Si vous désirez faire un petit retour en arrière, et vous replongez dans un jeu d’aventure/exploration reprenant certains codes des plus grands classiques rétro, alors Fairune 2 est sans doute fait pour vous ! Découvrez ensemble ce titre sorti sur les consoles Nintendo.
Welcome to Green Fields !
Fairune 2 débute tout aussi mystérieusement que son prédécesseur, lorsque notre héroïne se réveille, guidée par le fameux Codex, un livre parlant, déjà présent dans le premier épisode. Quelques pas plus loin se trouve un cristal de Mana et dès lors, il faudra en prendre l’habitude : vous êtes livré à vous-même !
En effet, quasiment aucunes indications ne vous sont fournies, et ça sera à vous de savoir quoi faire et surtout, où aller. Ce n’est qu’au fur et à mesure de votre progression que vous découvrirez le grand fil rouge du scénario, qui se veut secret jusque dans ses derniers moments. Pour vous aider, il faudra tout d’abord vous munir de vos yeux, car la communication et autres repères dans le titre sont surtout visuels, et il arrive très souvent de passer à côté d’un passage, d’un item rare ou d’un trésor simplement parce que nous voulons aller un peu trop vite en besogne.
Au tout début, la map vous est ouverte et est libre à l’exploration, cependant, vous remarquerez que certaines zones ne sont pas accessibles, vous obligeant à rebrousser chemin afin de trouver la voie adéquate. Au fil du jeu, de plus en plus de zones (et donc de secrets et d’énigmes) se débloqueront, et cela sera d’autant plus de chances de vous tromper dans votre cheminement. En effet, la progression se déroule comme suit : vous explorez, vous ramassez un item particulier, vous l’amenez à un endroit précis, et on recommence. En soi, si cela semble très linéaire, les upgrades disponibles et les différents pouvoirs à amasser suffisent à relancer le désir d’en voir plus. Le jeu mise énormément sur la carte de l’exploration, et parvient à le faire d’une belle manière, car nous avons vraiment le sentiment de s’approprier ce nouveau monde qui s’offre à nous.
Le titre bloque souvent le joueur trop impulsif !
Le système de combat, lui, est similaire au précédent volet. C’est en rentrant au contact des ennemis que vous les blessez (et vous aussi accessoirement). De fait, s’en prendre à un ennemi qui est beaucoup plus fort que vous c’est la mort assurée, le Codex répertorie donc avec soin les adversaires de votre niveau, afin d’éviter toute mauvaise surprise. Une fois votre lot d’opposants vaincus, vous grimpez de niveau, et êtes prêt pour vous attaquer à plus fort. Toutefois, ce système oblige à attaquer plusieurs ennemis, puis à revenir vous soigner à la « plante mana » la plus proche, et recommencer.
C’est un concept qui en vaut un autre, l’avantage de celui-ci étant que c’est à vous de décider si vous voulez explorer un lieu rempli de monstres féroces, à vos risques et périls. Le désavantage, c’est que lorsque l’on a compris la technique, il devient facile de monter de niveau en quelques minutes, et devenir le nouveau prédateur de la zone, ce qui facilite grandement le jeu.
Une pépite de level-design
Un des gros points forts de Fairune 2 est incontestablement son level-design. Les cartes sont très bien modélisées et s’agencent à la perfection pour proposer un lot d’énigmes, d’ennemis et de pièges bien pensés. Les raccourcis sont nombreux et se déverrouillent au fur et à mesure, pour vous permettre une progression plus rapide, du moins, si vous avez les bons outils pour avancer.
À ce côté exploration s’ajoute une quête annexe, qui est celle des tablettes. Il y en a de plusieurs types et de plusieurs sortes, et vous devrez en collecter suffisamment et les donner au bon PNJ pour avoir une surprise. En soi, cela ne casse pas trois pattes à un canard, mais c’est une bonne méthode pour combler certains passages pour explorer la map de fond en comble. D’ailleurs, vous avez également un petit lot de « succès » à collectionner, l’un d’eux étant de visiter toutes les maps du jeu à 100% (pas si facile que ça, je vous l’assure).
De là à faire un parallèle avec The Legend of Zelda premier du nom, il n’y a qu’un pas !
Côté direction artistique, nous avons là un trip rétro qui fonctionne à merveille. Que cela soit dans les graphismes, plus fins et léchés que dans le premier épisode, ou encore de l’OST et du sound-design en général, c’est un pur retour en arrière pour les sens, et ça, le jeu l’assume et le porte à merveille.
De plus, je parlais un peu plus haut du repérage qui est surtout visuel, eh bien cela plaira sûrement aux fans du premier volet de savoir que ce point est mis en avant de manière bien plus intelligente qu’avant : le plaisir d’explorer est donc au rendez-vous !
Pour autant, nous pouvons noter une durée de vie tout aussi faible que son aîné. Comptez environ entre cinq et six heures pour clôturer l’aventure, si vous êtes rapide, et forcément un peu plus si vous prenez votre temps. Bon, on ne va pas bouder son plaisir, car le titre regorge de qualités autres qui parviennent à gommer ce détail. Espérons simplement que si troisième volet il y a, la durée de vie sera assez conséquente pour parler de « vraie grande aventure ».
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