Test Diablo – Le premier volet de la saga, là où tout a commencé
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Rédigé par Penderflash
Diablo fait figure de véritable jeu de légende dans l’univers du jeu vidéo. Grâce à son univers d’abord. Diablo dévoile une identité forte s’appuyant sur une histoire percutante, profonde et très marquante. Le titre a également marqué son époque par son système de jeu habile et novateur, rendant aisés et intuitifs les déplacements du personnage principal. Que dire par ailleurs de l’immense influence que ce jeu a exercé sur l’industrie du jeu vidéo. On peut, sans exagérer, affirmer que Diablo a fait école. Plusieurs générations de jeux peuvent être considérés comme des Diablo-like, tant ils furent influencés par l’ambiance, le style et le thème de Diablo. Parmi eux, on peut citer Torchlight ou encore l’excellent Path of Exile. L’arrivée du titre sur la plateforme GoG est une aubaine pour les nostalgiques de cet univers médiéval-fantastique unique en mode hack’n’slash. Il permet également aux plus jeunes générations de découvrir le titre mythique de Blizzard, paru il y a plus de 20 ans, en 1997. Ne boudons pas notre plaisir et revisitons ensemble ce RPG-Action haletant.
Sommaire
ToggleAux origines de la licence…
Ce qui marque d’emblée le joueur avec Diablo, c’est son histoire. Le point de départ du titre, en effet, n’est autre que la guerre des mondes entre les Cieux et les Enfers. L’un des enjeux de ce conflit est le contrôle de la Pierre-Monde ou Œil d’Anu, une relique ancestrale source de toute création. Quiconque disposerait de cet énorme cristal parviendrait à prendre un avantage décisif dans cette guerre sans merci. Alors que les Archanges et les Démons se livrent une lutte éternelle, l’archange Inarus réunit autour de lui toutes les forces lasses et usées par ce conflit ininterrompu. Parvenant à subtiliser le cristal, il utilisa celui-ci pour créer le Sanctuaire. Ce nouveau monde aspirait à devenir un symbole de paix loin des affrontements. En son épicentre, une immense montagne (le mont Arreat) s’érigeait pour contenir et protéger la Pierre-Monde. Inarus, dans sa fuite, n’avait pas seulement rassemblé des anges autour de lui. Certains démons s’étaient ralliés à sa cause. C’était le cas notamment de Lilith, fille de Méphisto, le Seigneur de la Haine. De leur union émergea une nouvelle race, les Nephalem, la première génération d’humains. Dotés de pouvoirs extraordinaires, les Nephalem abritaient en eux cette opposition ancestrale du bien et du mal.
Mais très vite, Inarus sentit germer en lui des craintes face à cette puissance débordante et quasi incontrôlée. Ne fallait-il pas redouter, en effet, le retour inexorable du conflit éternel opposant les Cieux et les Enfers si la nouvelle de cette création venait à trop s’ébruiter ? Le contrôle de cette nouvelle race pouvait changer le visage de la guerre. Mieux valait peut être revenir en arrière et renoncer à cette création si dangereuse en de mauvaises mains. Lilith voyait, quant à elle, les choses autrement. Ces Nephalem pourraient être la clé de ce conflit. Les mobiliser pour faire régner l’ordre et bâtir une armée pourrait constituer une option décisive. Glacé par cette hypothèse effrayante et insensée, Inarus se résigna à exiler Lilith et à utiliser une nouvelle fois la pierre pour brider les Nephalem. Génération après génération, leur pouvoir s’atténua, et ils devinrent de simples humains. Bien des années plus tard, une nouvelle guerre débuta : la guerre du péché.
Un gameplay oppressant et immersif
Au gré de multiples péripéties, les démons primordiaux, parmi lesquels on trouve Diablo, prirent refuge au cœur du Sanctuaire. Chassés des Enfers par des démons inférieurs pour avoir fomenté un plan machiavélique prenant pour cible les humains, ils demeurèrent tapis dans l’ombre pendant des siècles. Au cœur du Sanctuaire, dans la région de Khanduras, se trouve le village de Tristram. Le roi Léoric s’installa dans cette province sur ordre de L’Église de Zakarum. Or, ce culte était rongé de l’intérieur par le malin. Dans les profondeurs du monastère de Tristram, le sombre Diablo attend son heure et infiltre insidieusement l’esprit du souverain…
C’est là que votre périple commence ! Au départ de votre aventure, en effet, vous aurez à choisir en trois classes de personnages pour en découdre, tous dotés de compétences spécifiques : le guerrier, le sorcier et l’archère. L’arbre des aptitudes se décompose en plusieurs caractéristiques : la force, la magie, la dextérité et la vitalité. Chacun de ses personnages dispose d’un agencement particulier de ces atouts : le guerrier dispose d’une habileté au combat au corps à corps décisive grâce à sa force et sa vitalité, le magicien tout comme l’archère sont plus enclins à combattre à distance via des sorts de magie ou des flèches respectivement. À mesure de votre aventure, des points d’expérience pourront être alloués pour accentuer ou infléchir ses dispositions de base. Après vous être renseigné auprès des habitants de Tristram et obtenu des quêtes auprès d’eux, vous vous dirigerez vers le fameux monastère où la mort fait régner son courroux. Certains témoignages affirment même que des créatures malfaisantes hantent les lieux.
L’enfer aux mille visages
L’un des aspects les plus intéressants réside dans le caractère aléatoire de ce donjon. En effet, Diablo se manifeste par une simplicité de façade. Vous incarnez un personnage qui n’aura à explorer qu’un seul lieu. Toutefois, l’expérience sera à chaque fois renouvelée. D’abord, parce que les développeurs sont parvenus à intégrer un générateur aléatoire de contenus dans ce monastère de l’enfer. Si bien qu’à chaque visite, à chaque porte franchie, vous vous retrouvez face à une expérience nouvelle. D’une partie à l’autre, la disposition des pièces et la structure même des zones peuvent être totalement modifiées, de sorte à rendre le cauchemar sans cesse renouveler. Ensuite parce que ce monastère est tout simplement immense. Divisé en quatre zones à explorer, cet unique donjon n’en finira plus de vous faire frémir.
Par ailleurs, l’accent mis sur une atmosphère pesante et obscure fait clairement son effet. On tourne souvent en rond et l’angoisse survient de chaque côté pour vous empêcher continuellement de reprendre vos esprits. La bande-son oppressante réalise également parfaitement son travail de sape auprès du joueur. Les pièces recèlent toutes de monstres volants ou rampants aux caractéristiques singulières qu’il faudra affronter avec minutie. Les squelettes par exemple, situés notamment dans les catacombes, avancent en groupe assez rapidement, les zombies quant à eux sont plus lents et solitaires. Enfin, de nombreux objets de quête seront à récupérer. Ils le seront soit à partir des coffres ou autres sarcophages soit en éliminant les ennemis. Ils vous permettront de récupérer de la santé ou de diversifier/remplacer vos armes/équipements en fonction des opposants et de leur difficulté. Tout ceci est entièrement pensé pour jouer l’aventure à la souris et au clavier. À vous donc de bien placer vos objets et de rapidement switcher d’un équipement à un autre, surtout lorsque l’un d’entre eux atteint l’usure.
On l’aura compris, cette plongée dans ce Diablo des origines est un immense plaisir qui ravira tous les publics. Pour ceux qui étaient parvenus à se sevrer de ce Diablo premier du nom, nous déclinons toute responsabilité concernant une éventuelle rechute !
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