La série de jeux Deception s’appelle donc Kagero au Japon mais ce ne sont pas les seuls noms sous lesquelles cette saga est connue. En effet, son autre nom est Trapt, piège en anglais. Il s’agit du premier opus qui était même sorti chez nous le 24 février 2006 sur PlayStation 2.
On ne vous le cache pas, le jeu était bel et bien passé inaperçu ce qui était fort dommage vu la noirceur scénaristique et l’originalité de ce titre . Mais revenons-en au sujet qui nous intéresse : Deception IV : The Nightmare Princess ! Le principe reste toujours le même que dans tous les autres épisodes de Deception et il vous faudra piéger vos ennemis afin de les éliminer.
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ToggleDeux scénarios pour le prix d’un !
Deception IV : Blood ties était sorti le 28 mars 2014 et nous faisait découvrir le scénario de la fille du diable Laegrinna qui est bien évidemment présent dans cette réitération. Pour ceux qui ne le connaissaient pas, le diable a réveillé sa fille Laegrinna ainsi que ses trois servantes Caelea, Veruza et Lilia. Toutes représentent une catégorie de piège : Caelea pour l’élégance, Veruza pour le sadisme et Lilia pour l’humiliation. La mission de ces quatre protagonistes est simple : ressusciter le diable en personne. Pour se faire, elles ont besoin des douze saints versets que possèdent les humains qui en ont hérité. Elles ont donc créé une fausse annonce afin d’attirer des humains dans un château abandonné afin de les piéger et de leurs prendre leurs saint verset.
Ceci est la trame scénaristique de Laegrinna mais cette édition Deception IV : The Nightmare Princess nous dévoile un tout nouveau scénario ainsi qu’une nouvelle héroïne qui s’avère être la seconde fille du diable. Il s’agit donc de Velgyrie alias la princesse du cauchemar qu isera à son tour sous les feux des projecteurs. Après un long sommeil, cette dernière a perdue tous ses pouvoirs et elle se réveillera aux côtés de son automate Ephemara qui l’aidera dans sa quête de reconquête de sa puissance. Les deux trames scénaristiques sont sympathiques et l’on se laisse porter dans ce concept et cet univers que ne manque pas d’originalité.
La force des pièges
Vos seules et uniques forces sont donc vos pièges ! Le soft propose plus de 170 pièges classifiés par catégorie : Humiliant, sadique et élégant. Le tout dans de nombreux niveaux allant du vieux château à l’usine désaffectée ou encore le gymnase. Il faut également savoir que tous ces lieux abritent leurs propres pièges de zone comme un train, des piliers à faire tomber ou encore celui où il faut jouer de l’orgue pour faire s’écrouler le plafond.
Pour les pièges normaux, vous définissez ceux que vous voulez utilisez avant de lancer un niveau. Une fois dans le jeu, des ennemis entreront dans le bâtiment où vous vous trouvez. Vous devrez placer vos pièges dans la pièce puis vous déplacer et les attirer à l’endroit où vous les avez posés. Ensuite il vous faudra déclenchez chaque mécanisme afin de tenter de faire un combo. Voici un exemple de série de déclenchement de piège : activation du râteau qui fait reculer l’ennemi d’une case, activation de la tête de citrouille qui le fait avancer et enfin un rocher l’écrase. Ceci est un combo de trois, chiffre auquel vous êtes limités au début.
Deception IV : The Nightmare Princess permet de poser des pièges d’une manière plutôt… sexy !
Plus le scénario avance, plus ce chiffre grandit et vous permet d’effectuer des combos de pièges toujours plus longs, vicieux, sadiques et humiliants. Il en va de même pour le scénario de Velgyrie, seule différence, cette dernière peut attaquer. Même si elle fait peu de dégâts, cela permet de pousser vos ennemis à des endroits stratégiques afin de les piéger plus facilement. Laegrinna possède tout de même aussi des facultés comme celles d’esquiver ou encore de geler ses opposants. Au final, c’est beaucoup d’options qui viennent être gâchées par une prise en main et une caméra qui ne sont pas des plus intuitives. Malheureusement, quand il y a plusieurs ennemis, il est impossible de pouvoir cibler et zoomer l’adversaire que vous voulez piégez sans que les autres viennent vous frapper. Cela gâche le système et empêche de pouvoir faire vos combos de piège comme bon vous semble.
De plus, lorsque vous utilisez des pièges de niveaux, une animation se déclenche et pendant ce laps de temps, les ennemis continuent à se déplacer. Un vrai handicap car même si vous décidez de tenter de bouger sans savoir où vous allez pendant l’animation, vous avez de fortes chances de tomber dans un piège de niveau ou l’un des votres ! Et ceci est véridique et m’est arrivée un nombre incroyable de fois. Autre point négatif, la répétitivité. On peut acheter de nouveaux pièges au magasin Diabolica mais le bémol, c’est que vous êtes fortement limité dans la quantité que vous pouvez transportez avec vous.
Comme ce nombre augmente au compte-goutte, un sentiment de frustration a tendance à s’installer et on se languit de pouvoir transporter toujours plus de pièges afin de pouvoir varier les stratégies. L’autre aspect répétitif est le déroulement de l’aventure, c’est-à-dire : Phases scénaristiques puis niveau avec des ennemis à piéger et on recommence. On fait toujours la même chose et le fait d’avoir un inventaire de piège limité se fait, une fois de plus, ressentir.
On est sur PlayStation 4 ?
Outre le fait de contrôler des héroïnes démones de toutes beautés et possédant des arguments de charme tout simplement hypnotique, l’aspect général n’est pas à la hauteur du next gen. A noter tout de même que le jeu sort également sur PlayStation 3 et PS Vita en dématérialisé. Les décors ne sont donc pas le point fort même s’il faut avouer que les personnages principaux sont plutôt sympathiques et accrocheurs. On regrette aussi peut-être le manque de réalisme des pièges, certains sont très violents voir hardcore et pourtant, les corps des victimes restent en parfait état.
Autrement, les enchaînements se font avec plaisir même si certains des pièges manquent un peu de précision et que l’on a parfois du mal à bien comprendre la trajectoire des ennemis. Cela se ressent surtout avec les mécanismes permettant d’envoyer les opposants dans les airs. Les animations sont en tout cas jouissives et l’on a tout le temps hâte de découvrir ce que les nouveaux pièges infligeront à nos ennemis. Pour ce qui est des musiques, elles collent parfaitement à cette ambiance plutôt glauque et les bruitages de chaque piège sont un pur plaisirs auditifs. Oui, à la rédaction d’Actu Gaming, nous aimons ce genre de sons haha.
Une durée de vie et du contenu astronomique
Deception IV : The Nightmare Princess s’étale, avec seulement le scenario de Velgyrie, sur plus de 100 quêtes. Quant à Laegrinna et l’histoire d’origine de Blood Ties, elle est composée de douze chapitres et de cents missions annexes. De plus, en finissant l’aventure, vous aurez le bonheur de débloquer toutes les princesses des différents Deception précédents à savoir : Millenia de Kagero: Deception II, Allura de Trapt et Reina de Deception III: Dark Delusion.
De plus, un mode éditeur est disponible dans cette nouvelle version vous permettant de créer vos propres personnages, ennemis et missions. Le tout, partageable sur le live afin d’en faire profiter la communauté ou pour votre plaisir personnel. Autant dire que le contenu est astronomique… à condition que vous adhériez au concept qui peut paraître répétitif comme nous le disions. Vous pouvez également enregistrer vos séquences préférées avec des combos de pièges complètement fous ! C’est sans compter les costumes déblocables, pièges, objectifs annexes pendant la trame scénaristique etc… Il y a donc de quoi faire si l’on souhaite le terminer à 100% !
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