Clairement, depuis son annonce, tous les joueurs étaient évidemment excités à l’idée de poser ses petites paluches sur ce Fallout 4, qui était il faut le dire massivement attendu. Maintenant, nous allons justement voir si le titre de Bethesda réussi à faire mieux que ses aînés.
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ToggleBienvenue dans l’Abri 111 !
Dans les Fallout – ou presque tous -, il a toujours été quasiment question de commencer le début de l’aventure dans un abri avec notamment Fallout 3. Cet épisode nous fait commencer dans l’abri 111 pour le coup, même si ce dernier commence avec une petite cinématique nous racontant une guerre nucléaire se préparant. Par la suite, vous devrez créer votre personnage avec une interface plutôt simplifiée, et s’ensuit une petite introduction où vous et votre famille vont devoir aller s’abriter dans un certain abri, appelé l’abri 111, suite à une attaque nucléaire que vous avez failli vous prendre d’un cheveux. Votre personnage sera ensuite cryogénisé, et se rendra compte que 200 ans se sont écoulés, et que tous les autres survivants ont subi le même sort et qu’ils sont tous morts, dont sa femme. L’objectif de votre protagoniste fraîchement créé ? Retrouver votre fils, enlevé par de mystérieux individus, alors que vous alliez vous faire cryogéniser à ce moment précis.
C’est donc là que débute vraiment votre aventure, soit 200 ans plus tard après l’explosion nucléaire ayant littéralement tout ravagée sur son passage. Là, une fois encore, on ne pourra que saluer le travail de Bethesda en ce qui concerne le background post-apocalyptique proposé dans ce Fallout 4. C’est tout simplement un pur de bonheur de traverser ces paysages dévastés par l’attaque nucléaire, et nous retrouvons pour le coup des ennemis bien connus de la série, à savoir des pillards, des goules, des super-mutants etc…
En bref, tous les ingrédients sont présents pour faire de Fallout 4 un très bon Fallout, et nous retrouvons bien entendu un scénario et des dialogues bien écrits. Il y a aussi le grand retour de ce fameux système de dialogues, proposant toujours des choix faramineux, et la possibilité soit dit en passant d’utiliser un système de persuasion. Ce dernier servira à tenter de convaincre les divers PNJs sur certaines situations, en sachant que persuader sera de plus en plus difficile au fil de l’aventure, et il faudra surtout blinder votre charisme en termes de compétences. Juste, petit point noir à signaler, on a clairement l’impression que les choix sont au final plutôt dirigistes, comme si nous devions faire presque que du bien lors de notre périple.
Autre point également à pointer du doigt, c’est le système de karma rendu trop simpliste, ce qui fait qu’au moindre vol sur des factions avec qui vous n’êtes pas allié, cela aura pour conséquence de ne pas forcément faire plaisir aux personnages qui vous accompagneront au fil du jeu, comme pour les habitants des diverses villes, qui se mettront à vous attaquer. En clair, le système de karma nous laisse un peu moins de liberté entre faire le méchant ou le gentil à l’extrême et c’est vraiment regrettable. En somme, une bonne idée qui part en quelque sorte à la poubelle, mais on pourra être heureux de trouver un système d’alliance de faction plutôt bien senti, dans le sens où des personnages pourront vous accompagner lors de votre long périple, une fois que vous aurez accompli une de leurs quêtes par exemple. Ah oui, dernier point à signaler et toutefois bien pensé : vous pourrez entretenir des relations avec vos compagnons pour le coup, qui pourront vous faire des confidences en fonction de son niveau de confiance envers vous, et réaliser des quêtes ayant des liens avec eux.
Les joies du craft, les joies !
Dans Fallout 4, ce n’est pas seulement une histoire un background, c’est aussi un système de craft, qui est en quelques sortes l’une des nouveautés de cet opus. En effet, vous trouverez dans cet épisode un système de »craft » sous toutes les coutures. Ce système de craft consistera en quoi globalement ? Eh bien, en fait, en ramassant diverses ressources un peu partout sur la map (béton, acier, plastique, bois, engrenages, vis etc…), vous aurez tout simplement la possibilité par la suite de pouvoir améliorer vos armes, vos armures basiques et nucléaires, afin que ces dernières soient respectivement plus puissantes, et vous protègent bien mieux, et celles-ci se caractérisent sous différentes formes comme vous pourrez le voir ci-dessus.
Bon, avoir implémenté ce système est clairement une bonne idée, et on peut avoir s’apercevoir que ramasser des ressources comme des tasses, des assiettes ou encore des briquets d’essence et tout le tralala sert enfin à quelque chose, comparé à ses prédécesseurs. Un autre point intéressant et une autre nouveauté dans ce Fallout 4, c’est soit dit en passant un genre d’atelier, mettant un accent considérable sur un aspect gestion/tower défense. En effet, en nettoyant quelques villes avec les miliciens, ces cités pourront par la suite être approvisionnées en nourriture, mobilier, défense, commerces, électricité etc…Un bon moyen pour vous de nettoyer toutes les villes possibles et imaginables, afin de vous en faire un propre avant poste à upgrader, et surtout à défendre car celles-ci se feront quelquefois attaquer par des ennemis extérieurs comme des pillards, des goules ou autres créatures radioactives. Clairement, on peut tirer notre chapeau à Bethesda pour cette brillante idée.
Bien évidemment, en sus de cela, certaines villes, dont Diamond City en l’occurrence, se doteront de système de boutique plutôt basiques et dont la principale monnaie du jeu sera les capsules. Sans surprise, le même système de boutique est repris des précédents opus, avec possibilité d’acheter santé, munitions, armes mais aussi nourritures en passant par la possibilité de dormir dans des auberges afin d’y recueillir de la santé.
Le Pip-Boy, y’a qu’ça d’vrai !
C’est avec un immense plaisir que Fallout 4 renoue avec les joies d’avoir sur soi le fameux Pip-Boy. Ce petit appareil accroché à votre bras vous sert donc à plein de chose – notamment de lampe torche pour la nuit -, à savoir afficher votre inventaire global, la map, les quêtes en cours ou terminées, votre état de santé et statistiques mais aussi la radio. En gros, si vous aviez déjà joué à Fallout 3 et Fallout : New Vegas, vous ne serez clairement pas dépaysé tant l’interface n’as pas réellement bougée d’un iota. Mais une fois encore, on sera plus que ravi que le système de compétence ait été clairement simplifié et au passage, plus épuré.
En effet, on retrouve là maintenant, un peu à l’instar de ses aînés, vos sept caractéristiques – Force, Perception, Endurance, Charisme, Intelligence, Agilité, Chance -. Ces fameuses caractéristiques dont vous devez d’ailleurs répartir 10 petits points dès le début du jeu, afin de vous orienter sur votre propre façon de jouer. De plus, à chaque fois que vous augmentez de niveau par ailleurs, vous devrez choisir entre soit augmenter votre caractéristiques en question, ou bien tout simplement choisir d’améliorer une de vos compétence de la statistique en question. Franchement, encore une bonne idée de Bethesda qui nous propose un arbre de compétence clair et concis, et il faut savoir que vous pourrez augmenter de niveau et de points d’expérience jusqu’à l’infini et même continuer vos quêtes secondaires après avoir terminé la quête principale, la classe !
Vise avec ton SVAV !
On n’est clairement pas dans un fallout si nous n’avons pas de système d’aide à la visée, le SVAV ! On ne va pas cesser de le répéter, comme dans Fallout 3 et New Vegas ce système est une nouvelle fois de la partie, et à la particularité en pressant le bouton L1 ou LB, de de nous mettre en mode ralenti, et ainsi nous donner la possibilité de viser précisément la partie du corps d’un ennemis de manière précise. Après avoir justement sélectionner les parties du corps à viser et un peu à la manière d’un jeu de rôle papier, votre personnage visera les parties du corps concernées, et aura parfois la malchance de louper sa cible en fonction de vos compétences actuelles.
Aussi, votre protagoniste se fera un plaisir d’activer une jauge de coup critique, qui se rempli que lorsque vous touchez votre cible avec le SVAV. Evidemment, le SVAV ne s’utilise pas indéfiniment et il faudra régulièrement que votre jauge de PA (point d’action) soit bien remplie pour pouvoir viser plusieurs fois avec le SVAV. Très franchement, on ne peut pas vraiment blâmer Bethesda d’avoir à nouveau utilisé le SVAV une fois encore étant donné que ce dernier est juste jouissif et efficace à utiliser, donc de ce côté là, pas d’inquiétude puisque ce système a fait et fait ses preuves encore aujourd’hui.
Au delà de ça en revanche, qu’en est-il du gameplay en lui-même ? Eh bien malgré quelques petites rigidités sur le personnage, C’est tout simplement un pur bonheur de pouvoir toujours switcher entre la vue FPS et TPS, et puis les gunfights restent toujours aussi tendus et nerveux, et la difficulté globale comme l’I.A. est tout juste bien dosée, clairement. Il est juste malheureusement dommage que le soft bénéficie des fois de quêtes secondaires inutiles voir répétitives, même si certaines sortent quand même un peu du lot. Bien entendu il est toujours possible pour notre héros de courir, même si cela gaspille la jauge de PA, qui se remplie bienheureusement automatiquement par la suite.
Bande-son royale et durée de vie énorme ?
Obligatoirement, vous êtes obligé de vous poser ces questions fatidiques, surtout pour un Fallout. En ce qui concerne premièrement, la bande-son, on est clairement dans une ambiance 70’s à la fallout et ce côté « vieillot » lui colle parfaitement à la peau. En sus, il est tout simplement fabuleux de voir que la bande-son du soft va même jusqu’à nous propose une ambiance véritablement pesante et angoissante quand vous traversez les paysages et les rues dévastées par l’attaque nucléaire. Les musiques sont elles aussi d’excellentes qualités, mais certaines ont le défauts de tourner un petit peu en boucle, surtout le morceau des gunfights… Heureusement, le tout se rattrape sur un doublage Français qui est bon, mais qui on le sait tous, ne vaudra jamais une bonne vieille V.O..
Maintenant la durée de vie que dire ? Eh bien elle remplie bien son rôle pour ainsi dire. Quand on entre d’en l’univers aussi gigantesque que Fallout, il y a tellement de quêtes annexes et d’endroits à explorer qu’on ne sait tout simplement plus où donner de la tête tant les possibilité de se balader de partout sont immenses ! Entre les zones à nettoyer pour en faire vos avants-postes, ou encore les quêtes principales ou les pléthores de quêtes annexes, vous avez de quoi faire, surtout que vous pouvez comme dit plus haut augmenter de niveau à l’infini, rien que ça ! En somme, vous en aurez pour votre argent et on peut dire que le bruit de couloir autour des probables 400 heures de jeu pour finir le titre à 100 % est plus que réel !
Avant de passer à la conclusion, un petit mot sur la technique du jeu. Ca, nous le savons tous , Bethesda ne nous avaient jamais fait vibrer graphiquement avec les précédents volets, qui étaient vraiment plutôt moyen dans le domaine. Là encore, et on est conscient que développer un jeu à monde ouvert tout en gardant un aspect graphique potable n’est pas simple, et on est forcé de constater que graphiquement, ce n’est pas une claque, mais cela reste néanmoins correct. Car le moteur graphique reste propre malgré tout, et l’aspect artistique du jeu fait le reste du boulot pour nous immerger dans cet univers post apocalyptique. A contrario, on regrettera des animations saccadées, des baisses de framerate à certains endroits ou quand il y a trop de choses à afficher, ou encore les bugs d’affichages ou les bugs à proprement parler. A boire et à manger techniquement du coup…
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