Nous n’avions encore pas eu l’occasion de tester Fairy Fencer F sorti sur PlayStation 3 et PC le 10 Octobre 2013 ! C’est donc trois ans plus tard que nous avons la chance d’avoir entre les mains Fairy Fencer F : Advent Dark Force et si vous connaissez déjà le jeu d’origine et que vous souhaitez simplement connaître le verdict de cette version améliorée, on vous conseille de vous rendre directement au dernier paragraphe.
A noter que ce dernier paragraphe risque de contenir des spoils mineurs mais malheureusement nécessaires puisqu’ils font parties intégrantes des nouveautés de cet opus.
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ToggleDes fées, des dieux et des Fencers
Fairy Fencer F : Advent Dark Force nous emmène dans un univers développé par Compile Heart et qui ne manquera pas de vous rappeler la licence Neptunia et ce, autant dans les similitudes des mécaniques de gameplay que dans la direction artistique du soft. Quoi qu’il en soit, c’est une affaire de goût et cela étant dit, on a éprouvé beaucoup de plaisir à ressentir ces éléments propres à ce que l’on aime chez ce studio.
Le début du jeu nous conte une histoire. Celle d’un dieu maléfique souhaitant la destruction du monde, et de la déesse qui elle, veut rétablir la paix dans le monde ! Tout deux s’affrontent et finissent par se sceller. Suite à ces événements, de nombreuses années ont passé et vous vous retrouvez dans la peau du jeune Fang.
Doté d’un chara-design inspiré d’un certain Sora de Kingdom Hearts, on découvrira peu à peu qu’au niveau du caractère, Fang est bien loin de l’idéal qu’à pu incarner le porteur de la Keyblade. En effet, notre jeune héros est flemmard, ne pense qu’à dormir et il voit la quête qui lui est attribuée comme un… fardeau.
Fairy Fencer F : Advent Dark Force, une histoire passionnante et touchante qui cache bien son jeu
Le ton étant donné, on vous vous expliquer quelle est cette fameuse quête. Dans le monde de Fairy Fencer, il existe de nombreux Fencers et ce sont des êtres capables de réveiller des armes tout simplement surpuissantes. Un peu comme dans le manga et anime Soul Eater, lorsque les armes ne sont pas sous leur véritable forme, ce sont des personnages classiques qui les représentent. On les appelle les fées et elles accompagneront les différents Fencers dans l’aventure.
Vous l’avez compris, le monde n’est pas tout rose et s’il y a des Fencers aux objectifs honorables, d’autres seront animés par des désirs beaucoup moins louables. En tout cas, on ne déroge pas à la règle Compile Heart au niveau scénaristique !
Et bien oui, si le ton était donné avec un Fang drôle mais désagréable avec tout le monde, l’humour et le fan service sont bien présents et on retrouvera-là le genre d’ambiance propre à Neptunia. Néanmoins, sachez que le scénario réserve son lot de surprises et surtout, une bonne dose de noirceur sortie de nulle part à laquelle on ne s’attend pas forcément et… la surprise est vraiment bonne.
Ainsi, on peut qualifier le scénario d’excellent et les personnages sont dotés d’un chara-design qui est vraiment accrocheur même si l’on sent que les inspirations ont été prises à droite et à gauche. Disons que dans tous les cas, la qualité artistique de Compile Heart se reconnaît dans chaque protagoniste de cette aventure et ce n’est franchement pas pour nous déplaire.
Malheureusement et s’il y a un bien un gros hic dans Fairy Fencer F : Advent Dark Force, c’est le fait que le titre soit intégralement sous-titré en anglais et qu’une fois de plus, les anglophobes sont mis sur le carreau… Néanmoins, on a droit à de très bonnes voix anglaises et surtout, japonaises !
Megadimension Neptunia VII !
Fairy Fencer F : Advent Dark Force est doté d’un gameplay extrêmement proche de Megadimension Neptunia VII que nous avions testé à cette adresse. Forcément, même studio de développement et au final, on pourrait penser qu’avec Fairy Fencer F, Compile Heart a voulu laisser un peu de côté Neptune, la parodie de la guerre des consoles et tout l’univers qui va avec.
Pourtant, on va retrouver en Fairy Fencer F : Advent Dark Force certains vieux démons qui avaient également fait du tort à ce Neptunia VII. Pour exemple, il y aura des passages dans le jeu où l’on va se retrouver avec peu de personnages et où, même en normal, il faudra passer par de petites sessions de level up. Bon, même si c’est le scénario qui veut que l’on se retrouve dans ce genre de situation, on aurait tendance à préférer éviter ce genre de chose ou alors, quand nous avons peu de membres dans l’équipes, tout simplement baisser un peu le niveau et la force des adversaires. Encore une fois, on est face à un manque d’équilibre général du jeu. On vous rassure, il est quand même moins accentué dans cet opus que les autres jeux du studio.
Cela étant dit, passons au vif du sujet ! Le gameplay est exactement le même qu’un Neptunia dans ses bases. On se retrouve donc avec une mappemonde et différents lieux où l’on peut arpenter différents donjons qui sont, il faut dire, plutôt vides et où vous devrez avancer pour faire progresser la trame principale. Dans ces derniers, on peut sauter, briser des éléments du décor pour obtenir des objets mais aussi, dasher ! Ce dernier mouvement est plutôt pratique lorsque vous voulez éviter les ennemis et vite sortir d’un donjon.
Enfin, il faudra switcher régulièrement le personnage leader visible à l’écran pour débloquer des bonus de statistiques en effectuant un certain nombre de sauts, de kilomètres ou encore, d’attaques préventives. Et bien oui, pour engager un combat dans un niveau, il faudra se diriger vers l’adversaire et appuyer sur le bouton d’attaque au bon moment. Ensuite, on se retrouve comme dans un classique Neptunia dans des affrontements au tour par tour.
On peut ainsi utiliser des objets, des attaques normales, des skills et bien d’autres choses encore sur lesquelles nous reviendrons. Tout d’abord, lors des combats, vous gagnerez non seulement des points d’expérience et de l’argent mais également, des weapons points. Ces derniers servent à augmenter différentes statistiques et c’est à vous de choisir où vous souhaitez les investir. Mais ce n’est pas tout, les techniques à apprendre sont vraiment nombreuses et elles en mettent clairement plein la vue !
Très franchement, c’est certainement l’un des plus gros points forts du soft… Effectivement, outre une technique propre à l’arme des héros, une magie collant à leur attribut et enfin, une méga attaque spéciale qui ne peut s’utiliser qu’en mode Fury, on en découvre ensuite davantage en dépensant nos Weapons Points et le gameplay devient très qualitatif d’autant plus les techniques spéciales sont visuellement agréables, on s’ennuie pas !
Parmi les domaines dans lesquels on peut investir des Weapons Points, il y a celui que l’on appelle Combo. Cette capacité peut être améliorée jusqu’à trois fois et elle vous permet, pendant les combats, d’effectuer des combos d’attaques. Ainsi, il est possible de porter un premier coup normal, puis d’envoyer valser dans les airs et ensuite de poursuivre et de continuer de mettre des coups à l’ennemi. De plus, vous aurez le choix entre plusieurs skills qui utilisent parfois une autre forme d’arme que celle du personnage. L’intérêt ? Tout simplement car par exemple, les ennemis volants seront plus réceptifs aux coups de pistolets qu’à une attaque faite à l’épée. A noter qu’il y a également de nombreux skills à apprendre via vos Weapons Points afin de pouvoir toujours pousser vos combos au maximum.
Les points faibles des ennemis devront aussi être exploités et il faudra donc choisir les bons coups pour qu’il y ait marqué « Weak » à l’écran. Une fois la jauge de résistance brisée, votre équipe pourra passer en mode avalanche et vous lancerez un max de combos sur l’ennemi qui n’a plus de bouclier.
Fairy Fencer F : Advent Dark Force, des transformations très stylées !
Allez, on vous explique ce qu’est le mode Fury ! C’est plus ou moins l’équivalent des transformations en CPU de nos chères héroïnes de la licence Neptunia. En effet, une jauge en forme de cercle appelée tension, visible en haut à droite de l’écran, se remplira au plus vous attaquerez et au plus vous recevrez des dommages. Ensuite, il ne reste plus qu’à vous transformer, dans des costumes sympathiques au passage, pour voir votre puissance d’attaque boostée et massacrer vos ennemis avec des techniques spectaculaires. Néanmoins, attention, car ces dernières consomment pour la plupart 30% de vos points de vie. Petite précision tout de même, le mode fury est le symbole du lien qui unit le fencer et son arme et de ce fait, la scénette animée montrant la transformation nous dévoile l’arme traversant le corps du fencer. A vrai dire, cela nous a immédiatement fait penser à Persona 3 où les personnages se tiraient une balle dans la tête pour invoquer leurs créatures. En somme, c’est un peu choquant au premier abord.
Bon, autrement, rassurez-vous, il n’y a pas que du « On prend Neptunia et on change les personnages » non, non, non. En effet, on retrouve un système ingénieux avec les Furi. Effectivement, ces dernières apparaissent également sous la forme de cartes dotées de magnifiques art works. Elles sont désignées par un rang et peuvent être équipées aux personnages afin de leur apporter différents bonus comme une consommation moins importante de vos points de magie ou encore, une protection face à des éléments. Enfin, il faut savoir que les cartes prennent aussi des niveaux et qu’elles peuvent évoluer en apprenant de nouvelles compétences passives.
De plus, les furies (cartes) sont également primordiales pour le mystérieux autel sacré appelé Godly Revival où vous pouvez participer à la résurrection de la déesse ou… du dieu maléfique. Et bien oui, c’est ici que les deux entités se trouveront avec une multitude d’épées parsemées sur leur deux corps. Il faudra les enlever les unes après les autres grâce aux furies que vous trouverez pendant votre périple. Ensuite, il suffit d’assigner une carte à une épée du même rang pour la retirer. Cela permet également à la carte d’obtenir de nouvelles capacités passives qui elles, serviront à vous faciliter ou à vous compliquer la vie dans les donjons. Effectivement, les cartes d’un faible rang auront souvent un malus en contrepartie d’un effet bénéfique, ce sera à vous de choisir lesquelles utiliser.
En fait, sur la mappemonde, pour découvrir un nouveau donjon, il faut automatiquement poser une carte de furi, représentée par une épée, sur ce dernier pour qu’il ouvre ses portes. L’animation est simple, vous verrez une épée se planter sur la carte du monde juste à côté du donjon choisi et ainsi, les capacités passives de la furi s’activeront dans tout le niveau. Par exemple, il peut s’agir d’un bonus d’expérience gagnée contre un malus pour votre défense ou encore, une amélioration de vos attaques physiques pour une baisse de l’efficacité de la magie. Elles peuvent aussi avoir des effets qui changent carrément les ennemis d’un donjons ! Idéal pour terminer des quêtes nécessitant que vous chassiez un certain type de créatures jusque-là introuvable.
Mais ce n’est pas tout, parsemer la carte du monde d’épées avec vos furies qui ont été améliorées par la déesse ou le dieu maléfique permet de faire grandir le donjon optionnel de la tour Shukesoo ! Autrement, il faut aussi savoir que plus une carte a un niveau élevé, au plus sa zone d’action sera dense, intéressant donc pour multiplier les effets bénéfiques ou, malheureusement, négatifs dans les donjons !
Enfin, outre le fait de pouvoir crafter de l’équipement, d’acheter des objets et toutes les choses diverses que l’on a l’habitude de voir dans les J-RPG, on peut ici changer quelques aspects fan service. En effet, que ce soit en craftant ou en visitant les donjons, vous trouverez différents items venant ajouter un monocle, des ailes d’ange ou de démon ou encore, des chapeaux et autres fantaisies pour votre groupe de compagnons. Evidemment, on ne parle pas des tenues complètes qui seront également proposées. Une bonne chose donc !
Malgré un manque d’équilibre qui semble être le démon noir de Compile Heart, le gameplay reste assez addictif et intéressant pour que l’on s’accroche à cette aventure. Qu’on se le dise, le scénario qui est également passionnant nous pousse aussi à vouloir rapidement connaître le fin mot de l’histoire.
Les Fencers en herbe auront du travail !
Pour allonger la durée de vie, le jeu regorge de quêtes annexes classiques où il faudra tuer un certain nombre de monstres, trouver des objets ou encore, partir à la recherche de nouvelles Furies. On trouve aussi des lieux annexes où l’on devra décimer des monstres forts puissants nous permettant de mettre les mains sur des objets rares comme la fameuse tour de Shukesoo. Enfin, les donjons nous forceront souvent à revenir pour accéder à des coffres un peu trop haut placés et où, lors de notre premier passage, nous n’avions pas la possibilité d’avoir le saut amélioré.
Fairy Fencer F : Advent Dark Force propose donc une aventure extrêmement longue qui risque bien de vous occuper pendant longtemps et si vous désirez le finir à 100%, vous allez prendre goût à votre vie de Fencer. De plus, le jeu se dote de fins multiples puisque comme vous l’avez compris, vous n’êtes pas obligés de participer à la résurrection de la déesse. En effet, si le cœur vous en dit, vous pouvez retirer les épées du dieu maléfique mais cela a un peu moins d’intérêt sans Advent Dark Force.
Graphiquement, c’est un J-RPG qui n’est pas à la pointe de la technologie mais qui propose un univers haut en couleur avec des personnages charismatiques pour le faire vivre. On reste donc agréablement surpris à ce niveau. Quant aux musiques qui rythment l’aventure, c’est clairement l’une des meilleures OST (bande-son) jamais composée pour un titre Compile Heart.
Effectivement, les morceaux sont divins et collent parfaitement à l’ambiance. On se retrouve avec de l’opérette à certains moments, puis avec des titres nous rappelant vaguement Neptunia et enfin, des musiques pop rock japonaises pour les phases de transformations. De plus, on notera qu’après certains passages, les musiques des combats et des transformations changeront ce qui est un vrai plaisir pour les oreilles puisqu’elles sont toutes vraiment qualitatives.
Quoi de neuf avec Fairy Fencer F : Advent Dark Force sur PlayStation 4 ?
Si l’on devait résumer : Que du bon… ou presque. Bon, on se doute bien que le jeu n’allait pas régler son problème d’équilibre et c’est bien dommage. Par contre, de bonnes idées viennent rendre l’aventure plus palpitante et bien plus intéressante. La première concerne directement le gameplay et il s’agit de celle vous offrant la possibilité d’utiliser six personnages pendant les batailles au lieu de quatre !
Si l’on peut penser que cela fait beaucoup sur le champ de bataille et que cela peut faire brouillon, il n’en est rien ! Au contraire, cela vient mettre le roster de héros sous les feux des projecteurs et cela ajoute une plus-value certaine aux combats. Seulement et pour en profiter, il faudra aller très très loin dans l’aventure ce qui fait qu’au final, on se retrouve avec le même problème que Megadimension Neptunia VII. En somme, il faudra faire preuve de patience pour laisser les qualités du jeu exploser au niveau de son gameplay. Ceci dit, une fois en new game +, le problème est réglé puisque vous conservez tous les personnages acquis dans votre précédente aventure.
Fairy Fencer F, Advent Dark Force apporte son lot de nouveautés dans cet univers accrocheur !
De plus et pas avant le new game +, vous allez pouvoir choisir votre camp entre the Vile Goddess story, the Evil Goddess story et The Goddess story. Le scénario sera donc différent et les partenaires de votre équipe également et ce sera un vrai plaisir de voir nos ennemis les plus charismatiques rejoindre nos rangs. Mais comment changer la route et le déroulement scénaristique de ce Fairy Fencer F : Advent Dark Force ? C’est un peu compliqué mais plutôt ingénieux à la fois. Effectivement, pour effectuer ce choix, c’est dans le sanctuaire sacrée Godly Revival que tout va se jouer et ce, avant l’événement crucial qui se déroule dans le scénario. En effet, les trois routes sont déterminées selon trois possibilités : Vous enlevez uniquement les épées de la déesse, celles du dieu maléfique ou bien alors, vous choisissez de les retirer aussi bien d’un côté que de l’autre. Ainsi, suite à un certain événement que l’on ne citera pas, vous vous rendrez compte que l’histoire prendre une tournure carrément différente.
Et bien oui, c’est ici que alors que Fairy Fencer F: Advent Dark Force frappe fort ! Effectivement, alors que l’on passait notre temps dans l’aventure de l’opus originale à voir notre ami Fang tenter de faire copain-copain avec les ennemis et bien souvent… en vain ! Ici, fini les ennuis et selon le chemin que vous choisirez de suivre, vous pourrez combattre aux côté de la belle Mariana, Apollonius ou encore Bernard et Zenke. Le tout, avec bien évidemment, de nouvelles lignes de dialogues passionnantes ! Ainsi, pour tout voir, ce n’est plus une trentaine d’heures qu’il faudra mais plutôt le double !
En somme, c’est un véritable supplément scénaristique qui vous est offert et cela vous permettra de choisir la voie que vous préférez. Comme vous vous en doutez, la fin de l’aventure différera encore une fois et le taux de rejouabilité est donc élevé pour un peu que vous accrochiez littéralement aux personnages, à l’histoire et à cet univers charmeur. De plus, vous conservez absolument tous les éléments à savoir le niveau des personnages, l’argent, les objets, les quêtes réalisées, les furi que vous avez obtenu et bien d’autres choses encore ! A noter que s’il y a des choses que vous ne souhaitez pas garder, vous pouvez les décocher de la longue liste proposée par le new game +.
Seul regret à la rigueur, le fait que les ennemis ne soient pas plus forts dès le début de l’aventure… Car oui, du haut de votre niveau quarante, vous allez avancer sans réfléchir pendant quelques heures avant de rencontrer ENFIN du challenge. Dans tous les cas, si les nouveaux embranchements scénaristiques apportent justement énormément à l’histoire, ce n’est pas tout ! Effectivement, on retrouve de nouveaux donjons, un lot de fées, de Fencers et de cartes qu’il faudra découvrir partout dans le monde. D’ailleurs, certains niveaux seront très grands et sembleront parfois même mieux construits. De ce côté-là, le contenu supplémentaire est dantesque mais encore faut-il que vous ayez suffisamment aimé le jeu d’origine pour recommencer le jeu à zéro avec cette version PlayStation 4.
Dernier élément, trois niveaux de difficulté s’offrent à vous entre facile, normal et difficile et autant le dire, il faut partir directement sur difficile pour votre new game +. De notre côté, notre aventure était en mode normal et nous avons parfois eu besoin de légèrement faire du level up pour passer certains endroits. Néanmoins et comme on le disait, c’est lorsque l’on se retrouve seul ou avec peu de personnages dans notre roster que les phases de jeu s’avèrent délicates et un peu pénibles mais cela ne concerne finalement que le premier run.
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