Earth Defense Force 4.1: The Shadow of New Despair est le dernier volet à être sorti de la série et qui plus est, sur PlayStation 4. Forcément, on se retrouve ainsi avec un jeu complet et qui, comme vous avez pu le lire dans le test précédent, dépasse aisément Earth Defense Force 2 : Invaders from Planet Space sur PS Vita. Il est maintenant temps de voir si le soft vaut clairement plus le coup ou non.
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Si Earth Defense Force : Invaders from Planet Space sur PS Vita était un remake d’un jeu PSP qui était lui même un remake d’un titre PlayStation 2, Earth Defense Force 4.1: The Shadow of New Despair est quant à lui le dernier jeu de la licence sorti à ce jour. De ce fait, même si graphiquement parlant, ce n’est pas le jeu de l’année, et bien on se retrouve avec un résultat bien plus convaincant que l’opus PS Vita voire même, on se demande clairement si l’on parle du même studio de développement. Alors oui, vous avez raison, une PS Vita n’a pas les mêmes ressources qu’une PS4 mais clairement, la différence est… excusez-nous, brutale et rassurez-vous, c’est dans le bon sens !
Si Earth Defense Force 2 : Invaders from Planet Space possédait des graphismes ternes, avec de nombreux bugs et des décors totalement vide, ce n’est pas le cas ici. En effet, Earth Defense Force 4.1: The Shadow of New Despair est bien plus coloré, grand et même bien plus vivant. Bon, c’est vrai, il y a quand même quelques bugs par-ci par là, certes, mais on va clairement vers un résultat bien meilleur.
On se retrouve donc avec des membres de l’armée tout autour de nous qui conduisent même des véhicules, les civils courent dans tous les sens et l’on se retrouve dans une ambiance bien meilleure pour le coup. Et contrairement à l’épisode PS Vita, on accroche dès les premières secondes de jeu à ce concept de beat them all/TPS où l’on dégomme de l’extraterrestre façon insecte à foison.
Ce nouvel opus nous met donc toujours dans la peau d’un soldat et pour se faire, on a plusieurs classes à se mettre sous la main. D’ailleurs, les protagonistes sont beaucoup mieux modélisés et il est possible de personnaliser la couleur de leurs habits et l’on voit le résultat en temps réel. C’est une bonne chose puisque rappelons-le, sur PS Vita, on a la joie d’apprécier le changement uniquement lorsque l’on démarre la mission.
Earth Defense Force 4.1 : The Shadow of New Despair, un parfait défouloir avec les insectes envahisseurs !
La jouabilité est elle aussi améliorée et on peut dire au revoir aux différents problèmes de caméra. Le tout est assez intuitif et en plus de cela, la classe supplémentaire que l’on vous parlera tout à l’heure, vous fera adopter des commandes de jeu encore bien différentes.
Bref, en somme, on suppose que le choix de localiser deux Earth Defense différents provient très certainement du fait de vouloir proposer un opus sur différents supports et pour deux publics différents… Mais il faut l’avouer, on se sent tellement mieux sur l’épisode PlayStation 4 que l’on en oubli très vite celui sur la console portable de Sony. Après, on ne vous le cache pas, le soft aurait surement mérité un meilleur accueil s’il était arrivé au bon moment, soit, il y a quelques années.
Il sera donc toujours question de faire pari de l’EDF (Earth Defense Force) et de repousser les insectes tentant d’envahir notre chère Terre bien aimée. Pour se faire, plusieurs classes seront de la partie et l’on en a même une de plus que sur l’épisode PS Vita ce qui est une excellente chose ! On vous les présente d’ailleurs sans plus attendre.
L’Air Rider est donc de nouveau de la partie et sera toujours prédisposé au soutien de l’équipe. On trouve ainsi le même type d’armes qui programmeront des bombardements ou encore les tourelles de soutien et même, la possibilité d’invoquer des véhicules sur le champ de bataille ! Une possibilité vraiment sympathique.
Le Pale Wing est de retour mais change son nom en Wing Diver. Toujours capable de voler, la contrôler est franchement un plaisir et ses attaques au corps à corps avec son laser sont tout simplement excellentes. Evidemment, la même précision que dans le test précédent se doit d’être faite, cet unité ne peut pas esquiver ou sauter puisqu’elle est capable de voler.
L’Infantryman change aussi de libellé et devient le Ranger. Comme d’habitude, le panel d’armes proposé variera entre mitraillettes, roquettes ou encore grenades.
Le nouveau venu de cet épisode PlayStation 4, c’est le Fencer. C’est un peu la machine de guerre et qui n’a pas du tout les mêmes touches de contrôle que les autres héros. Il apporte un peu de fraîcheur et surtout, une bonne dose de folie dans un jeu qui, rappelons-le, propose des environnements entièrement destructibles.
En tout cas, notre héros est armé d’un bouclier, d’une sorte de machine gun, d’une lance et de l’artillerie lourde… Inutile de le préciser mais on suppose que vous avez compris qu’il s’agit clairement du protagoniste le plus dur à maîtriser mais qui se révèle être franchement intéressant.
L’Earth Defense du riche
Eh bien oui, une classe de plus, un gameplay bien mieux maîtrisé, des environnements colorés et un soft dégageant de la vie et un plaisir bien plus conséquent et surtout, immédiat… Forcément, cet épisode PlayStation 4 ne peut qu’être caricaturé d’Earth Defense du riche.
En tout cas, le côté addictif du loot est toujours présent et on prends plaisir à tenter de devenir plus fort. Pour se faire, vaincre des insectes géants nous rapportent toujours des cargaisons et le bilan de la bataille se fait toujours à la fin de la mission. Ainsi, on chope toujours autant de nouvelles armes et l’on améliore encore et encore son armure représentant la vie du héros. Entre deux ou trois insectes, on trouve bien évidemment toujours de quoi se guérir en cas de coup dur.
Earth Defense Force 4.1 : The Shadow of New Despair, à deux en écran scindé, c’est vraiment fun
D’ailleurs, à ce niveau, il va falloir être prudent, les méchantes fourmis, les araignées ainsi que toutes les créatures faisant parties du roster d’ennemis sont encore plus déchaînées que jamais. Chacune d’entre elles utilise toujours leurs possibilités et croyez-nous, finir dans les dents d’une fourmi ou dans une toile araignée n’a rien de bon… Pour s’en défaire rien de plus simple, il suffit de tirer sur l’insecte pendant qu’elle nous dévore !
Les véhicules sont toujours de la partie même si ce ne sont pas tous les personnages qui vont pouvoir les utiliser. En effet. les seuls capables de pouvoir contrôler ses derniers sont le Ranger et le Air Raider. En tout cas, sur ce point là, la prise en main des bolides est bien plus élaborée.
Du côté de la difficulté, on conserve les habituels niveaux à savoir facile, normal, difficile, très difficile et enfin, inferno. La bataille étant plus imersive qu’auparavant, on sera très certainement plus tenté de réussir toutes les missions dans chacune des difficultés.
Tous ensemble à l’assaut des insectes (encore une fois) !
Earth Defense Force 4.1 : The Shadow of New Despair propose comme son cadet un mode multijoueur en ligne où il est possible de jouer en coop les différentes missions.
De plus, on trouve mode écran scindé, chose qui a de plus en plus tendance à se perdre de nos jours, et franchement, c’est une excellente surprise. Pouvoir jouer les missions aux côtés d’un ami augmente grandement l’intérêt du jeu et ce, pour notre plus grand plaisir. Il y a également un mode versus pour deux joueurs avec pas moins de seize cartes différentes. Seul problème, les cartes sont tellement grandes que les affrontements en deviennent clairement pénibles. De plus, il suffit d’une mort pour qu’un gagnant soit déclaré…
Pour ce qui est de la durée de vie, Earth Defense Force 4.1 : The Shadow of New Despair propose une centaine de niveaux. De quoi retenir notre intention pour peu que, bien évidemment, on accroche au concept et à son risque de répétitivité. On passe ainsi notre temps à tuer de l’extraterrestre et à regarder les points d’armure et le loot d’armes remporté.
Encore une fois, on regrette de ne pas pouvoir personnaliser son héros au-delà d’une simple couleur vestimentaire. Et bien oui, le jeu mise beaucoup sur son online et les joueurs vont finalement plus ou moins tous se ressembler. Dommage, d’autant plus que faire gagner des tenues aurait grandement boosté l’aspect fan service et le taux de rejouabilité.
Autrement et comme vous vous en doutez, si l’opus PS Vita n’est pas traduit, il en va forcément de même pour celui sur PS4. On ne déroge donc pas à ma règle et même si ça n’est pas une question de survie de maîtriser la langue de Shakespeare, il faut avouer que c’est toujours très pratique pour savoir ce que font les différentes armes du jeu.
Pour conclure sur l’aspect ambiance, les musiques semblent de meilleurs factures même si elles collent peut-être un peu moins au thème… En même temps, avec ce nouvel aspect coloré, on préfère tout de même ce petit changement de bande-son, après, cela reste une affaire de goût. Autrement, les voix sont toujours dans le même genre et il n’y a pas grand chose à dire sur les cris des différents montres… Tout est en adéquation avec le concept si particulier du soft.
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