En ce mois de novembre, s’il y a bien un jeu que les joueurs ont attendu avec impatience, c’est Death Stranding. La nouvelle licence de Kojima a été annoncée on le rappelle dès l’E3 2016 et un trailer qui intriguait déjà. Par la suite, les nombreuses bandes annonces laissaient une fois de plus planer le doute sur l’histoire du jeu, que pas mal de personnes avaient toujours du mal à saisir, production made in Hideo Kojima oblige.
Mais ça y est, Death Stranding est enfin de sortie depuis le 8 novembre dernier sur PS4, et avec cette fois-ci la possibilité d’y voir plus clair sur l’histoire et le background du jeu. Du coup, l’attente et tout l’engouement autour de Death Stranding en valait-elle la chandelle ? Avons-nous droit à un nouveau chef d’oeuvre de la part de Kojima ? A noter que ce test est garanti sans spoiler majeur.
Conditions de test : Nous avons terminé toutes les missions principales de Death Stranding en environ 30h de jeu, en sachant qu’il restait un paquet de commandes annexes à terminer. Le jeu a été joué en mode normal, et testé sur PS4 Pro. En interne, d’autres membres de la rédaction ont pu tester le jeu sur PS4 standard. Nous avons également livré bon nombre de paquets supplémentaires, comme l’atteste la durée de vie assez importante du titre.
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ToggleUn monde ravagé par le Death Stranding
Le premier gros morceau de Death Stranding, c’est sa partie narrative que l’on va tenter d’expliquer sans le moindre spoil. Grosso modo, le titre de Kojima Productions nous fait endosser le rôle de Sam Porter Bridges, un « porteur » qui n’est autre qu’un livreur ni plus, ni moins, pour la société Bridges. Dans un monde dévasté par l’événement Death Stranding et peuplé d’échoués, notre protagoniste aura la lourde tâche de reconnecter l’Amérique, et ainsi espérer y sauver l’humanité toute entière.
Globalement, c’est comme ceci que nous pourrions raccourcir l’histoire de Death Stranding qui finalement, est un peu plus complexe que ça. En effet, tout le fil rouge du soft se dote également de sous-intrigues intéressantes à suivre, et qui étoffe de manière plus significative la narration. Alors bien sûr, on pourra lui reprocher tantôt quelques petites facilités d’écriture qui rendent le jeu un peu prévisible. Néanmoins, l’histoire de Death Stranding est à la fois envoûtante, peuplée de mystères, dotée de scènes particulièrement émouvantes mais surtout, de rebondissements.
S’il y a aussi une chose à mettre particulièrement en avant, ce sera fatalement le casting cinq étoiles proposé par Hideo Kojima. Très clairement, la plupart des personnages que ce soit Deadman (Guillermo Del Toro), Mama (Margaret Qualley, que l’on a aperçu récemment dans Once Upon A time in Hollywood), Sam (Norman Reedus), Fragile (Léa Seydoux), ou encore le mystérieux vétéran de guerre incarné par Madd Mikelsen, ces derniers ont un acting de qualité, et ne font que sublimer avec brio toute l’histoire déjà captivante de base.
Là où Kojima excelle et nous en met plein les mirettes, c’est cette mise en scène du tonnerre. On ne va pas se le cacher, chaque plan, chaque cinématique, tout est parfaitement maîtrisé, et on retrouve inévitablement la patte Kojima, qui excellait déjà auparavant sur les Metal Gear Solid en matière de mise en scène. On ressent ce côté cinématographique qui ne fait que sublimer le jeu, et les nombreuses scènes cinématiques comme le faisait si bien MGS. On retrouvera également un humour à la Kojima particulièrement efficace et avec plein d’easter eggs, comme sur un MGS.
Honnêtement, très peu de fausses notes à accorder au scénario malgré quelques petites zones d’ombres qui règnent encore. Et pour continuer sur les notes très positives, il y a cette direction artistique et ce background travaillé. On connaît le chic que Kojima a pour nous proposer systématiquement des univers singuliers, et c’est ce qu’a réalisé le bonhomme avec brio sur Death Stranding. Du surnaturel en passant par le mystérieux et la science-fiction, ce pot-pourri fonctionne bougrement bien.
Même si l’univers comme la narration mettent du temps à se mettre en place, c’est pour construire derrière un background solide et cohérent. Nous aurons également des personnages aussi attachants et avec un passé fort. Les décors présentés sous la forme d’une Amérique totalement dévastée sont diablement détaillés, variés, et nous dépaysent totalement. Car Death Stranding, c’est avant tout un long périple qui nous fait voyager, et c’est ce que l’on ressent tout au long du jeu. Chapeau bas à Kojima pour avoir créé un background diablement immersif et accrocheur.
Vis ma vie de livreur
Si l’univers et la narration sont qualitatifs malgré de petites facilités d’écriture pour souligner ce point, le gameplay risque quant à lui de diviser. Grossièrement, le jeu nous place aux premiers abords en face d’une simulation de livraison ni plus, ni moins. Attendez-vous donc à faire pas mal d’allers-retours, car pratiquement tout le long du jeu, vous aurez des livraisons à faire à droite à gauche à divers centres de distribution ou villes relais. Et une fois cela fait, Sam sera amené à reconnecter chaque relais.
Ce sera clairement le point qui risque de faire jaser certains joueurs qui s’attendaient à autre chose mais à un moment, il faut bien accepter un genre de jeu nouveau. De surcroît, les gamers devront aussi s’habituer à la maniabilité tantôt lourde de notre personnage, et des déplacements aux faux airs d’un Metal Gear Solid. Cependant, malgré cette maniabilité surprenante au début, on finit aisément par s’y accommoder, et à l’oublier instantanément pour y prendre son pied.
Ceci dit, le gameplay proposé par les p’tits gars de Kojima Productions est plus profond qu’il n’y paraît. En effet, chaque livraison aura un poids plus ou moins conséquent, et vous devrez forcément trouver l’équilibre sur la commande que vous allez porter, mais aussi les autres marchandises que vous aurez sur vous.
Car oui, vous devrez faire attention à votre limite de poids des marchandises, et il faudra redoubler de vigilance car si vous portez trop de choses, cela influencera votre équilibre quand vous marchez. De ce fait, il faudra en permanence maintenir les deux gâchettes arrière pour maintenir l’équilibre, et éviter de se casser la figure, tout faire tomber, devoir tout ramasser, et surtout surveiller l’état de la marchandise qui peut s’abîmer à vue d’œil.
Bien entendu, sachez qu’il y aura pas mal d’autre éléments à prendre en compte, comme la jauge d’endurance, ou encore les différents outils pour vous aider à progresser dans votre voyage peuplé de livraisons. Tout ne sera pas une promenade de santé, et les dangers pourront venir de Mère Nature, de vous-même si vous portez trop de choses, voire des échoués ou camps de mules qui rôdent tels des requins.
D’ailleurs, les conditions météo ont aussi un impact sur le gameplay. Effectivement, le vent, la pluie voire la neige sont des éléments à prendre à compte, dans la mesure où ils peuvent littéralement défoncer votre marchandise à petit feu. C’est à ce moment-là que le côté construction du jeu prend tout son sens. Via un système de crafting à base de ressources mises à disposition sur les divers centres de distribution voire relais, vous aurez la capacité de crafter différents éléments comme des ancres d’escalade, des échelles, des constructeurs portables et j’en passe.
Cela vous permettra de vous aider à progresser sans trop d’embûches et vous permettre de traverser d’immenses falaises. Le constructeur portable quant à lui, peut vous permettre de façonner des générateurs pour vos véhicules – également craftables plus tard dans le jeu -, des abris anti-précipitations bien pratiques – sous réserve que les précipitations ne soient pas éternelles à certains endroits -, des boîtes de stockages, des ponts et bien d’autres joyeusetés. En fait, ce gameplay orienté hiking prend clairement plus d’épaisseur au fil de notre progression, et gagne surtout en profondeur.
Le studio de Kojima n’a du coup pas fait les choses à moitié pour proposer quelque chose de solide dans la jouabilité, même si l’interface demande à être domptée. Dans Death Stranding, vous allez passer un petit moment à maîtriser l’interface du soft, qui peut paraître chargée et parfois peu compréhensible aux premiers abords.
Ça a toujours été un peu le cas sur les productions de Kojima comme MGS notamment, car vous aurez tout un tas d’informations à avaler entre l’interface de marchandise, tout ce qui est recyclage de matériaux ou accessoires, la map, les mails à lire etc.. Qui plus est, la plupart des menus circulaires restent par contre plutôt intuitifs, et on ne piétinera guère longtemps avant de se familiariser avec les différents menus circulaires.
En somme, même si l’interface globale s’avère bordélique en premier lieu, elle n’en devient que plus claire après quelques heures passées sur le soft. Le titre de Kojima a également implémenté un système de chambre privée, assez immersive. Cette dernière fait office de Q.G., et vous permettra en règle générale de recharger votre jauge de sang – votre santé – endurance, munitions et j’en passe. L’interaction va jusqu’à son summum ici.
En effet, vous pouvez prendre votre douche, aller aux toilettes – les deux vous donnent des grenades à utiliser contre les échoués en l’occurrence avec votre fluide et urine donc -, zieuter votre équipement, boire de la Monster Energy – placement de produit bonjour -, utiliser le voyage rapide quand il sera déblocable, ou bien jeter un œil à la map et diverses options comme lire vos mails, écouter de la musique ou fabriquer des équipements quand c’est possible.
En somme, c’est un lieu de repos interactif des plus sympathiques, et les amateurs d’interaction seront donc servis. Mais en soi, les autres joueurs passeront outre cette feature, qui reste quelque peu gadget. Elle reste cependant utile pour utiliser le voyage rapide tout du moins.
Des gunfights classiques mais efficaces
Ce que l’on n’oublie pas dans une production Kojima, ce sont les gunfights. Et c’est justement là que le côté planification rentre en jeu. Outre de devoir répartir notre marchandise intelligemment sur Sam pour ne pas être désavantagé en combat, vous devrez préparer votre protagoniste à bien s’équiper, mais aussi choisir le bon itinéraire avant de partir à l’aventure et foncer tête baissée. Vous devrez de ce fait préparer quelques armes létales ou non, des grenades ou encore pas mal d’accessoires à crafter.
Car lorsque vous partez à l’aventure jusqu’au point de livraison, il n’est absolument pas anodin d’y croiser quelques échoués en route, surtout quand la neige ou la pluie apparaissent et tombent abondamment. Etant donné que ces créatures sont invisibles, vous ne pourrez qu’uniquement les voire grâce à votre BB. Ce brise brouillard, soit le BB dans la capsule, peut les ressentir via son DOOMS, qui n’est autre qu’un pouvoir surnaturel qu’ont certains personnages à des niveaux différents. En l’occurrence, Sam peut les ressentir, mais ne peux pas les voir sans l’aide d’un BB.
Du coup, vous devrez souvent resté accroupi, et retenir votre respiration lorsque votre scanner et BB les détectent. Du moins, c’est comme cela qu’il faut procéder au début du jeu, étant donné que vous êtes dénué d’armes, et cela donne un petit côté tendu et anxiogène aux affrontements contre ces créatures de la mort. Ce n’est que plus tard que vous pourrez les affronter avec l’équipement adéquat, mais cela reste néanmoins un poil tarabiscoté pour ne pas se faire repérer si vous ne faites pas gaffe.
Au passage si vous vous faites gauler, vous vous ferez engluer dans une matière noire par ces derniers. En plus, diverses âmes damnées tenteront de vous emmener avec elles dans cette masse noire et visqueuse. La seule façon de s’en sortir sera de les repousser et de quitter la zone pour échapper à cet échoué. Il faut bien admettre que ces combat sortent un peu de l’ordinaire, et notez que certains échoués peuvent se transformer en immenses bébêtes pouvant vous mettre bien mal. Bien entendu, le mode opératoire sera le même pour échapper à cette créature.
Notez que deux types de munitions seront aussi de la partie sur les armes, à savoir les munitions en caoutchouc, à balles réelles ainsi qu’hématiques, ou le sang de Sam pour être plus précis. Le bougre ne pourra effectivement tuer les échoués qu’avec son propre sang. Du coup, il faudra penser à prévoir des poches de sang pour utiliser vos balles hématiques, car celles-ci utilisent en fait la jauge de sang de Sam. Encore en somme un élément à prendre en compte dans ce gameplay qui reste bougrement complet sous toutes ses coutures.
Outre les affrontements peu communs contre les échoués, il y aura les mules auxquels se frotter. Ceux-ci sont en général placés dans des camps, et dotés d’un scanner à la limite de leur territoire. En somme, on retrouve des gunfights classiques à base de camps à nettoyer, et cela fonctionne plutôt bien. On peut déjouer les scans des ennemis pour ne pas se faire repérer, mais aussi se faufiler dans des herbes hautes pour passer incognito auprès des ennemis.
En revanche, il faudra faire attention à ne pas prendre trop de marchandises à ce moment-là, car se cacher dans les hautes herbes sera totalement inutile. Clairement, si c’est classique, la formule n’est plus à prouver, et passe plutôt bien, sans être intrusive à foison. On regrettera cependant un aspect infiltration en dents de scie, problème récurrent des productions de Kojima que l’on avait déjà pu observer sur les MGS notamment.
Bien évidemment, pour en finir avec les gunfights, il y en aura contre des boss. Dans l’absolu, on retrouve un petit côté MGS dans ses affrontements, qui étaient il faut le dire assez plaisants à l’époque. Il n’y aura pas de techniques particulières pour les vaincre, mais il faut quand même pas mal de doigté et beaucoup d’armes pour en venir à bout. Les affrontements ne sont qui plus est pas foncièrement les mêmes, et arrivent à varier un tant soit peu, pour notre bon plaisir.
La reconnexion passe aussi par les joueurs
Une dimension connectée avec les autres joueurs est bel et bien de la partie dans Death Stranding. En effet, d’ores et déjà, un système de like est mis en place. Vous les gagnez en remplissant des missions de commande, et cela vous permet très simplement de liker différents joueurs si jamais ces derniers ont laissé à disposition quelques ancres d’escalade, des échelles voire des ponts pour vous donner un coup de main.
Cette dimension connectée et coopérative ne s’arrête pas là pour autant. Si les joueurs vous laisseront en route quelques véhicules ou accessoires pour progresser, il est également possible de construire à plusieurs des routes ou autres constructions. En d’autres termes, en donnant quelques ressources à telle ou telle construction, cela permettra à cette dernière de prendre forme, et ainsi de progresser un peu plus aisément. Et bien entendu à chacune de ces actions, vous pouvez leur administrer une tonne de likes pendant quelques seconde pour leur montrer votre gratitude.
Une autre feature également très agréable dans cet aspect multijoueur indirect, ce sera une sévère entraide contre les boss. Si jamais vous tombez en rade d’armes, grenades ou poches de sang, un joueur sera toujours dans les parages avec vous pour vous balancer de l’équipement à foison si vous êtes en rade.
Sachez qu’il y aura de la coopération entre les joueurs pour se partager divers objets via un système bien huilé de partage de casier. On peut bien évidemment uriner en sélectionnant l’interface circulaire adéquat, et cela permettra de laisser de gros champignons remplis de cryptobiotes pour vous refaire une santé.
Autre chose intéressante à savoir, chaque fin de mission de commande vous permettra de gagner des rangs dans plusieurs domaines comme le volume de livraison, l’état des marchandises, le pont de connexion, le délai de livraison et diverses autres choses encore. Une fois que vous passez un certain nombre de rangs, vous pouvez gagner plus de likes à effectuer sur les joueurs, transporter un peu plus de marchandises, et j’en passe. Ce système passif est lui aussi bien amené, bien qu’il n’ait qu’un impact limité sur le gameplay.
Mais du coup dans tout ça, que se passe-t-il quand on meurt ? Eh bien finalement, rien de transcendant en l’état. Pour faire simple quand vous mourez, vous êtes envoyé dans l’abysse. Vous réapparaissez sous forme d’une simple âme, et vous devez retourner dans votre corps ou vous rapatrier automatiquement pour ressusciter non loin de là où vous étiez à la base. Le tout reste en parfaite adéquation avec l’univers proposé, sans pour autant que cette fonctionnalité soit folle non plus.
Dernière chose à voir, la durée de vie. Death Stranding se boucle en une trentaine d’heures de jeu si vous faites seulement les missions de commande principales. Pour doubler la durée de vie, vous pourrez toujours ensuite vous rabattre sur le endgame, vous permettant de terminer vos commandes secondaires non terminées. Très franchement, Kojima a clairement fait fort au niveau de la durée de vie du soft, tout bonnement gargantuesque en somme. On notera aussi une grande map, où vous aurez toujours bon nombre de choses à ramasser, en plus de zieuter du côté des autres joueurs ce qu’ils ont laissé en matière de constructions.
Une baffe graphique et sonore
On passe à deux gros points forts pour finir en force, à commencer par l’aspect graphique de Death Stranding. Très franchement, et on le savait bien avant que le jeu sorte, le titre de la Kojima Production est une bombe graphique sans précédent. Le moteur Decima utilisé notamment dans Horizon : Zero Dawn est parfaitement maîtrisé par le studio en matière de texture photoréaliste, d’effets de lumière mais aussi de météo. Ce qui n’est tout bonnement pas anodin étant donné que des membres de l’équipe de Guerilla sont venus donner un coup de main au studio de Kojima.
En tout cas, il ne passe pas un instant pour où l’on n’est pas subjugué par les différents panoramas assez variés que nous offre le soft. En sus, on ne pourra qu’être enthousiaste de voir que le jeu tourne avec une fluidité exemplaire sur PS4 Pro, sans le moindre crash ni once de baisse de framerate. Tout est presque parfait dans la technique, et notamment au niveau des expressions faciales des protagonistes, de haute volée.
Bien entendu et c’est logique, le moteur graphique n’est pas pour autant exempt de défauts. On y retrouvera tantôt de légers clipping – qui n’entachent pas l’expérience de jeu ceci dit – ou encore quelques bugs de collisions tantôt rageants. Mais dans son ensemble, Death Stranding est une bête technique que ce soit dans les animations comme la mise en scène, que nous avons adulée plus haut dans ce test.
Enfin, vient l’aspect sonore pour mettre un terme à ce test. D’ordinaire, pas mal de gens préféreront la VO à la VF. Ici, force est de constater que les doublages sont d’excellente qualité, et on retrouve évidemment la voix française de Norman Reedus, interprété par un certain Emmanuel Karsen. Pour les autres voix c’est aussi du tout bon, avec des doublages qui restent toujours justes et sans forcément tomber dans la surenchère.
Bref vous l’aurez compris, l’acting est bon en VF, et l’OST se passe de commentaires, étant donné qu’elle est tout bonnement sublime. Comme évoqué un peu plus haut, le sound design de Death Stranding fait voyager le temps d’un instant, et la plupart des musiques sont excellemment choisies dans tous les moments forts, comme dans les cinématiques.
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