Alors que Final Fantasy 12 semble être le prochain portage en lice de Square Enix et Final Fantasy VII, une douce utopie des fans, Tidus & Yuna répondent présents et débarquent cette fois-ci, sur nos fières PlayStation 4 avec Final Fantasy X/X-2 HD Remaster. La première version du jeu date déjà de 2001, et vous êtes beaucoup à avoir grandis ou partagés un long moment de votre enfance en compagnie de ce J-RPG emblématique.
Si l’on se remet un peu dans le contexte, la PlayStation 2, elle, venait de sortir (2000) et les graphismes de la console n’étaient pas encore poussées au maximum. Et pourtant, cette première version était déjà purement magnifique. Vous allez vite comprendre que l’on peut encore proposer de véritable portage et embellir quelque chose qui était à la base, déjà proche de la perfection.
A sa sortie, Final Fantasy X et X-2 HD Remaster souffrent tous les deux de quelques bugs, nécessitant un patch. Le RNG (Random Number Generator) est dysfonctionnel, et il vous faudra farm bien plus pour certains objets. Quelques soucis au niveau des musiques ont également été repéré. Rien de bien méchant, mais à notifier.
Oh, douce Zanarkand
Rapidement, pour les nouveaux joueurs et les moins émérites d’entre vous, FFX/X-2 font partis des J-RPG. Un jeu de rôle au tour par tour à l’ancienne, dans lequel vous devrez gérer votre propre équipe de personnages et protéger Spira, le monde où votre aventure se déroulera. Tidus, le personnage principal, sera envoyé dans un Spira alternatif, où Sin, une créature maléfique, a mis fin à toute avancée technologique. Le scénario est fidèle à la série, où notre héros devra sauver le monde dans une épopée fantastique et remplie de rencontres en tout genre.
Au niveau du gameplay, les joueurs old-school d’aujourd’hui n’y trouveront rien d’innovant. A l’époque, le soft proposait quelque chose de nouveau, avec un système de combat déjà un peu amélioré, un système de sphérier immense et personnalisable afin de proposer une évolution complète de vos personnages et un monde ouvert connecté, là où ses prédécesseurs fonctionnaient par carte interactive (Atlas). Mais nous ne sommes pas là pour tergiverser avec la version initiale en elle-même, venons-en au fait et parlons plus en détail de cet énième portage.
Belle un jour, belle toujours
Déjà proposé en version remasterisée l’année dernière sur Playstation 3, le jeu revient une seconde fois sur nouvelle-génération. En arrivant sur la dernière-née de Sony, Final Fantasy X/X-2 bénéficie d’un nouveau lifting et peaufinage visuel. Malgré leur âge, les deux titres nous surprennent encore par la beauté de leurs décors et de leurs plans en signant de somptueux tableau. La direction artistique signée Yoshinori Kitase et Yusuke Naora n’a pas pris une ride et s’embelli ici grâce aux améliorations graphiques apportées. On nous en met plein les mirettes et on aime ça.
Si l’on compare la version Playstation 4 à celle sortie initialement sur Playstation 2, on voit tout de suite qu’un énorme travail a été apporté et que le studio a apporté un boulot monstrueux et réussi à sortir jusqu’au bout les tripes de ce épisode de la série. Cependant, il est vrai, et il faut l’avouer, que le résultat est beaucoup moins flagrant avec sa première redite sortie l’année dernière. Il faut dire que le laps de temps entre les deux sorties est assez maigre et que celui-ci aura très certainement irrité pas mal de joueurs qui ont sauté dessus à sa sortie sur Playstation 3 et qui finalement, ressorte le porte-monnaie cette année. Peut-être aurait-il fallu attendre encore un peu, histoire de ne pas rentrer dans la mode actuelle qu’est de proposer toujours et encore des versions remasterisées ? Après tout, un bijou comme celui-ci, ça se déguste.
Le jeu est beau, fluide, agréable, les temps de chargement ont encore été réduits. Tout ce qui avait de bon dans son premier portage a été retranscrit et amélioré. Encore une fois. Notons tout de même que Final Fantasy X et X-2 n’échappent pas à l’éternel démon qu’est le vieillissement des cutscenes avec des animations lentes, des déplacements lourds et une synchronisation labiale qui manque. Faute évidemment à un portage d’un jeu ancien, et ce n’est en aucun cas la faute aux développeurs.
Petite fonctionnalités et non des moindres, on vous propose ici de pouvoir switcher et choisir entre les musiques arrangées ou les originelles d’un simple bouton dans les options. C’est toujours un régal d’entendre la magnifique bande-son de Nobuo Uematsu, des musiques enivrantes et qui nous font voyager dans un autre monde. Seul point qui chagrine, c’est bien sûr l’absence des voix japonaises, qui aurait pu être ici, le détail qui aurait fait toute la différence.
Cet article peut contenir des liens affiliés