Ubisoft nous propose une nouvelle itération de sa franchise avec Far Cry 4, le quatrième épisode sorti sur la plupart des consoles de sa génération. Considéré comme un opus provoquant la nouvelle génération de console, vaut-il vraiment le coup ?
Mise à jour ou nouveau jeu ?
Et bien, les critiques tendent plus à une mise à jour de Far Cry 3 pour ce Far Cry 4… Il est vrai qu’on y retrouve pas mal de similitudes, avec le même moteur graphique, un gameplay quasi-identique et un scénario qui y ressemble. Mais l’arrivée des consoles nouvelle-génération ne passe pas inaperçue et on se retrouve avec un rendu plus que pas mal sur ces dernières, sans pour autant être incroyable. Evidemment, quand un jeu se veut multi plateformes et toucher ancienne et nouvelle génération, on se pose toujours la question : Est-ce que le rendu sur PS3 et 360 n’est-il pas dégueulasse ?
Et bien non. Malgré un aliasing bien présent, le confort de jeu est là, et l’on prend tout de même son pied à jouer dessus. Le jeu pousse les compétences de votre console, et vous rend un jeu graphiquement très jolie, peu importe votre support.
Les similitudes de Far Cry 4 avec Far Cry 3 sont évidentes, et tous les joueurs qui ont aimé ce dernier se doivent d’acheter ce 4ème épisode, malgré un scénario un peu plat. Vous incarnez Ajay Gale qui se retrouve dans une région fictive de l’Himalaya en plein conflit entre deux camps, un peu comme dans Far Cry 2. Alors que ce voyage n’était dans le but que de disperser les cendres de votre mère défunte sur vos terres natales, vous serez « contraint » de prendre part à cet affrontement entre un groupe rebelle autochtone et l’armée de Pagan Minh, un tyran qui se veut seul maître des lieux. Pour mener à bien votre quête, vous allez devoir affaiblir petit à petit les forces du blondinet en quête de pouvoir en vous attaquant à ses tours et avant-postes, dans une aventure mêlant quête principale et missions annexes.
Evidemment, vous ne serez pas seul dans cette aventure, et vous croiserez souvent d’autres personnages du jeu. On note cependant une caricature un peu trop brutale de ces derniers, et outre les rares interventions à la radio, on regrettera également la faible présence du « grand méchant tout puissant ». Bien que le jeu possède une énorme rejouabilité et une bonne durée de vie, la fin reste cependant assez décevante, à la limite d’être bâclée et le scénario qui laisse à désirer.
Pagan «Min’»imum ou maximum ?
Malgré ces petites notes décevantes sur le scénario et le charisme de notre méchant, retrouver le gameplay de Far Cry 3 nous ravit : Même si on aime le renouveau, la façon de jouer déjà très intéressante et accrocheuse du précédent opus était un vrai régal, et on le retrouve ici avec bien évidemment, quelques améliorations. Les mouvements, le système de compétences vous rappellera quelque chose, mais le studio a également apporté la possibilité de tirer au volant et bien d’autres éléments. Bien sûr, la traversée montagneuse n’arrange rien à notre plaisir de jeu : Ubisoft a rajouté la possibilité d’escalader pas mal de parties de la carte (bien grande d’ailleurs) qui vous permettra de profiter de terrains inexplorées mais aussi, et surtout, des magnifiques vues que vous offre le jeu sur le paysage. Oh qu’il est jolie le splendide couché de soleil !
Outre ses 32 Missions principales, ses quêtes annexes et son exploration, le jeu propose également un mode multijoueur / coop, et là, le studio a clairement refait le système : Là où on ne pouvait que faire des missions spécifiques dans Far Cry 3, ici, nous aurons la possibilité d’explorer les contrées de Kyrat à deux joueurs, avec plusieurs objectifs en coop, et d’énormes possibilités de jeu.
Le multijoueur se distingue également avec d’autres modes disponibles, et totalement à côté de la coopération : Même si on n’achète pas Far Cry exclusivement pour son multi’, il faut savoir qu’il ajoute ici un gros point fort au jeu : 3 modes de jeu pour des batailles nerveuses en 5 contre 5 sur des maps diverses et variées tirées des magnifiques paysages. Mais ici, l’originalité du multijoueur ne se joue pas sur ses modes de jeu (La capture du drapeau est décidemment omniprésente…), mais sur les 2 factions qu’incarneront les joueurs : On pourra alors se retrouver en tant que soldat du Sentier d’Or avec un arsenal bien complet, ou du côté des guerriers de Shangri-la, les Rakshasa qui auront la possibilité d’invoquer ou de se téléporter. Un mode multi’ simple, dans l’ombre de la coop mais qui est bien ficelé.
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