Trois ans plus tôt sortait Fallout 4. Bien qu’assez décrié par pas mal de joueurs qui en ressortaient déçus à cause de certaines mécaniques de jeu tronquées des précédents opus, le soft n’en demeurait pas moins une réussite – voir notre test -. En effet, le bébé de Bethesda compensait certains manques par un système de crafting et de construction réussi. Il y avait surtout ce système de dialogues, qui a toujours fait le sel des opus de Fallout. De plus, la plupart des DLC sortis par la suite s’étaient révélés, pour la plupart du moins, de qualité – Far Harbor ou Nuka World en l’occurrence. Désormais, depuis le 14 novembre dernier, Bethesda a eu le courage de lancer un nouveau Fallout totalement en multijoueur avec Fallout 76. Le titre a des idées séduisantes sur le papier, il tente de nouvelles choses, mais ce changement de direction pour la série est-il finalement une bonne chose pour la suite de la franchise fétiche de Bethesda ?
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ToggleEn route pour le Reclamation Day !
La plupart des Fallout, et notamment Fallout : New Vegas, avaient souvent le don de nous apporter une narration des plus intéressantes. Dans Fallout 76, est-ce vraiment le cas ? Pas vraiment pour ainsi dire. Le titre nous emmène directement en 2102. Suite à une menace d’attaque nucléaire il y a 25 ans, des personnes soigneusement choisies ont été placées dans l’abri 76, dans l’Ouest de la Virginie. C’est à partir de là que le fameux Reclamation Day est lancé, et où en tant que héros de Fallout 76, vous devrez soit dit en passant suivre les traces du superviseur. Cette dernière est aussi partie à l’aventure pour tenter de reconstruire une Amérique totalement dévastée par le bombardement nucléaire. Votre objectif sera pour le coup de suivre ses traces, afin de savoir ce qu’il lui est arrivé. Comme dans Fallout 4, vous vous réveillez dans un abri. Vous devrez suivre un didacticiel sous forme de quêtes, et ainsi récupérer toutes les affaires avant d’en sortir entre votre bon vieux Pip-Boy, ou encore les quelques stimpaks et radaway présents dans l’abri.
En sus d’une introduction assez linéaire, vite expédiée et saupoudrée d’un éditeur de personnages vraiment très suffisant en terme de possibilités, l’écriture des quêtes dans Fallout 76 est une assez grosse déception. Si le début du jeu peut à la limite être pardonnable pour nous introduire l’Ouest de la Virginie remplie de radiations et de créatures peu recommandables ainsi que le superviseur, la narration perd pied peu à peu. La faute à des quêtes totalement plates, dont les premières heures ne s’apparentent qu’à de gros didacticiels. On vous montrera comme utiliser les différents établis, utiliser le système de C.A.M.P., et j’en passe. Concrètement, on s’ennuie assez vite sur les quêtes principales, et marcher sur les traces du superviseur via des journaux audio n’a rien de trépidant et ne fonctionne pas vraiment. Il y a aussi un manque cruel de PNJs humain pour apporter un peu plus d’intérêt au soft. Attendez-vous d’ailleurs à ne tomber que sur des robots en guise de PNJs, et à un certain manque de vie flagrant sur la map. Au passage, dites au revoir au bon vieux système de dialogues qui apportait un vrai plus dans les Fallout, et vous obtenez là un Fallout 76 totalement dénaturé dans le mauvais sens. Il est tout de même incompréhensible que Bethesda ait osé virer cette mécanique de jeu, qui aurait pu nous donner la possibilité de régler la plupart des quêtes de diverses façons.
Fallout 76 a eu l’énorme culot d’enlever les moindres mécaniques qui marchaient sur les précédents volets et pour le coup, c’était une mauvaise idée.
Au-delà de ces défauts assez flagrants et qui donne un sérieux coup de massue à l’expérience de jeu, sachez que le soft s’offre un système d’événements. Un peu partout sur la map, relativement grande soit dit en passant, vous pourrez effectuer quelques événements par ci par là sur la map. Ils sont limités dans le temps, et vous donne la possibilité de récupérer du loot quand vous les réussissez avec brio. Le système est vraiment bien foutu en soi, mais les événements pêcheront sérieusement dans la diversité des objectifs. Il ne s’agira en général que des missions d’escorte, de protection, ou bien encore des objectifs fedex pas foncièrement intéressants, et dont vous aurez vite fait de lâcher l’affaire. Néanmoins, pour récupérer quelques équipements pas piqué des hannetons, des capsules ou encore un peu de points d’expérience, cela reste non-négligeable et c’est déjà ça de pris.
Mis à part le système d’événements loin d’être mauvais, les joueurs peuvent aussi s’amuser à lancer des bombardements nucléaires, rien que ça. Pour ce faire, il s’agira en général de tomber sur des ennemis sur divers endroits de la map, porteur d’un code à activer pour certains silos nucléaires. Une fois en possession des codes, vous devrez vous rendre forcément au silo indiqué, et il vous sera possible de balancer à un endroit de la map un bombardement nucléaire. Ce sera une chose qui mettra bien entendu en péril certains joueurs ou habitations sur la carte. La mécanique de jeu est relativement plaisante, et sachez qu’une fois le bombardement lancé, cela fait apparaître des ennemis encore plus coriaces, mais disposant d’un loot relativement rare, et donc puissant. Pour accéder par ailleurs à cette zone qui sera pour le coup fortement irradiée, vous devrez vous doter d’une combinaison anti-radiation spécifique. Très honnêtement, entre ce système de bombardement nucléaire et d’événements, ce sont les deux seules features qui nous ont paru relativement agréables, sans pour autant sauver le soft de la noyade.
Il a aussi deux autres spécificités de Fallout 76 dont nous n’avons pas forcément parlé, soit la partie coopération et le PvP. De ce côté là rien à dire, l’aspect coopération est plutôt sympathique dans un premier temps. Il nous est arrivé que quelques joueurs viennent parfois nous prêter main forte, quand nous sommes attaqués par quelques goules ou autres créatures parfaitement hideuses comme des taupes minières mutantes. Il est même possible d’inviter de parfaits inconnus à nos parties, afin qu’ils rejoignent notre escouade. Mais bien entendu, si vous ne voulez pas jouer avec des inconnus, vous aurez toujours la possibilité d’inviter quelques amis, et les parties coopération restent plutôt agréables finalement. Concernant la partie PvP sinon, elle n’est pas si trépidante que ça. En somme, en attaquant et tuant librement quelques joueurs sur la map, vous pourrez facilement passer du statut neutre à ennemi public numéro 1. Du coup, les autres joueurs pourront facilement vous trouver sur la map, et ainsi pouvoir faire votre fête si vous avez ce statut là. C’est sur cette feature que s’arrête le mode PvP, en sus d’avoir la possibilité de contester le territoire d’un joueur durement acquis, et ainsi le provoquer en duel. En définitive, si ce côté PvP pouvait paraître intéressant, il n’apporte au final rien de plus.
Avant d’embrayer sur le gameplay, la direction artistique de Fallout 76 fait-elle son petit effet ? Certes, c’est toujours charmant de se promener dans les contrées désolées et radioactives de l’Ouest de la Virginie. Sauf qu’hélas, on retrouve pas mal de décors déjà issus de Fallout 4, qui lui se déroulait à Boston… C’est clairement là où le bât blesse, et on aurait furieusement aimé que les développeurs apportent un peu de nouveauté en terme de décors, chose qu’ils n’arrivent jamais à faire… En somme, même si l’habillage artistique est efficace, on ne pourra pas s’empêcher d’avoir ce sentiment de redite assez désagréable. Et du coup, Fallout 76 perd beaucoup de son charme en chemin.
Une bonne douche froide sur le gameplay
Si on parle maintenant du système de jeu, le constat est également quelque peu amer. Nos premiers pas semblent pourtant assez similaires à ce que nous avions déjà pu voir du côté de Fallout 4. Le tutoriel présent dans le fameux abri 76 nous rappelle d’ailleurs quelque peu ce que nous avions vécu dans Fallout 3, la population en moins. On se retrouve finalement très rapidement livré à nous-même dans ce nouveau monde… désertique. Comme nous vous l’avions dit, aucun PNJ n’est disponible en dehors des robots et du côté des ennemis, le constat n’est pas plus glorieux. Radcafards, calcinés, goules… Le bestiaire est assez similaire à ce que l’on a pu voir par le passé. C’est vraiment dommage d’ailleurs car on aurait vraiment aimé un peu plus d’originalité avec l’arrivée de cette nouvelle région.
Du côté des combats et affrontements, le constat est par contre bien différent. Rarement nous avons vu un FPS d’une telle mollesse. L’intelligence artificielle n’aidant pas du tout à les rendre même intéressant. C’est simple, on vise, on tire, on tue. La différence est que à contrario d’un Fallout 4, on ne ressent pas grand chose si ce n’est l’ennui. A aucun moment on se retrouve avec une réelle opposition face à nous et avec les arènes du jeux, le manque de verticalité est assez flagrant et notre expérience en prend un coup. Le système de SVAV a également été revu, mais ne sublime absolument pas ces gunfights. Effectivement, alors que cette mécanique ralentissait l’action pour nous apporter une petite dimension stratégique, ce dernier est désormais en temps réel. Du coup, cela dénature complètement le SVAV qui ne sert globalement à rien, et on ne se contentera de jouer que de manière basique. On peut comprendre que l’aspect multijoueur du titre ait obligé les développeurs à changer le système de SVAV, mais celui-ci est totalement obsolète à défaut d’être complémentaire au gameplay.
Côté équilibrage, ce n’est également pas la joie non plus. Alors que le soft n’est déjà pas bien nerveux en terme de prise en main, le titre ne parvient à aucune moment à au moins essayer de s’adapter au niveau de votre protagoniste. Il vous arrivera assez souvent en vous baladant sur les divers endroits de la map de tomber sur des ennemis avec un niveau ahurissant. Par exemple, il peut vous arriver d’avoir un personnage de niveau 20 qui peut parfois tomber sur quelques ennemis qui peuvent faire le double du vôtre. Du coup vous l’aurez compris, vous vous ferez assez vite savater sans sommation, et sans pouvoir y faire grand-chose. On restera donc dans une progression frustrante où vous devrez parfois farmer encore et encore pour atteindre un niveau décent, et poutrer les fameux ennemis qui vous martyrisaient autrefois. Dommage, un système de jeu qui adapte le niveau des ennemis à votre niveau aurait été plus intelligent, afin de pouvoir progresser sans avoir un sentiment de frustration. On peut tout à fait comprendre que ces ennemis puissants débarquent sûrement à cause des bombardements nucléaires mais à ce stade là, il y a quand même exagération.
Il y avait de la suite dans les idées du côté de Bethesda pour Fallout 76, mais tout ce qui est tenté ne marche malheureusement pas, et pas mal de mécaniques en deviennent archaïques.
Au delà de l’équilibrage, nous avons aussi tout le cœur du gameplay que l’on avait auparavant dans Fallout 4, soit le crafting. Comme dans le précédent volet, vous avez différents établis pour les armes, les armures, la chimie, ou encore le côté bricolage. Respectivement, vous pouvez améliorer, recycler ou créer de nouvelles armes et armures, fabriquer de nouveaux réacteurs à fusion et bien d’autres joyeusetés, ainsi que de nouvelles munitions. Également, sachez qu’il y a aussi un établi de cuisine, afin de vous amuser à cuisiner moyennant des ressources ramassées, diverses viandes de monstres radioactifs comme des fangeux, des loups, des rataupes et j’en passe. Concrètement, on part sur la même base que sur Fallout 4. Même si cette spécificité marchait bien sur ce dernier, le système en question prend un sérieux coup de vieux. On finit par facilement s’emmêler les pinceaux car il y a trop d’établis, et s’amuser à ramasser les ressources en question devient vite redondant, surtout parce que l’inventaire se remplit bien trop vite… Bethesda aurait dû réellement réunir tous les établis pour que l’interface soit plus propre, et que les joueurs ne s’enquiquinent pas à changer d’établis toutes les 5 minutes pour créer ou réparer tel ou tel équipement.
Un côté survie a d’ailleurs été instauré dans Fallout 76. Désormais, vous devrez automatiquement gérer votre faim, votre soif, mais aussi choper des maladies. Si vous ne gérez pas correctement votre faim et soif par exemple, vous bénéficierez de malus, qui peuvent affecter jusqu’à votre jauge de point d’action en la tronquant très légèrement. Concernant les maladies par ailleurs, elles vous donneront aussi de gros malus en fonction de la maladie que vous choppez. Par exemple, si vous mangez de la nourriture avariée ou salement radioactive, vous aurez la maladie des vers osseux, et vous aurez 50 % de dégâts en plus si les ennemis touchent vos membres. Cette feature instaurée dans ce Fallout 76 n’est pas franchement mauvaise en l’état, car le tout n’est pas si intrusif. Il faudra par conséquent constamment surveiller l’état de santé de votre personnage, tout comme jeter un œil de temps à autre à son besoin en eau ou nourriture. Cela ajoute finalement une petite dimension survie pas négligeable.
C’est mon Pip-Boy à moi
Avant d’attaquer le système de compétences, la nouveauté du soft est le système de C.A.M.P.. Il s’agit là d’un campement de poche, que vous pouvez déployer et déplacer à tout moment, moyennant quelques capsules, forcément. D’ailleurs, vous pouvez voyager rapidement sans dépenser de capsules en voulant revenir sur votre C.A.M.P., ce qui peut être pratique quand vous êtes à sec de capsules. Mais sinon, que vaut réellement cette mécanique ? Pour faire simple, le système de C.A.M.P. est incontestablement le système de construction que nous avions pu déjà apercevoir dans Fallout 4. Une fois que vous avez posé votre outil, vous pouvez passer en mode construction, et donc fabriquer, moyennant des ressources ramassées, des établis, des tables, des fondations pour vos futures maisons, des purificateurs d’eau, et j’en passe. Malgré le bonne idée de reconduire ce système qui marchait plutôt bien dans Fallout 4, nous pourrons pester sur le fait qu’il faille parfois trouver des plans sur la map, afin de pouvoir construire certains objets… Et d’ailleurs pour apprendre les plans, on nous oblige à devoir les utiliser en passant par l’inventaire… Niveau ergonomie et gain de temps, il aurait été préférable de les apprendre automatiquement.
Que serait donc Fallout sans son système de compétences S.P.E.C.I.A.L. ? Eh bien, pas grand-chose, car c’est il s’agit de la marque de fabrique de la franchise. A contrario de Fallout 4, Fallout 76 a totalement retravaillé cet arbre à compétences. Désormais, lorsque vous montez en niveau, il s’agit globalement d’un système de cartes. Même si nous pouvons toujours choisir notre point à attribuer dans les six domaines disponibles – force, perception, endurance, charisme, intelligence, agilité et chance – tout passe par la suite par un système de cartes, à poser sur l’une de nos six caractéristiques que vous aurez choisi. Cela vous donnera du coup des avantages non négligeables comme la possibilité de réduire de moitié le poids de nos armes ou de nos ressources, de pouvoir viser les membres des ennemis via le système SVAV, ou bien encore faire plus de dégâts avec nos armes automatiques, mais aussi augmenter notre niveau en piratage ou crochetage. Il est même possible de combiner deux mêmes cartes de niveau 1 pour la faire passer au niveau suivant, et donc doubler nos avantages. Concrètement, cette version revisitée de ce système de carte fait instantanément mouche, et est plus que plaisante pour le coup.
Concernant l’interface, Fallout 76 n’est décidément pas au point. En globalité, on se retrouve en face de la même interface que Fallout 4, notamment au niveau de l’inventaire. Si en 2015, l’interface passait encore, cette dernière en devient plus que brouillonne à bien des étages. Pour s’y retrouver entre les armes, les armures, les nombreuses aides – stimpaks, radways et diverses nourriture pour se soigner – ou encore les quêtes et les nombreuses ressources, cela devient vite n’importe quoi. Il en va se même pour l’interface des différents établis, où l’on peine aussi à s’y retrouver, et vous perdrez plus de temps à chercher l’objet ou arme en question qu’autre chose. Pour choisir nos armes en combat qui plus est, c’est une catastrophe. Vous avez comme toujours la possibilité de choisir vos diverses pétoires en favoris, puis ensuite de les utiliser via un menu circulaire, qui s’affiche lorsque vous utilisez la molette de la souris. C’est concrètement la seule solution pour y choisir son arme, quand il aurait été largement plus facile de pouvoir mapper ses touches, et ainsi choisir nos armes via certains raccourcis du clavier. Clairement, carton rouge pour l’interface de Fallout 76 qui est plus bordélique qu’autre chose… Sans compter le fait que notre inventaire se remplit beaucoup trop vite.
Fallout 76, le carnaval du bug
Sur le plan graphique, si les premières vidéos de gameplay présentées nous avaient plus ou moins rassurés, sachez que ce n’est pas nécessairement pas le cas sur cette version finale de Fallout 76. Le moteur graphique employé est tout bonnement daté de quelques années. Les textures sont franchement limitées, les animations pas réellement exceptionnelles, et la distance d’affichage du jeu, du moins sur PC, s’apparente à une vaste plaisanterie. Qu’on se le dise, nous le savions déjà que l’aspect graphique n’a jamais été le gros point fort de la franchise, et le moteur graphique de Fallout 4 commençait déjà à prendre de l’âge à l’époque de sa sortie il y a trois ans de cela.
Très honnêtement, le jeu n’est clairement pas à la hauteur visuellement parlant, mais s’offre aussi le don de se frapper une optimisation totalement honteuse. Sur la version PC que nous avons en grande partie testée, le jeu est bel et bien abonné au festival de bugs en tout genres. Des freezes en veux-tu en voilà, en passant par des textures qui apparaissent très tardivement ou encore des bugs d’I.A. voire des animations buguées, Fallout 76 n’est clairement pas épargné. Les bugs en deviennent effectivement aussi spectaculaires les uns que les autres, comme nous l’avait promis les développeurs. Sauf que là, tous ces soucis ternissent complètement l’expérience de jeu de Fallout 76, qui n’était déjà pas particulièrement grisante à la base. Il peut aussi nous arriver – très rarement bienheureusement – de sympathiques déconnexions, la possibilité de se coincer dans les textures, les marqueurs de quêtes qui n’apparaissent plus, mais aussi notre arme qui met parfois du temps à apparaître, lorsque nous arrivons à peine sur le serveur. En somme, Bethesda aurait mieux fait de peaufiner bien mieux leur bébé avant de le sortie car qu’on se le dise, Fallout 4 était mieux optimisé à côté de ça.
L’une des rares satisfactions dans le jeu proviendra au moins de sa bande-sonore. Concernant les doublages d’ores et déjà, ils restent relativement plaisants en l’état. Ce n’est pas quelque chose d’exceptionnel au niveau de la version française, mais on prend quand même. Par contre, le gros soucis, c’est que l’on se plaindra forcément du manque de PNJs humains dans cet opus. Mais ça, c’est surtout pour éviter de vilains problèmes de synchro labiale, c’est une certitude. Côté musique, au-delà du thème principal relativement sympathique qui sonne comme une vague reprise de Fallout 4 en version retravaillée, le fond sonore n’est pas particulièrement déplaisant pour l’ouïe. Qu’on se le dise, Fallout 76 aura au moins cette qualité là.
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