Dans ce titre très particulier du studio Ino-Co Plus, vous contrôlez un seigneur/tacticien dans un monde futuriste où coloniser des planètes est devenu monnaie courante entre gens de pouvoir. Coup de chance, vous êtes le seigneur de l’une d’elle, que vous allez devoir défendre et coloniser afin de vous développer. Découvrons ensemble ce Codex of Victory.
« Elle est pas belle, ma base ? »
Une particularité appréciable du titre est, comme cité dans le titre de ce test, le fin mélange entre jeu de gestion et stratégie au tour par tour. Très vite, vous développez votre première base, qui ne contient qu’une seule salle, et, au fil des différents tutoriels, vous apprendrez vite à en construire d’autres afin d’accueillir un ou plusieurs hangars, des centres techniques, des laboratoires de recherches et j’en passe.
Les ressources de votre base sont produites en temps réel, ce qui peut parfois mettre plusieurs heures. Mais rassurez-vous, loin l’idée de voir en Codex of Victory un vulgaire Free-to-Play jouant sur le temps et l’impatience des joueurs. Ici, le temps peut être accélérer à loisir, vous pouvez donc passez vingt heures en quelques secondes. L’intérêt ? Si au début, vous n’en verrez pas l’utilité, gardez en mémoire qu’au fil de votre progression, vous multiplierez les actions et les recherches simultanées, ce qui vous demandera de bien choisir quand accélérer le temps.
Produire des unités ou les améliorer ? Attendre pour recevoir de l’énergie ou partir directement au combat ? Là réside vos potentielles futures victoires. Potentielles, c’est le mot juste, car il n’est pas rare de se replier lors d’une joute faute de s’être mieux préparé. Car les combats, abordons-les, sont le point culminant de votre stratégie pré-bataille : le reflet de vos actions précédentes.
Le système de combat ne révolutionne pas le gameplay de la stratégie au tour par tour. Les batailles se déroulent de la manière suivante : vous déployez vos unités sur le terrain avant de démarrer le combat. Dès lors se joue alors une course pour coloniser les bases voisines. En effet, chaque base ennemie (ou neutre) prise sous votre commandement vous rapporte un point d’action par tour. Plus vous les cumulez, plus vous pourrez déployer d’unités plus puissantes et plus imposantes, que vous ne pouviez mettre sur le terrain au tout début (faute de ces fameux AP).
De plus, chaque action sur le terrain, comme déplacer une unité ou lui commander d’attaquer consomme un Point d’Action, vous voyez donc l’importance de bien gérer son capital.
Un peu plus près des étoiles…
Cet aspect donne aux combats, tout comme à la gestion de votre base, une dimension tactique très bien amenée et très enrichissante. On prend vraiment plaisir à passer les différentes missions de la campagne pour continuer de développer notre Q.G. et d’upgrader nos différentes salles et unités.
D’autant plus que très fréquemment un compte à rebours général se déclenchera, qui vous forcera à terminer les différentes missions avant la fin de ce décompte. Rassurez-vous, si augmenter une unité prend quelques heures, ce « tic-tac » forcé au-dessus de votre tête durera environ une vingtaine de jours, de quoi vous préparer efficacement. Mais comme cité plus haut, il faudra batailler dur et faire les bons choix pour ne pas vous retrouver au pied du mur le moment venu.
D’une manière générale, Codex of Victory embarque plusieurs atouts avec lui, notamment sa polyvalence très bien travaillée et son côté addictif. Les menus sont pour la plupart ergonomiques et l’accessibilité du jeu se veut être très bien conçue, même si j’ai pu regretter une gestion du quartier général un peu laborieuse et pas vraiment optimisée. Ainsi, néophytes comme confirmés y trouveront leurs comptes, même si les vétérans se combleront plus avec le multijoueur (JcJ), très bien fichu lui aussi.
Le mode solo vous tiendra en haleine environ une vingtaine d’heures, selon le nombre de fois où vous échouerez lors de telle ou telle bataille. Très bien travaillé dans l’ensemble, Codex of Victory vaut largement la quinzaine d’euros demandées pour son acquisition.
Cet article peut contenir des liens affiliés