Test DragoDino : Notre avis sur ce portage Switch
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Rédigé par Mathieu Corso

Nintendo continue forcément sur sa lancée en faisant venir sur sa Switch de nouvelles productions indépendantes, et DragoDino en fait bien évidemment partie. Produit par le studio français TealRocks Studio, cette version Switch de DragoDino est-elle non seulement impeccable, mais apporte-elle véritablement de la nouveauté ?
Un DragoDino de poche !
Le titre est d’ores et déjà disponible sur PC et Xbox One pour environ 11.99 €, et le voilà désormais de sortie sur Nintendo Switch. Et déjà chose assez appréciable pour le coup, le titre est disponible sur l’eShop pour seulement 9.99 €, soit deux petits euros de moins que sur les autres plateformes. Egalement, au niveau de sa taille, le titre n’est pas énorme, puisqu’il ne fait que 1.9 go, soit de quoi rassurer les joueurs ne possédant pas de cartes micro SD, et qui veulent garder un peu d’espace sur la mémoire interne de leur console.
Pour le reste, y a-t-il véritablement des nouveautés à se mettre sous la dent comparé aux autres plateformes ? Malheureusement, et si vous avez déjà fait le titre sur PC ou Xbox One jadis, ne vous attendez pas à ce qu’il y ait du contenu supplémentaire, car le jeu sera strictement identique sur tous les points. Vous retrouverez dans le soft rappelons-le, un DragoDino nommé Bob, qui devra récupérer son œuf de DragoDino que le bougre a malencontreusement perdu. Votre but sera donc de le retrouver au plus vite, dans une direction artistique totalement colorée, agréable, et surtout toute mignonne.
Outre son chara design plutôt plaisant, DragoDino restera un peu du même acabit au niveau du gameplay. Effectivement, on se retrouve en face d’un jeu d’action et plateformes, à la sauce rogue-like. Vous devrez dans chaque zone du niveau récupérer des diamants pour passer à la zone suivante, jusqu’à terminer ce dernier et ainsi de suite. Bien évidemment, vous devrez terminer les neuf niveaux du titre en faisant attention à ne pas perdre vos trois vies, au risque de recommencer au tout début du jeu. Les bonus actifs et passifs seront aussi de la partie pour vous aider à combattre les divers ennemis se dressant sur votre chemin. Mais bref, vous pouvez d’ores et déjà relire notre test du soft à cette adresse, étant donné que pas grand-chose ne change en définitive.
Une version Switch convenable, avec quelques accrocs
Pour la maniabilité avec les Joy-Con, étant donné que nous avons testé cette mouture Switch, qu’est-ce que ça donne en globalité ? Et bien, la maniabilité en version tablette est des plus agréables au final, mais on retrouve cela dit toutes ces imprécisions de gameplay un peu gênantes que nous avions déjà notifiées sur les autres versions, avec toujours ces quelques latences pas forcément plaisantes. Néanmoins, que vous y jouiez sur le mode tablette ou sur le mode télé, la prise en main est plutôt intuitive.
Par contre, là où le bât blesse, ce sera au niveau de son optimisation sur Switch, loin d’être exemplaire comparé aux moutures PC et One. Effectivement, les temps de chargement, d’ordinaire assez minimes sur PC et Xbox One, s’avèrent être étonnamment d’une longueur sans nom sur Nintendo Switch, notamment quand vous terminez un niveau, et que le jeu doit revenir sur la carte du monde pour sélectionner votre prochain niveau. Les temps de chargement peuvent parfois mettre 15 à 20 secondes, parfois un peu moins, mais ça fait quand même assez tâche pour le coup. Egalement, le titre a le don de malheureusement s’offrir quelques chutes de FPS, notamment quand le jeu affiche un peu trop de chose à l’écran, que ce soit en mode docké comme tablette… Encore une fois, ça reste jouable, mais un petit correctif pour régler ce léger soucis de framerate ne serait pas de refus.
Vous l’aurez compris, l’optimisation n’est pas réellement au top, mais heureusement que la qualité graphique est au rendez-vous. En effet, que ce soit en mode tablette ou en docké, le soft de TealRocks Studio reste une fois encore agréable pour la rétine, avec des animations plutôt bien foutues, et il y a honnêtement assez peu de différences – peut-être un peu sur le mode télé -, si on le compare aux autres versions. En somme, DragoDino dispose d’un rendu aussi propre que sur PC et Xbox One, et c’est tant mieux, et il faut rappeler de plus que le soft est jouable en coopération !
En conclusion, DragoDino reste un portage assez correct sur Nintendo Switch, mais avec aucune nouveauté. Effectivement, le contenu reste strictement identique, mais le titre de TealRocks Studio reste néanmoins un bon p’tit jeu d’action et rogue-like à posséder. En revanche, il est hallucinant que son optimisation laisse parfois à désirer avec des temps de chargement longuets, mais aussi des légères chutes de framerate en pleine partie. Toutefois, DragoDino reste assez jouable et fun, avec un prix en soi assez abordable – 9.99 € -. De plus, il est même possible d’y jouer en coopération ! Donc très honnêtement, si vous avez envie de vous faire par exemple un bon p’tit action/rogue-like à emporter partout, alors vous pouvez foncer sur ce titre aussi sympa que coloré et mignon.