On ne cessera de la rappeler, Devil May Cry 5 a été l’une des grosses annonces de l’E3 2018 lors de la conférence Microsoft. Ce premier trailer qui avait été révélé en avait hypé plus d’un, et il nous tardait forcément de pouvoir tâter ce nouvel opus de la licence. Cela faisait plus de cinq ans que l’on attendait un Devil May Cry, surtout après un DmC Devil May Cry sorti en 2013 qui était certes plaisant, mais qui avait fait polémique par rapport au design de Dante étant jeune, pas du goût de tout le monde. Reste que ce dernier volet en date étaient malgré tout de qualité et désormais, il est temps de voir si Devil May Cry 5 a eu le courage de dépasser ses aînés.
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ToggleRed Grave City et l’arbre démoniaque
Une fois n’est pas coutume, les scénarios des différents Devil May Cry n’ont jamais volé très haut. On y trouvait assez souvent des retournements de situations prévisibles, une intrigue pas des plus trépidantes, ou encore certains protagonistes peu intéressants – Kyrie dans Devil May Cry 4 voire Lucia dans DMC 2. La recette est-elle finalement la même, ou il y a-t-il un peu de mieux sur Devil May Cry 5 ? On peut dire que oui, mais avec des nuances. Le soft, même si on nous avait certifié lors de notre interview à la gamescom qu’il se déroulerait après les événements de Devil May Cry 2, prend finalement place après Devil May Cry 4. Ceci n’est pas anodin, dans la mesure où les développeurs, se rendant compte des nombreuses incohérences, ont finalement changé à la dernière minute la chronologie de la franchise.
Mais bref, du côté de l’histoire de Devil May Cry 5, le titre prend donc place bien des années après Devil May Cry 4. Nous nous retrouverons au tout début à Red Grave City, où siège un curieux arbre démoniaque. Forcément, celui-ci n’est pas forcément sans danger, et attaque la ville. C’est là qu’interviennent logiquement Dante accompagné de Lady et Trish, mais aussi de Nero, à bord de sa camionnette Devil May Cry conduite par la fameuse Nico, dont sa grand-mère avait auparavant confectionné les deux pétoires de Dante, Ebony et Ivory. Les bougres devront tenter de se débarrasser une bonne fois pour toute de cette immondice. Evidemment tout ne sera pas simple, car le danger qui se trouve dans l’arbre démoniaque est encore plus grand que tout ce que nos héros ont pu affronter jusqu’à présent.
Devil May Cry 5 vient avec une trame qui aurait pu surprendre, mais plombé par sa prévisibilité et quelques lourdeurs. Heureusement qu’il y a Dante et Nero et leur réplique qui font le sel d’un Devil May Cry, et un final transpirant la classe.
Pour éviter tout spoil, c’est bien entendu les grandes lignes de la trame de Devil May Cry 5. Nous ferons d ‘ailleurs la connaissance d’une nouvelle tête dans cet épisode, en la personne de V. On ne sait pas réellement qui il est et quelles sont ses motivations. Bien entendu, ce n’est que bien après que nous découvrirons réellement son passé, qui aura curieusement le don de nous surprendre car qu’on se le dise, on ne s’y attendait pas du tout. L’intrigue en elle-même peu parfois surprendre, mais force est de constater que la plupart des retournements de situation ou révélations se voient hélas de très loin. En sus, nous avons parfois l’impression d’avoir une redite d’un des épisodes de Devil May Cry, et c’est bien dommage. On notera toutefois des dialogues bien fadasses qui font le sel de Devil May Cry, même si ceux-ci ne volent pas bien haut. Cela dit, le tout ne nous empêche pas d’y décrocher quelques petits sourires. Mais pour le reste, en dépit d’un final fracassant et pétant le style, on reste sur un scénario à la Devil May Cry, c’est à dire une intrigue dont on passera vite outre. Par ailleurs, on se demande bien comment Capcom pourrait faire un potentiel Devil May Cry 6 s’ils y pensent, étant donné la fin.
Est-ce que la direction artistique fait forte impression sur cette nouvelle itération de la licence ? Indéniablement oui. On retrouve une fois de plus tous les ingrédients d’un Devil May Cry avec sa direction artistique gothique. De plus, on est plutôt soulagé de ne pas revoir les erreurs commises par les développeurs avec Devil May Cry 4 par le passé, et une seconde partie de jeu qui était plutôt insipide jadis. Cette fois-ci, Capcom a tenté de varier clairement le tout en matière de décors, passant d’une ville de Red Grave ravagée et très lugubre, en passant par les décors organiques et franchement peu ragoûtants de l’arbre démoniaque. Finalement, de missions en missions, on trouve des environnements en définitive variés, même si on pourra reprocher parfois à Capcom de retomber un peu dans ses travers, et à proposer quelques missions avec des décors que l’on a déjà vu par exemple. Mais à part ça, les développeurs se sont bien rattrapés depuis Devil May Cry 4. Alors oui on aurait pu faire également le comparo avec DmC Devil May Cry entre autres, mais étant donné que c’était Ninja Theory le développeur à l’époque, ce n’est pas forcément pertinent. Cela dit, on retrouve quand même une petite influence du soft de Ninja Theory via quelques décors, mais aussi une mécanique de gameplay en particulier, ce qui n’est pas plus mal.
Un gameplay parfaitement démoniaque et qui pète le style
Contrairement à ses prédécesseurs, Devil May Cry 5 a le don de proposer trois jouabilités différentes entre Dante, Nero et le petit nouveau, V. On commence logiquement par le vieux briscard Dante. Si vous avez forcément joué aux précédents volets, vous ne serez certainement pas perdus avec lui. Quand vous le contrôlerez pour la première fois et ce, un peu plus tard dans le soft, le bougre n’aura à son actif que deux petites armes blanches – Rebellion et Balrog – et ses deux pétoires fétiches – Ebony & Evory, ainsi que son canon scié. Il en gagnera d’autres par la suite au fil de sa progression, et son gameplay est clairement similaire aux précédents opus. Si vous avez déjà joué aux précédents Devil May Cry, vous aurez en toute logique une touche pour une attaque à l’épée, avec votre pétoire, ainsi que pour utiliser les différents styles de Dante entre Trickster, Royalguard, Swordmaster et Gunslinger. Le bougre pourra aussi comme d’habitude via sa jauge de Devil Trigger se changer en démon temporairement pour faire un peu plus de dégâts. Concrètement, son gameplay est toujours aussi fluide, brutal, et les différents styles de combat de Dante fonctionnent toujours sans fioriture. On appréciera également de retrouver sa belle panoplie d’armes, que l’on a déjà vue dans les différentes épisodes de la franchise, excepté quelques-unes qui en valent la chandelle. On pourra d’ailleurs aisément switcher entre ses différentes pétoires ou armes blanches via les deux gâchettes arrières de la manette. En somme, nous sommes toujours comblé de pouvoir jouer notre bon vieux démon à la chevelure longue et blanche. Au passage, les différentes nouveautés que pourra s’offrir Dante au fil du jeu sont concrètement intéressantes, et apporte une belle plus value à son gameplay, déjà aux petits oignons de base.
Viens ensuite le tour de Nero. Depuis Devil May Cry 4, le petit jeunot armé de son Devil Bringer jadis, a bien changé dans cet opus côté gameplay pur. Si bien évidemment, nous retrouvons logiquement son épée motorisée fétiche qu’il peut charger pour faire encore plus de dégâts, ce dernier s’offre désormais des Devil Breakers. Effectivement, notre héros n’étant plus en possession de son Devil Bringer malgré lui, Nero aura désormais à son actif une belle palanquée de bras mécaniques. Si on pouvait craindre que cette feature n’apporte pas grande-chose à la jouabilité de Nero détrompez-vous, ils sont carrément utiles. Si on pourra pester de ne pas pouvoir en changer instantanément en cours de combat – on peut juste détruire celui que l’on porte pour pouvoir enfiler le suivant et ainsi de suite – on appréciera cependant que ces petits Devil Breakers différents amènent un plus non négligeable. Le bougre pourra en porter un certain nombre avant de partir en mission, et pourra même en ramasser de ci de là en cours de jeu. En plus de cela, notre héros se dote aussi d’un grappin. Il s’agissait plus ou moins de ce qu’il avait avec son Devil Bringer dans Devil May Cry 4, et il faut dire que ce dernier, en version plus mécanique cette fois-ci, permet d’enchaîner des combos monstrueux dans une fluidité totalement impeccable. Encore une fois, Nero est un pur bonheur à jouer, est aussi véloce que son comparse Dante, et s’offre des petits joujous sympathiques à utiliser. D’ailleurs, notre protagoniste se dotera d’une autre feature, mais encore une fois bien plus tard pour étoffer encore plus ses possibilités de gameplay contre ses adversaires.
Ce cinquième volet atteint des sommets avec un gameplay totalement différent et abouti pour chaque personnage.
Pour terminer, venons-en à nous petit nouveau qui entre dans la danse, soit V. Contrairement à Dante ou Nero qui font beaucoup plus dans le combat rapproché, V quant à lui, se bat pour ainsi dire indirectement. En effet, avec les mêmes touches que Dante et Nero, notre héros pourra attaquer à distance avec ses diverses invocations que sont Shadow, Griffon et Nightmare. Griffon pourra attaquer ses ennemis à coup de becs ou balancer des boules éclairs dévastatrices, tandis que Shadow, la panthère noire, pourra lacérer ses ennemis au corps à corps au sol comme dans les airs. Concernant, Nightmare, il s’agit ni plus ni moins que de son Devil Trigger, lui permettant d’invoquer ce colosse qui peut faire des dégâts sérieux aux boss comme aux différents ennemis en pleine bagarre. Pour le reste, sachez que V peut cependant exécuter ses ennemis avec une classe incommensurable une fois que ses invocations lui ont mâchés le travail. De plus, notre bon vieux V peut aussi s’amuser à lire quelques poèmes en plein combat, histoire de recharger sa jauge de Devil Trigger, et pouvoir invoquer de nouveau Nightmare. Concrètement, V apporte une véritable fraîcheur et originalité dans la façon de jouer en sus de Nero et Dante, avec sa manière de se battre totalement atypique. Cela le rend d’ailleurs assez dangereux et diablement puissant dans ses combos, et on éprouvera un immense plaisir à réaliser des rangs SS ou SSS avec ce protagoniste. Qu’on soit clair, les trois jouabilités proposées entre Nero Dante et V sont incontestablement touffues, et il vous faudra bien plus qu’une première run pour maîtriser totalement les trois personnages avec leurs nombreuses features, et divers combos dévastateurs afin de tutoyer dans chaque mission le fameux rang SS voire SSS. Capcom n’a pas fait les choses à moitié en proposant non seulement un nouveau gameplay à part entière avec V, tout en peaufinant les bases de Nero et Dante, qui s’offre des nouveautés ultra solides dans la pratique.
Du côté de la progression, Devil May Cry 5 reste comme ses aînés, soit découpés en une vingtaine de missions. Le titre, plus ou moins comparé à ses prédécesseurs, nous propose majoritairement du combat contre de satanées bestioles démoniaques, tout en s’amusant parfois à défourailler quelques racines qui nous bloquent la route, pour pouvoir avancer dans notre mission. On devra quelquefois s’amuser à y récupérer également des larves de Nidhogg, afin de pouvoir libérer également d’autres passages et forcément continuer notre bonhomme de chemin. Outre ces phases un peu redondantes, Devil May Cry 5 opte pour le choix de proposer tantôt des temps morts, tantôt des combats survitaminés en veux-tu en voilà. Du coup, vous n’aurez plus les quelques « mini-énigmes » de ses prédécesseurs, où vous deviez parfois effectuer quelques allers-retours pour récupérer certains objets à placer afin d’activer des mécanismes. Cette fois-ci, la construction globale est donc plus légère, mais aussi malheureusement linéaire, exceptés une poignée de niveaux qui vous proposent deux embranchements. Mais qu’on se le dise, on ne joue pas non plus à un Devil May Cry pour son côté plateforme ou énigmes. D’ailleurs, vous pourrez certainement passer facilement outre le côté plus linéaire de cet opus. De toute manière, le titre réside dans l’enchaînement des ennemis avec style et avec une tripotée de combos, c’est tout ce qui compte.
On termine avec logiquement les quelques défauts qui ont pu entacher légèrement notre expérience de jeu. Pour commencer, il y a le système de verrouillage. Ce dernier a été revu et pour plus de clarté dans les combats, vous pouvez locker vos adversaires. Ce dernier marche bien aux premiers abords mais au fur et à mesure, on se rend vite compte qu’il en devient pénible de changer nos cibles avec ce système de lock, finalement pas si ergonomique qu’il en a l’air. La caméra n’est également pas en reste. En effet, si elle se manie relativement bien, cette dernière aura parfois des ratés et se rapprochera ou s’éloignera de notre personnage, ce qui nous forcera à venir la replacer correctement lors des combats. Hormis ces quelques formalités, Devil May Cry 5 bénéficie cependant de combats clairs, excellemment chorégraphiés, et où vous devez éliminer vos ennemis avec style en variant les combos, afin d’atteindre la note maximale, soit SSS.
Personnalise ton démon
Devil May Cry 5 ce n’est absolument pas que de la bagarre, c’est aussi tout un aspect personnalisation. Effectivement, à chaque début de mission, vous avez la possibilité de passer par la casse personnalisation, afin d’acheter des équipements pour Nero en matière de Devil Breakers, ou bien encore de nouveaux combos ou démonites bleues et dorées. Il y a aussi des Démonites violettes à acheter pour ajouter une barre de plus à votre jauge de Devil Trigger, mais elle ne s’applique en jeu qu’à V et Dante entre autres. D’ailleurs, il y a concrètement masse de combos à vous procurer entre V, Dante, et Nero, leur capacité de personnalisation variant d’un personnage à l’autre. Il y aura donc systématiquement de nouveaux combos à aller tester sur vos ennemis et boss, et vous ne vous ennuierez pas une seule seconde. En somme, le système de personnalisation, sans trop vous en dire, est clairement l’un des plus complets de la licence avec la masse de choses à se procurer. Sachez également qu’il est possible de changer ses sets d’armes. Ce sera plus pratique pour Nero si vous désirez équiper tel ou tel set d’arme pour ses Devil Breakers, mais cela n’aura que peu d’intérêt pour Dante en revanche.
Devil May Cry 5 est certainement l’épisode le plus complet en matière de combos à n’en plus finir, et de personnalisation !
Outre la personnalisation, Devil May Cry 5 s’offre également une composante online. A chaque mission, vous pourrez voir des joueurs apparaître dans votre partie, mais de manière parfaitement indirecte. Pour faire simple, en progressant dans votre mission vous pourrez voir le joueur adverse évoluer dans un chemin totalement différent en arrière-plan. Cela donne en somme un aspect connecté pour le moins sympathique, mais cela s’apparente au final à de la fausse coopération en ligne. La seule interaction que vous pourrez avoir avec ledit joueur, c’est de juste lui envoyer un stylish en fin de mission, et ce dernier recevra en prime une démonite dorée supplémentaire, et inversement si le bougre vous envoie également un stylish. Très honnêtement, cela facilite un peu trop les choses car on peut vite cumuler des démonites dorées, et puis cette fonctionnalité online n’est finalement que purement gadget. Cela dit, cette feature n’empiète pas sur l’aspect solo du jeu, ce qui n’est pas plus mal.
On termine avec la durée de vie du soft. DMC 5 est diablement long. En jouant en mode chasseurs de démons, qui est le mode normal du soft, cela vous prendra environ douze bonnes heures de jeu. La difficulté sur ce mode n’est pas insurmontable, mais elle monte néanmoins crescendo au fil du jeu, avec des ennemis de plus en plus enquiquinant. Une fois le soft terminé, il sera possible de continuer l’expérience DMC 5 en tentant de trouver tous les emplacements des missions secrètes, des démonites rouges cachées, ou encore les divers fragments de démonites bleues et violettes. De plus, vous pourrez aussi tenter le jeu dans une difficulté supérieure avec le mode fils de Sparda, que vous débloquerez en finissant le soft. Il y aura clairement de quoi faire même une fois le soft terminé, et notez qu’il y aura on le rappelle le mode Bloody Palace qui arrivera en mise à jour gratuite d’ici Avril. Ce mode bien connu de la licence vous donnera la possibilité de vous battre contre boss et hordes d’ennemis, et vous devrez tenter d’aller jusqu’au bout sans mourir. Clairement, vous ne risquerez pas de vous ennuyer sur Devil May Cry 5 en guise de contenu.
Jackpot !
Comme nous le savions déjà, Devil May Cry 5 tourne sur le moteur RE Engine, utilisé notamment dans Resident Evil 7 et Resident Evil 2 Remake. Et très honnêtement, sans y aller par quatre chemins, le moteur graphique en a encore dans le bide. Du coté des cinématiques, le soft nous propose un rendu pour le moins encore bluffant que ce soit du côté de la modélisation de nos protagonistes, des divers ennemis ou boss. En clair, tout est franchement propre. D’ailleurs, difficile de faire la distinction entre les cinématiques et le ingame, tant le rendu global au niveau des textures est très flatteur pour notre rétine. Les arrière-plans ne sont aussi pas en reste car ils ont indéniablement de la gueule dans chaque niveau, et on pourra rester parfois quelques minutes à les contempler. Que ce soit au niveau des décors intérieurs comme extérieurs, Devil May Cry 5 nous met une petite baffe visuelle. En plus, la version PC que nous avons pu tester était bien optimisée étonnamment, avec une bonne fluidité. Très honnêtement, nous avons pu constater très peu de bugs, et quelques petites chutes de framerate à certains moments du soft. Hormis cela, ce cinquième opus tient toute ses promesses techniquement parlant. Même la plupart des effets en plein combat restent clairement impressionnants.
Là où Capcom a aussi le don d’exceller de manière générale, c’est dans le sound design. Devil May Cry a toujours été plus ou moins une réussite dans la bande-son, chose une fois de plus acquise sur ce cinquième volet. Les thèmes principaux de chaque perso leur colle clairement bien à la peau à savoir Dante pour du bon vieux métal des familles, Nero avec une musique qui bouge bien, et V pour une musique qui nous fait ressentir tout le mystère qu’incarne ce personnage. On notera également la bande-son dynamique lors des combats, qui change radicalement de ton à chaque fois que vous atteignez un certain rang de style, et fonctionnant plutôt bien qu’on se le dise. Les doublages en V.O. sont une fois de plus de très bonne qualités, avec curieusement une petite préférence pour les doublages en anglais qu’en japonais. Cela n’est bien évidemment qu’une question de point de vue, car le soft nous a toujours habitué aux doublages anglais par le passé. En tout cas, le sound design de Devil May Cry 5 est incontestablement aux petits oignons.
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