Inspiré du genre Rogue-Like, Etrian Odyssey et Mystery Dungeon sont des licences japonaises où le but est d’explorer des labyrinthes générés aléatoirement. Bien entendu, comme pour d’autres, ces deux séries ont une approche différente. Le titre est très old-school et exigeant mais si vous avez aimés Pokemon Mystery Dungeon, par exemple, ce titre devrait fortement vous intéresser.
Sommaire
ToggleUne ville pas comme les autres
Les deux franchises, Etrian Odyssey et Mystery Dungeon ne sont pas vraiment connues pour leurs scénarios très recherchés, et ce cross-over ne déroge pas à la règle. L’histoire se concentre autour de la ville d’Aslarga qui est entourée de nombreux donjons remplis de trésors et de dangers en tout genre. C’est une aubaine pour la cité qui accueille donc de nombreux aventuriers, surtout qu’elle aura besoin d’eux lors du futur « Day of Reckoning » (le jour du jugement) qui est une menace qui approche à grand pas. Vous êtes donc un nouvel aventurier fraîchement débarqué qui va devoir rendre des services à la ville en explorant différents donjons.
Avant de commencer à rentrer dans le vif du sujet, on vous explique les différents services que la ville peut vous offrir pour faciliter vos péripéties. Il faudra commencer par constituer votre équipe de 4 à la Guilde des explorateurs en choisissant parmi plusieurs classes issues d’Etrian Odyssey comme le Gunner ou le Runemaster. On débloque rapidement les 3 autres classes dont le Wanderer, une classe issue de Mystery Dungeon : Shiren Wanderer qui peut, entre autres, casser les murs dans les donjons et marcher sur l’eau. Nous reviendrons plus tard sur ces classes quand nous parlerons du gameplay.
Car les autres établissements de la ville ont également leurs importances :
- Vous avez l’auberge de Kasumi où vous pouvez stocker vos objets, votre argent et sauvegarder votre partie. Fidèle à la réputation d’Etrian Odyssey, cet opus vous proposera un challenge à la hauteur de vos espérances. Comprenez par-là que le jeu est dur et extrêmement punitif en cas de Game Over notamment avec la perte de la moitié de votre argent, de tous vos objets ainsi qu’une pièce d’équipement de chacun de vos personnages. Voilà pourquoi l’auberge est très importante pour garder ce que vous risquez de perdre.
- Un magasin où l’on achète son équipement avec armes, armures, accessoires et autres objets. Il y a même une forge où vous pouvez améliorer vos pièces d’équipement en les enchantant.
- Le restaurant où vous pouvez manger des plats spéciaux vous donnant quelques buff à l’image d’un Monster Hunter, mais aussi prendre différentes quêtes. On apprécie d’ailleurs que ces dernières soient très variées. Cela va de la chasse aux montres en passant par des récoltes de ressources, mais aussi du sauvetage. Chaque quête rapporte une récompense non négligeable ainsi que de l’expérience pour votre équipe.
- La maison de Magan qui est le Maire de la ville. C’est à cet endroit que vous sont données vos missions qui feront avancer le scénario. C’est également le lieu où vous pouvez améliorer les établissements précédemment cités. Ce qui donne un petit côté gestion très plaisant. Ainsi, l’auberge pourra contenir plus d’objets, le restaurant proposera plus de plats et de quêtes, et le magasin proposera de nouveaux articles.
- Pour finir, il y a le laboratoire du docteur Stein où vous pouvez consulter le bestiaire, l’almanach des items ainsi que des rapports de recherches qui vous donnent différentes informations sur l’univers du jeu.
Donjons&Donjons….et encore Donjons
Si l’on devait résumer grossièrement Etrian Mystery Dungeon, on pourrait dire que le titre propose un gameplay issue de la série Mystery Dungeon sous un habillage Etrian Odyssey. Contrairement à ce dernier, l’exploration des donjons n’est pas 3D mais en vue du dessus. Pas de cartographie également vu que les donjons sont générés aléatoirement. Toutefois, c’est une bonne chose puisque l’on évite de visiter la même chose à chaque fois. D’autant que l’on passe pas mal de temps à farmer de l’argent, des objets et de l’xp pour ses personnages. Comme on vous le disait plus haut, la difficulté et le game over très punitif vous obligent à en passer par là. Pour progresser, vous devez atteindre le niveau le plus bas d’un donjon pour affronter un boss souvent redoutable.
Avant ça il faut vous assurer d’avoir une équipe, homogène de préférence, de 4 aventuriers. On ne sait jamais sur quoi on va tomber dans les différentes salles d’un donjon. On peut vite se retrouver encercler par une horde de monstres et même être mis en difficulté par les pièges dissimulés un peu partout. Même si console en main on pense à du gameplay orienté action, il s’agit en réalité d’un système au tour par tour. En effet, chaque pas que vous faîtes fait passer un tour. Cependant, mis à part les combats, on y prête réellement attention uniquement à cause de la jauge de faim qui diminue au fur et à mesure que l’on progresse. Heureusement, on peut se restaurer avec plusieurs sortes de casses-croûtes que l’on aura pris soin de mettre dans son inventaire avant de partir.
Concernant les affrontements avec les différents monstres, ils sont beaucoup plus tactiques que ce que l’on pense. Il faut faire attention aux positionnements de chacun de vos compagnons ainsi que de leurs rôles. On mettra les spécialistes du corps à corps au front tandis que les classes jouant sur la distance resteront le plus loin possible cela va de soi. Il est aussi intéressant de voir un jeu où les changements de statut sont souvent beaucoup plus pénalisants que de gros dégâts reçus. Il est donc important d’avoir au moins une classe de soutien dans votre groupe. Chaque classe dispose en plus de nombreuses compétences que l’on peut acquérir puis améliorer via un arbre divisé en trois sections (novice, mètre, vétéran). Cette envie de vouloir tout améliorer à fond facilitera le farming à n’en pas douter.
Si tout cela ne suffisait pas, certains donjons dispose d’adversaires extrêmement redoutables appelés D.O.E, un dérivé des F.O.E de Etrian Odyssey. Autant dire que la défaite est quasiment assurée sans prendre de précaution. C’est pour cela que l’on dispose de forts que l’on peut construire à un étage choisi moyennant quelques sous. Au départ, ils permettent de conserver l’agencement d’un étage même si l’on revient plus tard, et également pour placer des membres de votre guilde qui ne sont pas dans votre équipe pour les entraîner. Mais très vite, on apprend que c’est surtout un rempart indispensable pour repousser l’avancer des D.O.E pour ne pas qu’ils attaquent la ville. Même à 8 contre 1 (4 personne de votre équipe plus 4 personnes de votre fort) il est ardu de se débarrasser de cette menace. Encore un aspect gestion qui enrichie le gameplay même si cela cause souvent une source de stress pendant les explorations.
La touche Etrian Odyssey
On finit on beauté par l’aspect visuel et sonore du titre qui sont exceptionnels, même si ce n’est pas une surprise si vous être un habitué d’Etrian Odyssey. Les musiques sont agréables à écouter pendant les explorations, Atlus fait toujours du très bon boulot de ce côté-là pour la licence. Et on ne passe pas non plus à côté de ce magnifique design manga que l’on connait que trop bien. Au niveau de la personnalisation, nous avons droit à plusieurs coloris pour les multiples classes. En jeu, la modélisation des personnages est agréable surtout que le changement d’équipement se voit à l’écran. En revanche, on pestera par le manque de diversité pour les décors des donjons. Difficile de voir autre chose que des couloirs et de l’eau parfois.
Cet article peut contenir des liens affiliés