouvoir éclairer seulement les touches que l’on désire, même si cela reste assez secondaire.
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