Ça y est, Criminal Girls 2: Party Favors, le jeu au PEGI 18 qui est interdit sur le sol Allemand est enfin disponible dans nos contrées européennes sur PS Vita depuis le 23 Septembre.
Vous aviez peut-être remarqué notre test de Criminal Girls : Invite Only qui nous avait laissé de bonnes impressions malgré des défauts qui étaient tout de même assez importants. Aujourd’hui, on passe au crible sa suite Criminal Girls 2: Party Favors qui est toute belle et toute neuve. A noter que cette fois-ci, ce n’est pas un portage d’un jeu PSP comme l’était le premier épisode.
Sommaire
ToggleOn reprend les mêmes et on recommence !
Criminal Girls 2: Party Favors nous fait penser dès la première minute de jeu à une sorte de reboot puisque l’aventure commence exactement de la même manière que dans Criminal Girls : Invite Only. Pourtant et peu à peu, on découvre que la trame scénaristique se voudra plus complexe, plus recherchée et bien plus intéressante.
Effectivement, vous incarnerez toujours un gardien de prison qui a ,cette fois-ci, perdu la mémoire mais on ne vous en dira pas plus sur le pourquoi du comment, forcément ! Bref, vous découvrirez donc sept nouvelles délinquantes que vous aurez à votre charge afin de les aider à ressusciter dans le monde des humains.
Et bien oui, vous êtes en direct des enfers tout comme dans le premier épisode et vous aurez la même mission : remettre dans le droit chemin les sept charmantes délinquantes. En effet, ces dernières ont toutes été envoyées aux enfers avant de commettre un crime et vous incarnez leur unique chance de trouver la rédemption. Ainsi, vous aurez la lourde tâche de les aider à changer afin qu’elles deviennent de gentilles jeunes femmes.
Néanmoins, vous allez vite découvrir que les créatures que l’on appelle Convict sont de retour et elles vont tenter une nouvelle fois de vous empêcher de grimper les étages des enfers. La grosse différence avec l’ancien épisode, c’est l’apparition d’une traîtresse dans vos rangs qui se trouve être elle-même une Convict ! On n’en dit pas plus mais ce qui est sûr, c’est que cela apporte une nouvelle profondeur au scénario et que cela rend l’aventure encore plus passionnante.
Criminal Girls 2: Party Favors offre une aventure plus… profonde ! Au niveau du scénario hein !
Autrement et on vous le précise tout de suite, il n’est pas utile d’avoir fait le tour du premier épisode pour comprendre le scénario ou quoi que ce soit d’autre. Criminal Girls 2: Party Favors propose un nouveau lot de délinquantes sexy au nombre de sept et ce, toujours pour faire un clin d’œil aux sept péchés capitaux. Ainsi, tous les personnages que l’on a pu rencontrer sont tous bel et bien nouveaux mais après, on vous laisse la surprise de voir si quelques visages familiers apparaîtront ou non ! Dans tous les cas, cela ne changera en rien l’expérience de jeu pour les petits nouveaux qui découvrent la licence.
Passons maintenant aux choses qui fâchent ! Et bien oui, on n’échappe pas à une localisation uniquement en anglais avec, certes, des voix japonaises mais bon, on aurait, comme d’habitude, préféré avoir droit à des textes en français… Dommage, comme toujours !
Concernant le chara-design des délinquantes ou héroïnes, c’est comme vous préférez, on doit avouer que l’on a une préférence pour celui de ce nouveau volet. Effectivement, elles sont, à notre goût, bien plus craquantes dans cette suite. Bon, on ne va pas se le cacher, celles du premier épisode étaient quand même très sympathiques aussi. Enfin, la recette apparence chibi utilisée pour les combats et l’exploration colle et fonctionne toujours aussi bien au soft et à son ambiance.
Après, notre jugement est probablement influencé par la qualité graphique qui change radicalement notre expérience de jeu. Effectivement, Criminal Girls : Invite Only était un portage d’un jeu PSP alors que Criminal Girls 2: Party Favors est un jeu PS Vita pur et dur. Ainsi, on se retrouve avec une modélisation des personnages soignée, des Art works dynamiques pour les scènes de motivation de toute beauté (on reviendra sur ce c’est) et enfin, des donjons plus colorés et on a même droit à des arrières-plans avec des éléments du décor qui bougent pour les combats… Cela peut vous sembler peu mais quand vous avez joué et terminé le premier opus, la différence est carrément flagrante et cela fait du bien pour nos petits yeux !
Retour dans les donjons des enfers
Criminal Girls 2: Party Favors reprend les bases du prédécesseur où l’on voit notre personnage en vue aérienne et où l’on se déplace dans les différentes zones des donjons à la recherche de coffres, de trésors cachés mais aussi pour faire avancer la trame principale.
Première nouveauté notable même si cela n’était pas choquant dans le premier épisode, l’apparition d’un bouton permettant de se déplacer plus vite ! Effectivement, on peut maintenant courir et arpenter les donjons plus rapidement. Néanmoins, le fait de piquer un sprint attire les ennemis et vous emmènera donc plus facilement dans des combats.
En dehors de cela, les joueurs de Criminal Girls : Invite Only ne seront pas dépaysés et on se retrouve avec des donjons assez similaires dans leur architecture. Le côté vraiment sympathique et qui fait du bien, c’est vraiment, comme on le disait, l’aspect graphique revu à la hausse. Bon, on est évidemment loin des productions triples A mais pour du J-RPG, c’est vraiment pas mal du tout.
En dehors de cela, les combats se déroulent toujours au tour par tour avec les quatre personnages participants qui sont représentés aux extrémités de l’écran de la PS Vita au format chibi. Les ennemis, quant à eux, sont au milieu et vous aurez le loisir de voir vos héroïnes attaquer avec de sympathiques petites animations.
La recette des combats fonctionnent toujours aussi bien et les développeurs ont décidé de garder le même procédé qu’auparavant avec un choix aléatoire de quatre actions, une par personnage, qui sont prédéfinies au hasard. Comme on le soulignait dans le premier opus, ce côté hasardeux était vraiment basé sur la chance et cela pouvait parfois poser problème ! Heureusement, plusieurs choses viennent gommer ce désagrément.
Tout d’abord, en utilisant un objet et en switchant l’un des persos sur le champ de bataille, cela vous permettra de changer les actions que vous pouvez effectuer. Enfin, l’option coaching que vous pouvez utiliser en appuyant sur carré permet de choisir une sorte de formation qui influera sur l’efficacité des personnages classés M ou S pendant quelques tours de jeu. De plus et comme vous l’avez compris, le coaching change aussi les actions que vous pouvez lancer. Bon, même si ce n’est pas miraculeux et qu’il y a toujours une part de chance dans les affrontements, cette fois-ci, on a un peu plus l’impression d’avoir le contrôle des personnages.
Ensuite vient le résultat des scènes de motivation dont nous parlerons plus en détails plus tard. Effectivement, réussir ces dernières permet de prendre des niveaux et de débloquer de nouvelles capacités passives comme la téléportation, la possibilité d’arrêter temporairement les rencontres d’ennemis ou encore, d’obtenir des sorts pour regagner des PV ou des MP après un combat. Mais ce n’est pas tout, cela permet surtout de débloquer des techniques de combat afin d’avoir un panel d’attaques plus important pour chacune des héroïnes.
Ainsi, la grosse différence, c’est qu’avant, lors de la prise d’un niveau suite à une séance de motivation, vous débloquiez seulement une capacité. Désormais, il y a un mini-arbre de compétences et ce dernier vous fera choisir entre deux capacités à chaque fois et c’est ici qu’intervient le système de S ou M dont on vous parlait un peu plus haut. Effectivement, selon le choix que vous faîtes, vous orienterez votre personnage plus ou moins vers les côtés M ou S. Les deux termes font office d’attribut et c’est ce qui désignera les personnages avantagés par le coaching.
Criminal Girls 2: Party Favors utilise merveilleusement les fonctions tactiles de la PS Vita
Comme d’habitude, les sept héroïnes à savoir la timide Kuroe, Lily, Yurine, Sui, Shinoa, Mizuki et Tsukasa auront des spécialités mais l’avantage de cet arbre, c’est de pouvoir les orienter vers des styles un peu différents et cela fait toujours plaisir de pouvoir varier les utilisations de personnage. Evidemment, avoir le choix entre deux possibilités ne changera pas le monde mais c’est une belle avancée depuis le premier épisode.
Comme auparavant, il n’y aura pas de loot, pas de possibilité de changer l’équipement des héroïnes et pas de craftage donc, pas de ville et bien évidemment, pas de tenue de combat à gogo à débloquer… C’est dommage de n’avoir, encore, pas privilégié le fan service à ce niveau. Car finalement, la seule manière d’évoluer résidera dans la prise de niveau suite à l’expérience des combats et à l’apprentissage de techniques par les scènes de motivation ou… dans les coffres ! Car oui, comme dans la première aventure, il y aura des coffres cachés qui renferment des techniques combinées entre personnages.
D’ailleurs, on vous parle de motivation depuis le début de ce test mais qu’est-ce que c’est ? Comme les filles du jeu sont des criminelles en quête de rédemption, il vous faudra les dompter. De ce fait, les phases de motivation vous permettent de dépenser des CM, l’argent du jeu, afin de rentrer dans une phase de jeu où vous devrez utiliser l’écran tactile pour torturer vos héroïnes. Bon, torturer est un bien grand mot, il s’agira surtout de mini-jeux où vous allez mettre des coups de cravaches, lancer des choses gluantes sur les filles ou encore, les nettoyer avec une brosse pleine de savon. L’art du SM quoi (rires) !
Le tout, avec des art works dynamiques de toute beauté comme on le disait un peu avant. La nouveauté ? C’est que vous pouvez désormais choisir entre l’utilisation de l’écran tactile OU utiliser des boutons normaux ! Effectivement, on avait reproché le manque de lisibilité des scènes de motivation et on peut dire que le tir est rectifié. De plus, on ne nous force plus à utiliser les zones tactiles arrière et avant de la console en même temps ce qui était une véritable prouesse à l’époque… A ce niveau, tous les défauts sont corrigés et on vous conseillerait presque de préférer l’utilisation de l’écran tactile qui s’avère plus intuitive et surtout, plus immersive ! (rires). Enfin, les art works ne seront désormais plus de simples plans fixes, mais plutôt à l’image d’un rail shooter, ils vous feront bouger sur divers plans qui seront plus ou moins coquins. De bons mini-jeux bien sympathiques donc !
Dernière chose sur la motivation et vous avez pu le remarquer avec la campagne de communication de ce Criminal Girls 2: Party Favors, on peut voir sur les art works plusieurs filles en même temps qui sont, comme d’habitude, dans des positions plus que suggestives. En somme, on se retrouve avec une dose de perversité décuplée qui fait, au final, bien plaisir puisque c’est un jeu qui assume pleinement ce côté-là.
PEGI 18
Vous l’avez donc compris, armé de son PEGI 18, Criminal Girls 2: Party Favors est encore une fois un jeu réservé à un public averti et il ne faut surtout pas le mettre entre les mains des féministes. C’est cliché, osé et pervers mais c’est la licence qui le souhaite et on peut dire que ce second opus s’en sort merveilleusement bien à ce sujet et qu’il tape encore plus fort que son prédécesseur. Pourtant, pas mal de points ont été changés afin qu’il soit localisé.
Effectivement, l’équipe de développement a été obligée de redessiner les art works du jeu, supprimer les dialogues entre notre personnage et les filles pendant les séances de motivation et enfin, puisque l’on en parle, le terme punir a aussi été changé par… motiver… Forcément, le sadomasochisme passe mieux comme ça (rires).
A défaut de ne pas être présent avec des tenues ou de l’équipement, le fan service est donc plus que présent et l’humour est à l’image de ce que proposait l’épisode un, c’est un vrai régal.
Criminal Girls 2: Party Favors assume et augmente encore l’aspect de sa perversité !
Pour ce qui est de la durée de vie, nous n’avons pas pu aller jusqu’au bout de l’aventure. Effectivement et contrairement à Criminal Girls : Invite Only, la difficulté a été revue à la hausse. Nous avons opté pour le mode normal au lieu de casual et contrairement à l’épisode un, les ennemis et les boss vont vraiment s’opposer à vous et si l’aspect chance des capacités est toujours présent, l’arrivée du coaching apporte un bon vent de fraîcheur et une obligation de réflexion. C’est donc une bonne chose.
Enfin, on remarque que du côté des quêtes annexes, il y a toujours celles des souhaits des délinquantes. Chacune d’entre-elles en possède quatre et forcément, cela rajoutera toujours du temps de jeu pour tout ceux souhaitant toutes les réussir. Concernant les différentes fins ou ce genre de choses, nous reviendrons immédiatement apporter une MAJ à ce test. Pour le moment, je dois faire du level up mais rassurez-vous, l’avantage de Criminal Girls, c’est qu’entre dix ou vingt combats, on pourra… on devrait même dire, on devra motiver les filles ce qui est… loin d’être une corvée (rires).
Pour finir avec l’ambiance musicale, on se retrouve avec des morceaux de Criminal Girls : Invite Only, notamment le thème de l’infirmerie, et encore une fois, l’ensemble des musiques est vraiment qualitatif et elles restent assez facilement en tête.
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