La version originale de DriveClub VR était initialement développée par Evolution Studios, à qui l’on devait également les Motorstorm. Depuis que le studio a fermé en Mars dernier, ce fameux DriveClub VR, dont planchait Evolution Studios est finalement sorti, et voyons justement ce que cette version VR de DriveClub a dans le bide.
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ToggleLe contenu, c’est solide, mais avec des similitudes par rapport au jeu original ?
Une fois que l’on arrive sur le menu de DriveClub VR, on ne pourra que constater que les développeurs ne se sont pas vraiment foulés au niveau de l’interface. Qu’on se le dise, cette dernière reste globalement la même que le jeu de base, mais on trouve néanmoins un contenu toujours aussi intéressant en soi.
En effet dans un premier temps, DriveClub VR se dotera d’un mode nommé Conduire, répartissant quatre modes de jeu :
- Solo : Il s’agira d’un mode contenant pas mal d’épreuves et de championnats sur deux ou plusieurs manches, et vous devrez récolter des étoiles en remplissant des objectifs. Ces étoiles serviront par ailleurs à débloquer au fur et à mesure les diverses courses qui s’offriront à vous. A notez que les épreuves et championnats sont globalement différents de la version de base.
- Épreuve Simple : Nous sommes en face d’un mode découpé en plusieurs modes de jeu. En effet, vous aurez de la Course basique jusqu’à 7 pilotes dirigés par l’I.A., du Contre-la-montre, de la vitesse où il s’agit de parcourir le plus vite possible un circuit court, Balade où vous pouvez rouler librement sur les circuit ainsi que Drift, où vous devez réaliser le plus de drift sur les zones indiquées.
- Épreuve aléatoire : Un peu la même chose qu’Epreuve simple, sauf que le tout sera choisi aléatoirement.
- Multijoueur : Jouable jusqu’à 8 joueurs, le multijoueur possédera les mêmes modes de jeu, avec des salons se renouvelant indéfiniment.
Au-delà du mode Conduire, on retrouve bien évidemment tout l’aspect communautaire de DriveClub avec les défis que vous pouvez lancer aux joueurs du monde entier, mais également la possibilité de créer ou rejoindre un club. En sus, le mode Garage est également de la partie et vous propose de personnaliser votre véhicule, mais de façon en revanche beaucoup trop simpliste comme le jeu de base – il sera juste possible de mettre votre badge de club, changer rapidement la carrosserie, la peinture, mais ça s’arrête là globalement… -.
Au niveau des circuits enfin, on note l’arrivée du Japon, avec les pays déjà disponibles sur le DriveClub Classique – Chili, Canada, Norvège, Inde et Ecosse -, et sachez que le titre ajoute par conséquent trois circuits par pays, ce qui en soi n’est pas rien. Finalement, qu’on se le dise, cette mouture VR reprend à peu de chose près la même interface et contenu que son aîné, tout en retravaillant certains modes et en ajoutant de nouveaux – le mode Balade et Vitesse notamment -. En somme, le contenu est clairement solide certes, même si les joueurs possédant déjà le DriveClub original trouveront que les développeurs ont fait juste quelques ajouts et retouches par ci par là, sans pour autant révolutionner son contenu. Mais sinon oui, y’a tout de même de quoi faire sur ce DriveClub VR, surtout pour les personnes n’ayant pas fait DriveClub auparavant.
Le même gameplay, mais une VR ultra immersive !
On ne va pas se mentir, DriveClub VR contient exactement le même gameplay que DriveClub. Les joueurs qui auront donc déjà joué au titre sorti en 2014 retrouveront logiquement un gameplay typé très arcade. La conduite ne change absolument pas surtout quand vous sortez accidentellement du circuit après avoir très mal négocié un virage, et il est évident que l’on se sert finalement très peu du frein à main et du changement de vitesse. Car en effet, vous userez plus souvent de l’accélérateur et du freinage qu’autre chose. Le tout fait donc qu’on est bien loin d’une simulation pure et dure, mais il faut bien avouer que son gameplay arcade n’est pas vraiment déplaisant, même si la voiture fait parfois office de savonnette pour rien. Nous aurions en effet beaucoup plus aimé avoir un gameplay orienté simulation c’est un fait.
Qui plus est, ce qu’il manque cruellement à DriveClub VR et qui aurait pu être sympathique en soi également, ce sont les effets météo qui ne sont malheureusement pas de la partie, d’où le côté arcade assez prononcé de DriveClub VR. Aussi, sachez que l’I.A. n’a même pas changé sur cette version VR, et cette dernière est toujours aussi à la ramasse, et aura plutôt tendance à se regrouper auprès des autres bolides, sans véritablement chercher une stratégie pour vous éviter ou vous dépasser…
Bref vous l’aurez compris, le gameplay n’a pas changé d’un iota par rapport à la version originale, et il est également dommageable que la localisation des dégâts ne soit également pas de la partie sur DriveClub VR – se prendre des murs et voir votre caisse intacte, c’est quand même limite … -, ce qui était d’ores et déjà le cas sur la version non VR. C’est la même chose en ce qui concerne la personnalisation des véhicules, qui n’a pas été améliorée et qui reste une fois encore beaucoup trop simpliste… Bon, au moins, l’aspect communautaire fait de DriveClub VR l’une des ses grandes forces tout comme sa version originale, mais les férus de jeux de courses qui voulaient par exemple une simulation de jeu de courses en VR, c’est raté…
On en vient justement à l’aspect VR du titre, qui se dote d’une immersion véritablement sensationnelle. Très franchement, l’immersion est totale notamment quand vous êtes dans le cockpit de votre véhicule, et il en est de même pour le menu du soft, qui nous immerge bien comme il faut.
Pour les sensations en conduisant, elles sont globalement très bonnes même si on peut reprocher à certaines voitures de manquer cruellement de vitesse mais sinon, les sensations de conduite ne sont pas trop mal en soi. Pas vraiment de motion sickness à noter qui plus est, mais bien évidemment, cela dépendra une fois encore de la sensibilité de la personne vis-à-vis de la réalité virtuelle. En tout cas de notre côté, rien à signaler concernant le motion sickness. Sachez avant de passer à autre chose, que le titre est jouable à la manette, ou via un volant, pour encore plus d’immersion pour le coup !
Graphiquement ultra downgradé, bande-son sommaire ?
La chose que l’on se devait de craindre logiquement, c’est le downgrade graphique du soft, réalité virtuelle oblige. Déjà, rien que sur PS4 standard, il faut avouer que DriveClub VR n’est graphiquement pas très attrayant, avec de l’aliasing à foison, et puis une distance d’affichage se dotant d’un effet de fou particulièrement désagréable. Ensuite, il est bien dommage que le titre soit véritablement moins beau sur PSVR que sur PS4, car le soft d’Evolution Studio a revu considérablement ses graphismes à la baisse, pour proposer un résultat juste correct, et encore, ce n’est pas folichon.
En revanche, sur PS4 Pro, le titre est juste légèrement moins flouté, mais force est de constater que l’aspect technique, ce n’est malheureusement toujours pas ça. On ne va pas se mentir, d’autres jeux VR font nettement bien mieux sur le casque de réalité virtuelle de Sony… Pour vous dire, il y a certains circuits de nuit qui ne sont pas vraiment vilains puisque la pénombre cache un peu la misère des graphismes de DriveClub VR.
Pour terminer avec l’ambiance sonore de DriveClub VR, c’est la même qualité que sa mouture originale. Effectivement, les musiques sont assez sobres et ne sont pas inoubliables, et puis concernant les bruitages, on est sur quelque chose de bonne facture, mais sans plus.
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