Souvenez-vous, nous vous avions parlé de Copy Kitty lors de notre preview parue il y a quelques mois déjà (et que vous pouvez retrouver ici). Plutôt conquis par l’expérience générale, nous ne pouvions pas passer à côté du test d’un titre atypique, nerveux et aguicheur prenant des faux airs de Megaman dopé aux hormones.
Cyberespace, nous voilà !
Le jeu vous place dans la peau de Boki, une jeune femme-chat, qui se voit recevoir un cadeau plutôt inattendu de son oncle. Pas de bol, ce « présent » l’enverra dans un monde complètement différent et peuplé de créatures toutes plus hostiles les unes que les autres : le cyberespace.
Notre jeune héroïne va donc devoir se débrouiller seule afin de trouver la sortie de ce labyrinthe numérique. Pour notre plus grande chance, Boki a probablement dû apprendre à se battre en cours de maths « option Kung-Fu », puisque la belle possède de base une panoplie de mouvements déjà très étoffée.
Ce n’est pas tout, puisqu’en plus de savoir jouer des pieds comme une professionnelle, Boki se verra dotée du talent d’absorber l’essence des ennemis afin d’en copier les pouvoirs. Pratique ! Ainsi, et ce avant même l’écran-titre, vous vous retrouverez à dézinguer des monstres et autres robots dans un tutoriel qui donne le ton et vous fait passer un message : le jeu sera nerveux, dynamique et avec une cadence plus que rythmée.
On se retrouve donc à tirer un peu partout, sautant de plateformes en plateformes et volant çà et là les pouvoirs ennemis (avec possibilité de les combiner pour des attaques toujours plus dévastatrices).
Ce qui ne gâche rien, c’est que beaucoup d’éléments du décor, comme les plateformes ou les murs, sont destructibles. Ainsi, nous devons souvent composer avec le terrain qui se désintègre peu à peu avant de se reformer peu après.
Sobre, simple… Mais efficace !
Décrit comme cela, il est vrai que Copy Kitty peut sembler proposer un joyeux bordel. Il n’en est rien en réalité. Les palettes de mouvements de Boki, son inertie, ses aptitudes et le reste sont correctement dosés, à un point tel que le jeu félicite le côté « technique » du joueur. Plus vous serez skillé, et plus le jeu dévoilera ses qualités. Exigeant mais pas trop, technique mais surmontable : le titre jongle avec très peu de mécaniques, mais le fait bien !
D’une manière générale, Copy Kitty est un jeu indépendant, et cela se sent où que se posent nos yeux. Entendez par là que oui, ce n’est pas le jeu le plus beau de la terre ou avec l’OST la plus florissante, mais cela serait une erreur de bloquer sur ces aspects : le titre a tellement plus à offrir en terme de rejouabilité et de fun. De plus, les environnements sont assez variés (avec de beaux effets) pour faire oublier cet aspect « science-fiction ».
Ainsi, certains seront déçus par la direction artistique générale, peut-être trop futuriste, trop numérique, tandis que d’autres trouveront l’audace louable. Un point qui mettra tout le monde d’accord est le verrouillage des 60 FPS qui permettent de profiter pleinement des animations, explosions et autres effets graphiques dont regorge le jeu. Car il ne faut pas oublier que Copy Kitty, c’est surtout cela : des éléments non-stop sur votre écran.
Nous pourrions reprocher une absence de traduction française (le jeu est uniquement en anglais), mais rassurez-vous : le jeu n’est pas à faire pour son scénario dispensable, mais pour les mécaniques qu’il propose. Il est simplement dommage de ne pas bénéficier de traduction, ne serait-ce que pour bien comprendre les descriptions des aptitudes. Il ne faudra oublier non plus de modifier les commandes de jeu dès le début sous peine de perdre tout le sel technique du titre. Le top du top reste de jouer à la manette.
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