Je pense que ce n’est plus la peine de vous présenter Cooking Mama. Après de nombreux épisodes à vous apprendre à cuisiner et même quelques autres dans lesquels vous pouviez jardiner ou même vous adonner aux activités manuelles, Mama vous propose aujourd’hui de gérer votre propre pâtisserie. Alors que vaut cette nouveauté ? On est partie à l’assaut de Cooking Mama : Sweet Shop pour le découvrir.
A vos marques, prêt, pâtissez !
Comme dans tous les Cooking Mama, vous allez devoir… cuisiner. Si vous êtes gourmands, vous serez aux anges car vu que vous devez remplir le rayonnage de votre pâtisserie, vos préparations seront uniquement des choses sucrées : gâteaux au chocolat, aux fruits et de nombreuses autres friandises seront réalisables, aussi bien basiques comme les crêpes ou le biscuit roulé, que plus originales comme des zuccotto ou des dorayaki. De quoi satisfaire tout le monde.
Si jamais vous n’êtes pas très à l’aise avec certaines recettes, vous pouvez vous entraîner à réaliser les différentes étapes de préparation via l’entraînement. Une fois que vous les maîtrisez, vous pouvez passer à la réalisation notée. En fonction des résultats que vous obtenez pour chaque étape, Mama vous attribuera une note finale, ainsi qu’une médaille allant du bronze pour la moins bonne, à l’or pour la meilleure, après quoi votre gâteau pourra être mis en rayon. Pour cela rien de plus simple, il vous suffit de choisir la case sur laquelle vous voulez le voir apparaître dans votre boutique.
Si vous en avez marre de toujours voir la même chose autour de vous, vous allez pouvoir acheter de nouveaux accessoires pour Mama (bandanas, tabliers), pour votre cuisine (ustensiles, sols, murs…), pour la boutique (tables, décorations, tapisseries..) ou pour les photos que vous réaliserez (tables, stickers, cadres). Tout cela se trouve dans la catégorie Shopping, mais bien évidemment pour faire des achats, il vous faudra de l’argent. Pour cela, il vous suffit de vous rendre dans Ma boutique et d’attendre que les clients veuillent acheter ce que vous leur avez préparé. Une fois que quelqu’un a trouvé son bonheur, une boîte apparaît sur sa tête et il vous suffit d’y appuyer deux fois dessus pour encaisser son achat, ce qui vous rapportera 1 000 billets. Si l’un d’entre eux a un point d’interrogation, c’est qu’il cherche quelque chose. Appuyez dessus pour savoir ce qu’il veut, puis cliquez sur l’objet en question pour le lui donner.
En plus des clients basiques qui viendront acheter la soixantaine de recettes disponibles, vous aurez parfois une femme un peu plus spéciale qui aura des demandes bien spécifiques. Si vous réalisez ce qu’elle vous demande, elle vous proposera d’ouvrir des boutiques dans le monde entier. Chacune d’entre elles est en fait une sorte de mini-jeu supplémentaire disponible dans le Défi mondial. Le but sera de marquer le plus haut score possible afin de débloquer de nouvelles tenues.
Nous sommes donc dans une pâtisserie, mais contrairement à la réalité, ici nous n’avons rien à gérer à part les ventes et le design de notre boutique. Ce que j’entends par là, c’est que même si dix clients ont acheté des profiteroles, à aucun moment on ne vous demandera d’aller en refaire car le stock est vide. C’est un peu dommage, car il manque un peu cet aspect gestion de la boutique et des stocks qui aurait ajouté un plus pour la rejouabilité. Si les enfants ne seront sûrement pas dérangés par ce point, en temps qu’adulte on aurait plus apprécier que cet élément-là soit un peu plus poussé, surtout que c’est la première fois que Mama tient une boutique, mais cela n’a finalement pas grand intérêt.
On met la main à la pâte
On peut dire que tous les points forts de la Nintendo 3DS sont exploités. Bien évidemment, il vous faudra utiliser l’écran tactile pour frotter, tapoter, tourner, mais aussi le micro notamment pour y souffler dedans et vous débarrasser de la farine sur votre écran. Vous pourrez même vous servir du mode gyroscope quand il faut verser des liquides dans des récipients en inclinant votre console. Avec plus de 180 mini-jeux, vous aurez de quoi faire même si certains d’entre eux sont relativement simples, comme celui où l’on vous donne une vingtaine de secondes pour retenir deux nombres et les réécrire juste après.
Un autre des points positifs du jeu, c’est la possibilité de jouer jusqu’à quatre joueurs avec un seul et même exemplaire via le mode téléchargement. Vous aurez ainsi quinze mini-jeux différents qui vous seront proposés parmi lesquels casser des œufs, peler un kiwi, dénoyauter des cerises, piler de la glace. Le but sera d’être le premier de vos amis à finir l’épreuve afin d’obtenir la médaille d’or, et d’en collecter un maximum.
Cooking Mama : Sweet Shop reste sur les bases solides qu’il a su construire avec ses graphismes et son ambiance sonore qui collent parfaitement à la licence. De ce côté-là, il n’y a pas vraiment de surprises mais quand une formule fonctionne, pourquoi en changer ? Le seul bémol serait peut-être le manque de difficulté. En effet, il aurait était judicieux de pouvoir choisir différents niveaux de difficulté en fonction de la personne qui joue (enfant, ado, adulte). Ce que j’entends par là, c’est que par exemple lorsque l’on vous demande de casser cinq œufs, même si vous en éclatez trois ou quatre, du moment que vous en réussissez cinq dans le temps imparti vous aurez une médaille d’or pour l’étape. Du coup, il est assez aisé pour les connaisseurs de la licence de finir tous leurs desserts parfaitement.
Une fois de plus, la dernière étape à réaliser est celle de la décoration de votre plat. C’est à vous de voir si vous souhaitez prendre beaucoup de temps ou non, car quoi qu’il arrive cela n’aura aucune influence sur la note finale qui vous sera attribuée. Si jamais vous êtes fiers de votre gâteau, vous pourrez l’immortaliser en le prenant en photo. Vous pourrez par la suite les admirer à volonté dans le Studio photo.
Dernière chose qui ne va pas dans le sens du jeu, les explications ne sont pas toujours super, par exemple à un moment on nous demande d’incliner la passoire pour vider le liquide, alors qu’en réalité il faut pencher le saladier, ou encore de toucher le pressoir qui est en réalité une poche à douille. Pour le côté apprentissage pour les enfants, il est dommage de ne pas utiliser les vrais noms des objets.
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