Dark Rose Valkyrie est le nouveau né des studios Compile Heart et il faut avouer qu’après avoir testé Lost Dimension, nous étions impatients de voir comme ce nouveau jeu allait gérer un système du même genre.
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ToggleSFV, au rapport (non, on ne parle pas de Street Fighter V…)
Après Megadimension Neptunia VII, ou encore Fairy Fencer F et son édition ultime appelée Fairy Fencer F : Advent Dark Force, on savait que Compile Heart avait quelques problèmes avec ces jeux pour assurer un rythme équilibré et on se souvient encore des phases pénibles où l’on se retrouve avec un seul personnage dans le groupe… Des passages bien désagréables, il faut l’avouer. Alors, avec Dark Rose Valkyrie, on est carrément surpris et ce, dès les premières heures de jeu.
Effectivement, le rythme est parfaitement équilibré tout au long du jeu entre phases de dialogues façon visual novel, exploration et combats. Même dès les premières minutes, l’histoire s’enchaîne en nous mettant directement dans le vif du sujet et le tout, avec un max de personnages jouables dès le départ. Bref, cela fait du bien, il y a pas à dire et on voulait le signaler dès les premières lignes de ce test.
Cela étant dit, Dark Rose Valkyrie vous met dans la peau d’Asahi Shiramine, un jeune lieutenant qui porte le titre d’Ultimate Begginer’s Luck ou, en français, l’ultime chance du débutant ! Est-ce que ce titre serait un clin d’œil à la franchise Danganronpa et à ses étudiants Ultimate ? Bonne question. Asahi se retrouve donc muté au quartier général ACID (Anti-Chimera Interception Division) qui se trouve au Japon.
Cette unité a été nommée afin d’éradiquer les Chimera. Ces drôles de bêtes sont arrivées en 1929 et il s’agit plus précisément d’un vilain virus qui transforme les gens normaux en des créatures monstrueuses et inhumaines, les Chimera. La maladie a ravagé 3% de la population dans le monde et le Japon a décidé de fermer sa nation du reste du monde et de former l’organisation ACID pour combattre les fameuses Chimera. Dans cette dernière, une unité voit le jour, elle porte le nom de Special Force Valkyrie (SFV) et c’est vous, Asahi Shiramine, qui avait été muté à l’ACID pour vous occuper de cette dernière.
Ainsi et très vite, vous ferez la connaissance de Ai Yakumo, Luna Ichinomiya, Yue Hiiragi, Amal Franson, Coo Franson, Naoyuki Kazami et Kengo Shinohara. Le problème est qu’au bout de quelques heures de jeu, vous apprendrez qu’il se peut qu’il y ait un traître dans votre groupe… Nous n’en dirons pas plus pour éviter de gâcher le suspens mais sachez que ceux-ci sont générés d’une manière aléatoire et qu’ils dépendent de vos choix et de vos affinités.
Effectivement et dès la première seconde de jeu, un questionnaire varié vient vous sonder afin de mettre à plat votre caractère. A noter que les questions changent à chaque fois aussi. De plus, vous pourrez passer du temps avec les membres de votre escouade et il faudra répondre à leurs questions et interrogations afin de marquer des points et gagner de l’affinité avec eux… Tous ces éléments-là font partie des choses qui vous définir le déroulement de votre partie… Ainsi, vous comprenez bien que la durée de vie est assez conséquente si vous souhaitez recommencer le titre en new game plus et essayer de « changer de traître », voire d’obtenir les true ending… Le ton est donc donné et au cas où on ne l’aurait pas précisé, la durée de vie du premier run promet également d’être longue tout comme les titres habituels du studio Compile Heart… Du très bon à ce niveau. D’ailleurs et on vous le conseille si vous êtes habitués aux jeux du genre, il faut commencer votre première partie en mode Hard ! Cela vous permettra de profiter pleinement du gameplay que l’on vous détaillera un peu plus bas.
Shakespeare, au rapport !
Allez, on rassure tout de suite les puristes, le japonais est bien présent pour les voix et ce, afin de nous faire profiter des excellents dialogues… Malheureusement et vous l’avez compris, la moins bonne nouvelle, c’est qu’une nouvelle fois, Dark Rose Valkyrie est intégralement sous-titré en anglais balayant la langue de Molière d’un coup de balai…
Pourtant, Dark Rose Valkyrie propose un large panel de personnages et même si nous avons eu l’impression qu’il y ait moins de lignes de dialogues que d’habitude, celles-ci sont bien évidemment ultra-importantes ! Effectivement, le scénario est assez riche en rebondissements et les nombreuses séquences de discussions avec vos camarades sont vraiment intéressantes puisque chacune d’entre elles vous demanderont un choix à faire ce qui pourra faire plaisir à votre interlocuteur ou au contraire, le décevoir. Le tout, afin de faire grimper les étoiles qui représentent l’affinité que vous avez avec eux dans le menu.
Cela étant dit, l’histoire est propulsée très rapidement ce qui rend difficile l’attachement direct aux personnages. Néanmoins, le chara design est vraiment réussi et on retrouve bien là la patte artistique signée Compile Heart et vous trouverez rapidement votre petit(e) préféré(e). Les caractères sont donc divers et variés et chacun des personnages trouvera sa place au cœur du scénario tout en nous donnant quelques révélations par ci par là sur leur position dans toute cette histoire… Vous l’avez compris, il est difficile de savoir qui est le(s) traître(s). On notera au passage que l’on doit le scénario à Takumi Miyajima et le chara design à Kosuke Fujishima, deux personnes reconnus pour leur travail sur la franchise Tales of.
S’il est donc important de nouer des liens solides avec vos camarades, l’histoire débloquera au bout d’un moment les « interviews« . Ce système est le moyen qui vous servira à déterminer qui vous ment et vous trahira. Vous aurez un nombre limité de questions possibles à poser à vos camarades et vous devrez comparer les réponses de chacun, trouver les contradictions et ainsi, lever le voile sur le menteur qui est le potentiel traître. Bref, une fois vos questions posées, vous pourrez comparer les réponses et sélectionner quatre éléments qui ont attiré votre attention ce qui permet en fait de définir l’identité du félon. On peut donc poser les questions à un même personnage, faire un peu tout le monde ou encore, en poser qu’une seule à chacun d’entre eux… Libre à vous de gérer vos interviews… Le vrai terme serait plutôt interrogatoire me direz-vous…
Bon, pour éviter que les p’tits malins ne rechargent leur partie après s’être rendu compte de ne pas avoir trouvé le bon coupable, Dark Rose Valkyrie ne vous laissera pas savoir si vous avez fait le bon choix tout de suite. Effectivement, ce n’est qu’à la fin de la prochaine interview que vous découvrirez si vous aviez vu juste à la précédente… En même temps, vous obtiendrez aussi votre récompense sous forme d’argent, d’objets ou d’autres éléments.
Au final, le seul aspect négatif réside probablement dans le fait du risque de voir l’un de vos personnages préférés être finalement le traître et ainsi, le voir partir de votre équipe. Après, c’est le jeu et on aime ou on n’aime pas. Sachez tout de même que les développeurs ont bien compris que certains pourraient parvenir à découvrir qui pourrait être le traître et de ce fait, le jeu s’est vu intégrer habilement un système de changement de personnalité… On n’en dira pas plus mais c’est une excellente idée.
Côté graphisme, outre la direction artistique très sympathique, il est clair que l’on reste dans du Compile Heart qui peine encore à user de la technique de la PlayStation 4. Néanmoins et si vous êtes un amateur de J-RPG, le problème est vite gommé d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’une production triple A. Néanmoins, on notera un effort de Compile Heart a vouloir proposer un monde semi-ouvert avec, en plus des donjons habituels, un véritable monde à explorer.
Qu’on se le dise, ce n’est encore pas la technique qui brillera de mille feux mais vous aurez l’occasion de parcourir le monde par vous-même en plus de trouver de très nombreux téléporteurs afin d’éviter de faire de pénibles allers-retours. Un élément vraiment appréciable qui rend la réalisation des quêtes annexes beaucoup plus intéressantes mais nous reviendrons sur ces dernières. Bref, cela étant dit, l’open world a posé UN problème…
En effet, lorsque vous êtes sur la carte du monde, vous vous déplacerez sur les routes mais vous aurez aussi l’occasion de sortir des sentiers battus et de vous promener dans l’herbe ou dans l’environnement. Le problème ? C’est que dans ces zones « sauvages », la camera devient aérienne et notre héros ainsi que les monstres ennemis deviennent tout petits… Il faut savoir que lorsqu’un monstre vous a repéré, il vous fonce dessus et avec cette vue hasardeuse, on se fait souvent prendre par surprise ce qui est tout bonnement énervant… A cela, on rajoute des arbres par ci par là venant obstruer la vue et on a la cerise sur le gâteau…
Du côté des donjons, la caméra fera également des siennes lorsqu’un ennemi nous cible et donner le coup d’épée pour le prendre par surprise relèvera de l’impossible et on finira une nouvelle fois attaqué par surprise… Car oui, dans Dark Rose Valkyrie, les ennemis sont visibles à l’écran et il faut les toucher avant qu’ils ne vous foncent dessus pour espérer obtenir un avantage. Si le jour, ceux-ci sont en faible nombre sur la carte du monde ou dans les donjons, dès que la nuit tombe, les Chimera apparaissent en masse et il y en a même des nouvelles terrifiantes et surpuissantes… Attention donc à l’endroit où vous vous promenez puisque le jeu gère un cycle jour et nuit et également la durée de l’aventure… Effectivement, on remarque directement que dès qu’un jour passe, le compteur de jour augmente.
Enfin, que ce soit la carte du monde ou les donjons, on n’échappe pas aux murs invisibles qui nous empêchent de passer à certains endroits sans trop de raison. Au-delà de ça, ce n’est pas vraiment un gros problème et on appréciera rapidement l’architecture des différentes zones qui promettent des heures d’exploration. Dans ceux-ci, vous pourrez sauter, grimper, ramper ou encore casser des objets vous bloquant le passage. Le jeu Compile Heart n’échappe pas non plus à sa marque de fabrique habituelle vous invitant à ré-explorer les donjons. Effectivement, il y aura des objets et des récompenses cachés un peu partout et vous ne pourrez parfois pas casser certains éléments pour récupérer un objet. De plus, il y a des sphères lumineuses appelés les « Lost Item » et pour récupérer les récompenses à l’intérieur, il faut avoir le niveau de résonance adéquat… Une occasion de plus de retourner en exploration pour celles et ceux visant le 100%.
Déjà-vu ?
Musicalement parlant, dès les premières minutes de jeu, la comparaison est immédiate… Les thèmes musicaux nous rappellent fortement ceux de Fairy Fencer F et rassurez-vous, c’est en bien ! En effet, chaque thème est agréable à l’écoute et certaines mélodies restent immédiatement dans nos esprits. Une réussite musicale une nouvelle fois et une empreinte de plus laissée par Compile Heart pour animer nos playlists musicales.
Cela étant dit, – et nous n’en avons même pas encore parlé -, le gameplay reprend divers éléments de Fairy Fencer F, les jeux Neptunia ou encore, d’Omega Quintet afin de proposer son propre genre. Ici, ce sont des équipes de quatre personnages que l’on compose pour prendre part aux combats face aux Chimera. Vos personnes sont prédisposés sur le terrain d’affrontements et pour varier leurs positions, il suffira de débloquer par la suite de nouvelles formations. Certaines apporteront des effets bénéfiques tandis que d’autres viendront par exemple booster votre vitesse au détriment de vos dégâts. Il est ainsi vraiment possible de personnaliser son style de jeu.
En plus de cela, si Dark Rose Valkyrie semble, au premier abord, être un J-RPG au tour par tour, il propose sur la gauche de l’écran la barre indiquant l’ordre des tours des personnages. Ainsi, un personnage qui a beaucoup d’agilité jouera plus souvent qu’un héros qui en a peu. De plus, se faire attaquer ou attaquer un ennemi permet de bloquer son avancée dans la barre de tour ce qui permet de le ralentir considérablement.
Tout le gameplay reposera sur cette fameuse barre qui permet de gérer les tours d’action des personnages. La barre est composée de plusieurs niveaux, celui vous permettant de définir une action puis ensuite, il y a les niveaux de ces fameuses actions. En effet, une action de niveau un est moins efficace qu’une de niveau quatre ce qui veut dire que vous mettrez plus de temps pour envoyer les coups ou les compétences les plus puissantes.
Effectivement, chaque objet, compétence ou combo d’attaque est doté d’une mention Lv.1, Lv.2, Lv.3 ou Lv.4 afin d’apporter l’équilibre du gameplay. Un système qui marche extrêmement bien et qui rend les combats très dynamiques mais que sont les combos d’attaques ?
Au fil des niveaux que vous prenez, vous gagnerez des points à répartir dans les diverses caractéristiques (skill, force, agilité etc.) et ceux-ci pourront libérer des skills et des compétences. Si certaines techniques s’activent pendant un combat pour laisser libre cours à une petite animation avec une puissante attaque, d’autres se placent dans les combos d’attaques. Un peu comme Neptunia ou Fairy Fencer, vous allez pouvoir créer des combos de coups en plaçant des skills en tout genre. Certains fonctionneront extrêmement bien entre eux et il faudra faire en sorte de créer les combos les plus efficaces avec les skills qui se combinent le mieux entre eux. Pour cela, comme d’habitude avec Compile Heart, vous aurez trois combos de skills que vous pourrez créer et ils correspondront en combat aux touches croix, triangle et carré. A noter qu’au début du jeu, vous aurez une certaine limite de points par personnages et que les skills les plus puissants sont dotés d’un nombre important de points. Ainsi, au fil des niveaux, cette limite augmentera et vous pourrez créer vos meilleures compositions de coups.
Vos ennemis disposeront d’une barre de vie, d’une barre de garde et enfin, parfois de parties de corps destructibles qui permettent de les affaiblir mais aussi d’obtenir des objets bien précis. Parvenir à effectuer un combo avec vos personnages et à briser intégralement la garde de votre ennemi permet de déclencher une attaque EX, une side attack ou encore, une additionnal attack. De quoi faire vivre un enfer à vos ennemis et dépasser facilement et très rapidement des combos de coups dépassant les 300 hits en début de partie.
Les side-attack et les additionnal attack se déclenchent en fonction des points TP (points techniques) que vous possédez. Cela permet de prolonger les combos et les additionnal attack permettent même de pouvoir lancer une attaque générale avec un combo ravageur sur tous les ennemis en appuyant sur la touche carré ou sur un seul ennemi avec le bouton triangle. Enfin, lorsque les ennemis vous attaquent, vous pouvez choisir d’utiliser les TP pour vous défendre en appuyant rapidement sur le bouton carré quand on vous le propose.
Les TP servent également à activer la capacité Ignition qui entoure le personnage qui l’active d’une aura rouge. Cela a pour effet de booster les habilités du personnage pour trois tours et selon le nombre de TP utilisé pour vous transformer, d’autres effets bénéfiques seront ajoutés. Dernière chose à savoir sur les TP, ils se gagnent en attaquant, en recevant des dégâts et en éliminant un ennemi. Vous pouvez en stocker un maximum de trois et d’un combat à un autre, vous ne pouvez en conserver qu’un seul.
Plus tard dans le jeu, vous débloquerez le mode Overdrive. Celui-ci s’active à l’aide des fameux TP et pendant que vous êtes en mode Ignition. Pendant trois tours également, l’Overdrive vous met dans un état de folie avec une très forte augmentation de vos caractéristiques ! Le tout, en changeant votre couleur de cheveux rien que pour le style… ou presque mais la raison, vous la découvrirez par vous-même !
Néanmoins, la puissance a un coût ! En effet, au bout des trois tours, vous perdrez un tour de jeu et cette transformation vous fatiguera énormément… Car oui, Dark Rose Valkyrie gère aussi un système de fatigue… Les dégâts reçus ou actions effectuées, l’Overdrive et les personnage mis K.O sont les éléments remplissant la jauge de fatigue. Une fois pleine, le personnage ne peut plus utiliser les Arts (Techniques) et il faudra rentrer au camp se reposer ce qui aura pour effet de faire défiler le nombre de jours représentant votre aventure. A noter au passage que les Arts s’apprennent au fil des niveaux ou via des objets récupérés. Ceux-ci permettent d’effectuer de puissantes techniques qu’elles soient solo ou en coopération. Il en existe un large panel grâce aux différentes armes que vous utilisez. Effectivement, en tant que Special Force Valkyrie, vous disposez d’un armement de folie pour tuer de la Chimera.
La (huh) personnalisation (huh) fait son (huh) rapport (huh)
Outre l’équipement pour vous protéger ou encore les accessoires vous offrant des résistances ou un boost de caractéristiques, vous allez pouvoir customiser l’armement que vous portez. Bref, tout d’abord, sachez que les armes portent le nom de code TCS (Tactical Combat System). Elles sont immenses, impressionnantes et nous rappellent, forcément, l’univers de God Eater. Cela étant dit, celles-ci peuvent être améliorées au centre de développement en échange de Marks (argent du jeu) et de matériaux. A cela, on ajoute la possibilité de les équiper de différentes pièces venant améliorer leurs capacités.
Votre TCS est également multifonction et vous pouvez équiper dessus quatre types d’armes à savoir : missile, bouclier, sniper et compartiment principal qui vous permettra d’utiliser un fusil d’assaut, un fusil à pompe ou une mitraillette, tout dépend le personnage et vos envies. Il est possible de développer vos nouveaux joujoux une nouvelle fois au centre de développement en échange de Marks et de matériaux.
Autre élément de gameplay, la solidité de vos vêtements ! En effet, les costumes ont leur propre jauge de durabilité et à force de prendre des coups, ils vont finir par se déchirer et s’il y a un premier seuil où il vous restera encore un peu de tissu sur le corps, arrivé à zéro, ils se déchireront en lambeaux. Sachez tout de même que les habits vous font profiter d’une protection supplémentaire et que vous pouvez les réparer ou les améliorer pour qu’ils résistent plus longtemps à la base en échange de Marks. Enfin, il est possible de débloquer de nouvelles tenues et accessoires cosmétiques au fil du temps afin de ravir les amateurs de fan service. A noter également la présence de sympathiques art works dans le jeu pour accentuer cet aspect.
Bref, vous l’avez compris et on peut le dire, le gameplay est donc au poil et il faudra se la jouer stratégique avec tous les éléments cités plus haut. Sachez également qu’il y aura au programme des attributs élémentaires, des effets de statuts bénéfiques et nocifs, l’utilisation de divers objets, un mode Berserk pour les ennemis proches de la mort, une possibilité de switcher avec les personnages restants à l’écart en garnison et enfin, une possibilité avec la touche R1 d’accélérer les tours de jeu. Pour le dernier point, ce sont les moins patients qui l’apprécieront et cela permet de faire passer, par exemple, vos combos dépassant les 500 hits en une fraction de seconde…
Avant de passer à un autre sujet, on notera une petite incohérence qui a dû passer entre les mailles du filet. Effectivement, lors d’un overdrive, lorsque vous parviendrez à briser une garde et à activer l’effet additionnal attack, vous remarquerez que l’affichage montre vos héros en mode normal avant de repasser à la vision classique du combat avec vos personnages de nouveau transformés… Assez surprenant…
Autre problème qui a également dû passer au travers des tests, la respiration des personnages… Que c’est énervant d’entendre le même bruit huh tous les cinq pas que nos personnages font avant, finalement, qu’ils disent une petite phrase… On a beau avoir essayé de changer de personnage leader, ils font tous leur petit bruit agaçant et on se demande vraiment comment les développeurs ne se sont pas rendus compte que cela pouvait énerver… Ainsi, vous comprenez mieux le titre du paragraphe, non ? Un enfer…
La base dans un J-RPG
Pour parler avec les membres de votre escadron et peaufiner vos relations ou encore, dépenser vos Marks au centre de développement, c’est en direct de la base militaire Ichinomiya que cela se déroulera. La bâtiment est composé de plusieurs étages et vous ne l’explorerez pas par vous-même, vous aurez tout simplement une vision du dessus et les gâchettes vous serviront à passer d’un étage à un autre.
C’est à la salle des commandes que vous pourrez accepter les missions principales mais aussi les secondaires. Pour les annexes, celles-ci seront principalement de l’extermination de monstres, un loot d’un objet en particulier, une analyse d’ennemi ou encore, de la sécurisation de zones sur la carte du monde. Rien de fou mais ce sont des éléments que maîtrisent parfaitement Compile Heart et qui viennent énormément booster la durée de vie du soft. En plus de cela et comme on le disait en début de test, la disposition des différents téléporteurs permet une navigation simple et efficace qui rend les allers-retours tout à fait supportables. Dans tous les cas, entre le fichier Chimera, la mini-carte et les différents éléments pour vous indiquer qu’il y a un objectif à tel ou tel endroit, nous ne sommes jamais vraiment perdus.
La carte du monde abritera aussi quelques missions annexes, – en plus de divers objets -, et il sera question par exemple de sécuriser une zone de toutes les Chimera présentes autour de l’objectif. A noter que bien souvent, il faut s’occuper aussi bien de celles qui apparaissent de jour comme de nuit. D’autres missions vous inviteront aussi à sécuriser un bâtiment de garnison ! Vaincre les ennemis l’attaquant permet ensuite de rendre accessible l’endroit.
Concernant les récompenses, vous obtiendrez des Marks et des objets mais aussi, des médailles et des PP. Les médailles vous permettront de débloquer des éléments fan service comme des nouvelles tenues et éléments cosmétiques, de nouvelles attaques en coopération, de l’équipement à développer au centre ou encore, des skills, des arts et des combos EX. Concernant les PP, il s’agit des points à dépenser lors de la prise d’un niveau pour augmenter encore plus vos caractéristiques.
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