Deus Ex GO et le troisième opus de la série éponyme. Dans ce puzzle-game, vous contrôlez, comme toujours, le célèbre agent Jensen, qui part sur les traces de Sacha Novak, un milliardaire excentrique qui finance la production d’armes. Au passage et au cas où vous auriez manqué le phénomène de ce mois d’Août, notre test complet de Deus Ex Mankind Divided.
Des puzzles en veux-tu, en voilà !
Ce sera donc à vous de passer outre les 53 niveaux du jeu afin de mettre la main sur cet individu. C’était à prévoir, le scénario est loin d’être le point fort du titre, mais de toute façon, nous n’attendons pas la série des « GO » sur ce point. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas cette série annexe (qui a déjà expérimenté ce gameplay avec « Hitman GO » et « Lara Croft GO« ) le concept est très simple : les niveaux sont composés à la façon d’un jeu de société, cases par cases, sur lesquelles vous êtes libre d’aller et venir comme bon vous semble.
Petite précision, les différents ennemis bougent également d’une case lorsque vous avancez. Il faudra donc anticiper et prévoir leurs déplacements afin de soit les abattre, soit les contourner et ainsi arriver à la fin du niveau. Sur les 53 niveaux que compte le jeu (répartis en 7 chapitres), vous verrez la difficulté grimper crescendo. Ainsi, des pièges viendront se rajouter, tout comme de nouveaux ennemis, mais pour les contrer vous aurez également de nouvelles capacités, comme le pouvoir de vous camoufler ou encore le hacking !
Ce talent novateur vous permet de jouer avec certaines plateformes du décor, pour ouvrir ou fermer certaines voies, mais vous permettra également de prendre le contrôle de certaines tourelles afin de vous débarrasser de vos assaillants plus facilement. Les deux premiers chapitres du jeu servent de tutoriel et vous permettront de vous initier au principe du titre, ensuite, vous serez livré à vous-même, tout en sachant que le jeu est avare en information et que vous devrez la plupart du temps trouver certaines actions de votre propre chef.
Les différents puzzles sont plutôt bien pensés et pointilleux !
On se surprend alors à essayer de résoudre les niveaux en un minimum de déplacements, pour essayer de décrocher la médaille d’or, et force est d’admettre que certains passages vous donneront du fil à retordre tant la logique et l’analyse qui sont demandées peuvent parfois s’avérer pointues.
Une rejouabilité limitée !
Pour autant, il faut bien comprendre que cette difficulté est assez illusoire. En effet, tous les niveaux peuvent être résolus avec un minimum de patience. Cependant, si vous êtes bloqué, vous pouvez dépenser une astuce qui vous donnera la solution (en sachant que vous commencez le jeu avec deux de ces précieux bonus). Si vous en désirez plus, il faudra mettre la main au portefeuille (dommage). Mais rassurez-vous, car Deus Ex GO n’est pas « bêtement difficile », il est tout à fait réalisable, tant que vous n’oubliez pas que tout n’est qu’une affaire d’observation et de logique.
Côté durée de vie, Deus Ex GO ne brille pas par sa prise de risque (tout comme ses aînés, d’ailleurs). Le soft ne vous tiendra pas en haleine énormément de temps. Il m’aura fallu environ deux heures, en utilisant les deux astuces mise à disposition dès le début, pour voir le bout du mode histoire. Vous pouvez compter une ou deux heures de plus si vous prenez votre temps, ou que vous bloquiez sur un niveau en particulier.
La durée de vie n’est pas un point qui porte honneur au titre, surtout que pour 5 €, c’est un peu excessif.
Toutefois, le mode histoire terminé, le jeu débloquera un niveau par jour, ce qui fait que du contenu est régulièrement ajouté, mais la difficulté n’est pas au rendez-vous et ne suffit pas à assurer une rejouabilité correcte. Pour le reste, vous pouvez toujours tenter d’obtenir la médaille d’or sur tous les niveaux, ce qui vous occupera un moment.
Côté direction artistique, nous sommes réellement dans l’univers Deus Ex, à savoir des tons assez ternes sur un modèle futuriste, il y a donc un respect de la série adapté au côté minimaliste des « GO ». La bande-son, elle, se veut simpliste mais colle parfaitement avec le côté puzzle-game. Elle ne restera pas dans les mémoires, ceci-dit !
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