Véritable annonce surprise du studio Tequila Works il y a quelques mois, ça y est, Deadlight : Director’s Cut est enfin de sortie dès aujourd’hui, soit le 21 Juin ! Etant la seule production à l’heure actuelle du studio qui planche aussi sur un certain Rime, le survival-horror du studio Tequila Works est-il un portage en bonne et due forme sur PC, PS4 et Xbox One ?
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ToggleRandall Wayne à la recherche de sa famille !
Une fois que l’on commence ce Deadlight : Director’s Cut, le soft donne clairement le ton avec une cinématique tout en comics fort bien réussie, et à noter que vous en aurez vraiment pas mal dans ce jeu, et cela donne au passage sa propre identité au soft de Tequila Works.
L’histoire nous place à Seattle en 1986 où une mystérieuse épidémie touche le monde entier, et nous incarnons justement Randall Wayne, qui en compagnie d’autres survivants, aura pour but, dans premier temps, de survivre mais aussi de retrouver sa femme et sa fille Shannon et Lydia, toutes les deux mystérieusement disparues.
Deadlight revient dans une version remise à goût du jour !
Voilà ce à quoi vous devrez vous attendre dans Deadlight : Director’s Cut qui se dote d’un scénario de série Z au premier abord, mais avec néanmoins le personnage de Randall Wayne qui en deviendrait presque attachant et doté d’une psychologie assez intéressante. En revanche, force est de constater que même si la trame scénaristique parvient notamment sur la fin à nous surprendre un poil, cette dernière reste hélas relativement générique et surtout clichée, de même pour les personnages. Malheureusement, on ne pouvait que s’y attendre pour un jeu mettant en scène des zombies – bon, par contre, dans le titre, les zombies s’appellent bizarrement des ombres, faisant référence en fait à leur perte d’humanité du fait de leur contamination -.
Enfin, on pourra notamment constater qu’en dehors du scénario, Deadlight : Director’s Cut s’offre néanmoins un background sympathique, en plus d’une ambiance assez pesante et sombre qu’on se le dise.
Il faut échapper aux putréfiés !
Comme vous pouvez forcément l’observer sur les images de ce test oui, la production de Tequila Works prend logiquement la forme d’un jeu de plateformes et d’action en 2D, avec au passage un petit effet de profondeur de bonne facture au niveau des arrières-plans.
Tout ce qui vous attendra dans ce Deadlight : Director’s Cut, ce sera premièrement des phases de plateformes, avec un gameplay de ce côté-là plutôt efficace, mais aussi punitif si vous vous ratez dans vos sauts ou prises. Par contre, des imprécisions par moment assez flagrantes viennent gâcher le tout, mais surtout quelques lourdeurs au niveau des sauts du personnage, ce qui pourra clairement gêner au début.
Deuxièmement, vous aurez également des gunfights contre des putréfiés, avec quelques passages où vous devrez faire preuve d’intelligence en comptant forcément vos munitions car les ombres seront assez nombreux c’est un fait. La visée reste quand à elle assez précise, et à savoir qu’au long du jeu, vous aurez à disposition une hache de pompier pour le corps à corps – avec une barre d’endurance qui bridera vos coups comme pour le sprint ou encore quand vous vous agrippez aux câbles électriques -, ainsi qu’un lance pierre, pistolet et fusil à pompe pour les armes à feu.
Déjà, le nombre d’armes est assez faible mais cela reste justifié pour donner un petit côté survie réaliste et il est logique de ne pas trouver énormément d’armes. Mais en fait, le véritable problème de ce Deadlight : Director’s Cut n’est pas forcément son gameplay – qui manque de nouveautés flagrantes dans cette version d’ailleurs car les animations et le gameplay restent à l’identique de l’original -, mais plutôt sa progression, fortement hachée. En effet, il se trouve que par le fil rouge du scénario, vous serez parfois dépouillés de vos armes pour les retrouver après, et ainsi de suite… C’est vraiment pénible, et vous devrez dans ces moments-là courir pour ne pas vous faire manger par ces putréfiés quand vous êtes dépourvus d’armes.
Dernière chose à préciser, votre personnage disposera également d’une barre de vie découpé en trois, et à chaque fois que vous vous faites toucher, vous en perdez une, et vous devrez trouver dans les niveaux des kits de soin pour vous soigner. Vous trouverez aussi en fouillant un petit peu des pages de journaux, des améliorations d’endurance ou de santé, et autres secrets à déverrouiller.
Un portage supra fainéant, sérieux ?!
En plus d’un gameplay qui n’a pas sensiblement changé, que pouvons-nous finalement attendre de cette version Director’s Cut ? Et bien, mis à part le mode survie sur une seule pauvre map et se jouant uniquement en solo et puis le mode histoire se terminant en seulement trois ou quatre heures de jeu en fonction de votre façon de jouer, pas grand-chose.
Pour faire simple, ce portage de Deadlight nous donne franchement l’impression que les développeurs se sont reposés sur leurs lauriers, notamment graphiquement. Alors si l’aspect artistique vraiment très sombre et efficace du jeu original reste le même, nous nous devons de souligner que ce portage est EXACTEMENT le même que la version originale, mis à part à la rigueur quelques petits effets de lumière retravaillés mais au delà de ça, c’est vraiment tout ! Avec un poil d’aliasing et un moteur graphique pas vraiment amélioré qui commence sérieusement à être plus qu’archaïque, on se demande si les développeurs ont vraiment revu leur copie… D’autant plus que le jeu souffre toujours de légers bugs de collision, comme l’original qui plus est… Vous l’aurez compris, techniquement, c’est un jeu de 2012 sans vraiment une véritable refonte, et heureusement que Tequila Works n’a pas appelé le soft Deadlight Remastered, car cela serait plutôt mal passé… On pourra au moins remarquer que les cinématiques en Comics passent pour le coup en 1080p, ce qui est plutôt chouette étant donné leur qualité.
Bon, l’ultime domaine, à voir avec vous, c’est quand même la bande-son. Bon, le tout n’a pas été retravaillé forcément, mais les doublages V.O. sont une grande force de Deadlight : Director’s Cut, en plus d’une bande-son collant parfaitement avec l’ambiance !
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