Après un Roccat Vulcan II Max très réussi, la marque sort une version plus abordable mais qui reste tout de même dans le haut du panier avec le Roccat Vulcan II. Proposé à 159.99€ (contre 229.99€ pour le Vulcan II Max), Roccat étend ainsi sa gamme en permettant d’avoir un clavier performant et, surtout, disposant d’un beau design sublimé par le RGB. Nous l’avons pris en main durant un peu moins de deux semaines et voici notre verdict.
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TogglePackaging et design
Au niveau du packaging, Roccat fait les choses simplement avec un système de rangement intelligent malgré la présence d’un repose poignet assez imposant. Le Vulcan II est une version allégée du Vulcan II Max et il a été parfois difficile de faire cette critique étant donné que le Max est un clavier que l’on a particulièrement apprécié. Ici, on a un produit à la fois similaire et moins bons dans certains domaines, cependant gardez à l’esprit que c’est tout à fait normal, car il est évidemment bien moins cher.
Etonnamment, l’écart entre les deux n’est tout de même pas si grand que ça. A commencer par le design qui reste très similaire. Afin de changer d’approche, nous avons cette fois-ci opté pour la version blanche (également disponible en noir). Comme pour le Max, nous sommes vraiment devant quelque chose de soigné et solide (nous avons toujours un châssis en plastique léger et une plaque en aluminium) avec un design élégant et aéré qui accentue la beauté des éclairages RGB, l’une de ses plus grandes qualités.
On dispose de deux patins qui nous permettent de régler deux niveaux de hauteurs. Dernière particularité, la présence en haut à droite de trois boutons multimédias (piste précédente, play/pause et piste suivante) et d’une molette pour le volume servant également de bouton mute. Le repose-poignets est de moins bonne qualité et ne dispose pas d’effets d’éclairages comme pour le Max, mais cela reste un gros avantage car tous les claviers de la concurrence ne font pas forcément cet effort dans cette gamme de prix.
La taille et le poids sont donc très similaires (un peu plus léger tout de même ici) : 463 x 152 x 33 mm pour un poids de 949 grammes sans repose-poignets et 1141.5 grammes avec. Le clavier est uniquement filaire avec un câble USB 2.0 tressé de 1,8 m. Avantage pour le Vulcan II ici étant donné que le Max avait deux câbles USB assez disgracieux.
Confort et performances
Contrairement aux switches optiques du Vulcan II Max, Roccat a opté ici pour des interrupteur mécaniques (au choix, marron/tactile ou rouge/linéaire). C’est sans doute ce qui différencie le plus les deux appareils, mais ce n’est pas forcément un « downgrade » en soi. Personnellement, notre préférence va pour les interrupteurs optiques mais les linéaires offrent une frappe de touche fluide sans aucune bosse tactile gênante ni clic audible. Le son et le plaisir de frappe sont un peu plus satisfaisants sur le Vulcan classique, notamment lorsque l’on écrivait les articles pour le site. Il faut simplement comprendre que c’est une question de préférence car la qualité est assez similaire.
Les switches linéaires sont aussi très agréables en jeu et permettent d’être assez réactif. Là-dessus, il n’y a pas à s’inquiéter. Le clavier de Roccat remplit bien son office. C’est plutôt rassurant, car en jeu, on ne remarque pas tellement de différence en matière de performance. Nous avons bien testé le clavier sur nos titres habituels (les mêmes que pour le Vulcan II Max) : Genshin Impact, Counter Strike : Global Offensive et Battlefield 2042 + un petit nouveau pour ce coup-ci, Remnant 2 que nous avons testé récemment.
Comme pour la version MAX, Le Vulcan II embarque aussi tout un tas de fonctions programmables qui vous permettent de créer des raccourcis selon le jeu auquel vous jouez, ou bien tout simplement pour vous faciliter la vie (touche FN + F6 pour muter votre micro par exemple). Tout ça est bien entendu personnalisable via le logiciel Roccat Swarm même si on garde le même avis que précédemment. À savoir un logiciel qui est trop vieux et qui se contente du strict minimum. Les macros ne seront pas évidentes à paramétrer pour le premier venu. Vous pouvez néanmoins personnaliser vos raccourcis avec des possibilités quasi-infinies et enregistrer jusqu’à quatre profils différents, sans oublier la fonction » Easy-Shift » qui vous permet de passer en mode de jeu pour disposer de nouveaux raccourcis (également reprogrammables).
Du RGB de haute volée
Le Vulcan II n’a pas les mêmes interrupteurs à double LED que le Vulcan II Max, néanmoins il reste dans le top du top en matière d’éclairages RGB sur le marché. Le produit dispose en outre d’une technologie AIMO Illumination permettant d’harmoniser vos autres périphériques de la marque (qui doivent être compatibles avec AIMO) comme une souris afin d’aller toujours plus loin. Il n’y a pas vraiment grand-chose de plus à dire. Le logiciel de Roccat vous permet de paramétrer à peu près tout à ce niveaux-là. Même s’il peut être battu sur d’autres points par la concurrence, il domine en ce qui concerne cet élément. Ce n’est évidemment pas un avantage, autre qu’esthétique, mais si cela vous tient à cœur, il n’y a pas à hésiter.
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