Avec Dungeon Rushers, les développeurs nous propose clairement quelque chose d’innovant en alternant une phase tout en Dungeon Crawler, et une autre où cela prendra la forme de combats au tour par tour, chose déjà vue dans un bon paquet de jeux vidéo. Malgré tout, aurons-nous là une bonne pioche avec ce titre développé par Goblinz Studio ?
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ToggleElian part à l’aventure !
Dans Dungeon Rushers, vous commencerez l’aventure avec un certain Elian, un personnage ayant un train-train de vie quotidien plutôt rébarbatif en soi, jusqu’au jour où ce dernier décide de partir à l’aventure et de rejoindre la noble communauté des pilleurs de donjons.
C’est donc dans un tout premier donjon que votre aventure débute, à savoir que vous commencerez le jeu tout seul, et bien évidemment, tout au long de celui-ci, de nouveaux compagnons viendront se joindre à vous à savoir :
- Thorgrim : Un nain Guerrier comptable.
- Pod : Le ménestrel accessoirement souffre douleur de l’équipe.
- Mélinda : Une délicieuse vampire dotée forcément de pouvoir vampirique.
- Trashkarog : Une chamane Orc ayant obtenu très récemment son diplôme de chamane !
Dungeon Rushers propose un univers parodique qui fait immédiatement le café !
Ainsi, vous aurez toute cette équipe que vous devrez mener à travers pas moins de soixante donjons et vous apprendrez au fil du jeu qu’une mystérieuse entreprise achète des donjons pour y mettre un trésor, ce qui attire forcément les aventuriers de la trempe de Elian par exemple. Bien entendu, vous devrez mettre un terme à l’agissement de cette étrange boîte qui agît à des fin pas vraiment très bienveillantes qu’on se le dise.
Outre son scénario complètement loufoque et parodié des jeux de rôles en général, le titre se dote d’un background plutôt appréciable, et puis l’une de ses forces et de se doter bien évidemment d’un humour qui fait mouche, grâce à ses dialogues savoureux entre les divers personnages.
Vous l’aurez compris, Dungeon Rushers adopte une trame scénaristique très second degrés que les joueurs devraient clairement apprécier !
Dungeon Crawler et combat au tour par tour, un bon mélange ?
Indéniablement, nous sommes forcé de constater que ces deux phases là sont clairement un excellent mélange ! En effet, vous avez donc deux phases de jeu qui sont la partie Dungeon Crawler, puis les combats au tour par tour. Bien évidemment il y a un système de crafting, d’inventaire et de compétences, mais nous y reviendrons plus tard dans un autre paragraphe.
En premier lieu nous avons donc la partie Dungeon Crawler, relativement efficace et vraiment plaisante. Pour vous donner une petite idée et comme vous pourrez le voir sur les images du test, cela prendra presque la forme d’un jeu de société où vous ferez avancer votre protagoniste prenant la forme d’un pion, et votre but sera de trouver le trésor dans lesdits donjons, qui seront d’ailleurs générés procéduralement à chaque fois, ce qui fait que si vous mourez, le trésor ainsi que l’emplacement des pièges et ennemis seront forcément changés ! Bien entendu, dans cette partie Dungeon Crawler vous trouverez plusieurs choses dans ces fameux donjons :
- Des événements aléatoires : Prenant la forme de statuettes, caisses et/ou tonneaux, ces événements aléatoires vous donneront au hasard des bonus – régénération de mana, vie, protection magique, furie etc… -, malus – poison, brise armure etc…. -, des éléments de crafting pour vous créer armes, boucliers et j’en passe ! A noter évidemment que ces événements peuvent parfois vous entourlouper, dans le sens où des ennemis peuvent vous prendre par surprise, rien qu’ça !
- Des pièges : Ah c’est fameux pièges ! Ces derniers se cacheront forcément dans les diverses cases, qui vous sont toutes cachées en début de jeu et il vous faudra avancer pour les révéler et voir si vous tombez sur des pièges, événements ou bien des ennemis. A savoir que les pièges sont assez variés de ce côté là et sachez qu’il faudra choisir dans certains pièges un des deux protagonistes qui pourra soit se sacrifier, désenchanter, ou bien désactiver ledit piège.
- Des ennemis : Oui, vous trouverez également des ennemis sur diverses cases cachées et il n’y a pas grand-chose d’autre à ajouter puisque vous les combattrez par la suite en combats au tour par tour, tout simplement.
Le jeu de Goblinz Studio est véritablement fun et addictif, et le mariage entre du Dungeon Crawler et du combat au tour par tour fonctionne parfaitement bien !
Sinon, pour en finir à l’aspect Dungeon Crawler, sachez que vos personnages auront une capacité spéciale de chaque qui pourrait vous être utile qu’on se le dise. Moyennant un peu d’endurance – quatre ou cinq points d’endurance en fonction de la capacité à utiliser -, vous pourrez utiliser les habilités de vos héros. Pour vous donner un exemple, Elian pourra agir en éclaireur et révéler trois ou quatre cases d’un seul coup pour voir à quoi vous devez vous attendre et nous avons aussi Thorgrim, dont la capacité est pour sa part de révéler les événements, ou tout simplement le fabuleux trésor à piller. Cela donne en clair un petit côté stratégique à cette phase Dungeon Crawler, car vous devrez réellement utiliser ces capacités des héros à bon escient afin d’avancer prudemment et sans fioriture.
Ensuite, nous avons donc le côté combat au tour par tour, qui ne s’active que lorsque vous rencontrez une case ennemie, cela va de soi. Sur ce point là, on retrouve vraiment tout ce qui fait l’essence du tour par tour à savoir que vous attaquez d’abord avec vos personnages et ensuite c’est au tour des ennemis – cela peut-être parfois l’inverse -. Par la suite, vos personnages auront chacun trois attaques – donc deux de leurs attaques qui consommeront de la mana -, et vous aurez la possibilité de vous défendre, ou bien tout simplement de changer de place vos protagonistes en plein combat. En somme, force est de constater que les combats au tour par tour sont relativement fun et efficaces, même s’il est vrai que c’est un style de gameplay que l’on a déjà vu et que le tout est répétitif, mais pas pour autant rébarbatif bien au contraire.
Enfin, et comme vous vous en doutez, une fois le combat terminé vous gagnez de l’expérience qui fera monter les héros de niveau. A savoir également que chaque personnage aura une spécificité qui lui est propre c’est à dire que Elian est orienté guerrier, Thorgrim est le gros bourrin de base orienté attaque et assez solide niveau armure, Pod qui fait office d’attaquant à distance et de défense, et nous avons enfin Melinda qui fera office de guérisseuse et de support tandis que TrashKarog jouera le rôle de la chamane, ayant quelques attaques magiques bien sympas.
Le système de craft en passant par l’inventaire, on y vient !
Le titre développé par les p’tits gars de Goblinz Studio a en effet à son actif un système de craft, mais également un inventaire pour chaque personnage cela va de soi ! Pour le système de craft, il reste relativement de bonne facture qu’on se le dise et il consistera tout simplement à crafter tout ce qui est armures, armes, fioles de magie, boucliers, ou encore anneaux et amulettes, moyennant pour le coup des ressources que vous récoltez soit dans la boutique du jeu, ou tout simplement que vous ramassez à la fin des combats ou dans les donjons. De plus, et chose assez intéressante en soi, pour bénéficier d’armes ou anneaux plus puissants, vous serez obligé de monter de niveau dans divers domaines – forgeron pour les armes, armurier pour les armures, alchimiste pour les potions etc… -, pour bénéficier des formes évoluées des objets. Et pour monter de niveau c’est super simple : vous serez contraint de crafter votre objet dans le domaine spécifié pour engranger de l’expérience jusqu’à prendre un niveau ! Ce système de craft est par conséquent assez complet et bien foutu, et il y a fort à parier que les amateurs de crafting apprécieront ce système là !
Sinon, pour l’inventaire de nos valeureux guerriers, on retrouve quelque chose d’assez classique en soi, car vous avez en fait un inventaire avec toutes les ressources, potions et équipements, puis deux autres onglets compétences, qui ne servent malheureusement pas à grand-chose étant donné que vous n’avez uniquement que trois attaques en tout pour chaque personnage, puis talents, qui vous permettent de vous orienter un peu comme vous voulez en donnant des points de talents qui amélioreront vos attaques de base, ou des compétences passives. On regrette au passage que le tout soit assez bridé de ce côté là car il y avait la place de faire quelque chose de plus fouillé, même si le tout reste efficace, puis bon, l’interface est assez claire et concise, donc nous ne resterons pas trop là à pinailler sur ce détail. Dernière chose à savoir pour la boutique du jeu, sachez que vous pourrez acheter de nouveaux objets à chaque fois que vous sortez victorieux d’un donjon, et vous aurez aussi la possibilité de parier de l’argent afin de gagner des objets ou potions aléatoires. Un système proche de la loterie en somme.
C’est mon donjon à moi !
LA grande attraction principale de ce Dungeon Rushers outre sa campagne solo, c’est bel et bien ce fameux éditeur de donjons qui vous permet, nous vous le donnons en mille : de créer votre propre donjon !
Et là, très franchement, pour un éditeur de donjons, il est clairement très simple d’utilisation et très intuitif, ce qui fait que même un débutant peut tout à fait créer son propre donjon sans avoir pour autant à chercher des heures dans les options pour savoir comment cela fonctionne.
En effet, c’est très simple car il vous suffit d’utiliser le crayon pour faire apparaître vos cases, une gomme pour les effacer et votre curseur de votre souris vous permettant de visualiser globalement votre futur donjon.
Le tout est donc très intuitif et vous pourrez ensuite placer des pièges, ennemis, portes verrouillées, ou même des clés afin de corser un peu plus la chose pour le futur joueur qui se pointera pour tester votre création, qu’il faudra partager via Steam Workshop. A noter qu’il sera même possible de créer des lignes de dialogues, si jamais vous voulez créer une histoire et vous avez même la possibilité de catégoriser votre donjon entre fun, challenge, puzzle ou histoire ! Autant dire que les joueurs seront littéralement comblés car finalement, les possibilités sont complètement infinies et vous pourrez passer des heures et des heures à créer beaucoup de donjons plus ou moins difficiles.
D’ailleurs, et chose plutôt intéressant, il y a ce mode arène qui est plus ou moins un mode multijoueur indirect, dans la mesure où vous testez le donjon créé par un joueur, et où vous pourrez littéralement piller son trésor, et plus vous aurez de victoires, plus vous monterez dans le classement. Un multijoueur qui en soi nous a paru assez original et qui rallongera la durée de vie du soft déjà bien conséquente avec la campagne solo contenant environ soixante donjons sur la map du soft, ce qui fait une durée de vie d’environ vingt heures voire certainement un peu plus si vous mourez sans cesse, ou que vous voulez explorer certains donjons que vous auriez pu louper.
Le Pixel Art, une valeur sûre !
On ne le répète pas assez, le pixel art est souvent un moyen pour les développeurs de proposer un moteur graphique à moindre coût et qui est souvent clairement magnifique, c’est justement le chemin que prend Dungeon Rushers au niveau de son aspect graphique. Alors c’est vrai que l’habillage graphique sur la phase Dungeon Crawler est plus que minimaliste c’est vrai, mais cela reste il faut l’avouer plutôt joli, et cela nous donne presque la sensation d’évoluer sur un jeu de société vivant, il y a pas à dire. Sur le côté combat au tour par tour, on retrouve par contre toujours cet aspect pixel art mais en plus détaillé et force est de constater que le tout rend bien, même si nous aurions peut-être aimé des animations un peu plus explicites de ce côté là, et également des décors un peu plus fouillés, même si la variété des décors et du bestiaire est un peu plus variée au fil de votre progression sur la map dans le soft. En somme, c’est vrai que c’est plutôt minimaliste, mais le pixel art est franchement magnifique, comme sa direction artistique, proche des codes du jeu de rôle. A savoir que nous avons pu noter quelques petits bugs, des freezes et des ralentissements lors de notre test, mais rien de bien méchant même si cela pourra faire grimacer quelques joueurs, mais espérons cependant qu’un patch arrivera rapidement pour corriger ces problèmes.
Enfin, nous allons comme toujours clôturer ce test sur la bande-son de Dungeon Rushers, qui fait vraiment son petit effet c’est un fait avéré. En effet, les musiques collent très bien à l’ambiance jeu de rôle de Dungeon Rushers donc rien de négatif à dire de ce côté là comme les bruitages, affreusement bien foutu.
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