Ici, Fire Emblem 7 : Rekka no Ken commence avec une introduction sur le personnage que vous allez incarner : un stratège. Cela signifie que votre personnage ne se battra pas directement mais que c’est vous qui déciderez comment se passera la bataille, l’organisation des troupes, ou encore, qui attaquera. S’ensuit alors directement le premier chapitre dans lequel vous incarnez Lyndis (ou Lyn), chapitre qui servira de premier tutoriel et que vous ne pouvez donc pas perdre.
D’ailleurs, il faut notifier au final que pratiquement toute la partie où vous incarnez Lyn est un gigantesque tutoriel puisque les personnages qui mourront reviendront plus tard dans l’aventure, car oui, par la suite il faut savoir que chaque personnage tué dans Fire Emblem est mort pour de bon et c’est cela qui fait l’une des grandes forces de la série car vous êtes obligés réfléchir chaque déplacement et chaque attaque de façon à ne pas mettre vos troupes dans une situation trop défavorable. Mais le gameplay ne s’arrête bien entendu pas là, bien au contraire !
Un gameplay très complet
Comme je l’ai dit, le gameplay est plus que complet dans son genre. En premier la mort définitive des personnages dont j’ai déjà parlé mais à cela s’ajoute ce que le jeu appelle « Le triangle des armes » (épée > hache > lance > épée et magie noire > magie couleur > magie blanche > magie noire) qui ajoute déjà un gros plus puisqu’en plus du danger de mort permanent, il faut surveiller les ennemis afin de ne pas être un guerrier à la hache au milieu d’une horde de guerrier à l’épée ou tout autre chose du même genre.
Et ce n’est pas fini car tout au long de l’aventure vous aurez l’occasion de recrutez des troupes dans les rangs adverses ou neutre (oui, les ennemis sont en rouge mais certains personnage sont en vert et sont « neutres » ou plutôt indépendants car ils vous aident mais vous ne pouvez pas les contrôler) et il y a également un système de soutien qui consiste à faire discuter les personnages entre eux afin d’obtenir des affinités qui pourront avoir un impact sur certains dialogues ou dans l’épilogue. Bien entendu ça ne s’arrête pas là mais la plupart des éléments vous sont expliqués au long du jeu et rajoute des dimensions stratégiques non négligeables (l’effet du terrain, la vulnérabilité aux flèches des troupes aériennes…)
Une longue histoire
Pour finir le test de Fire Emblem 7 : Rekka no Ken, il est important de parler de l’aspect graphique, de la durée de vie et tout ça. Et bien sachez que sur ce point là non plus le jeu ne se loupe pas, car le jeu compte tout de même une trentaine de chapitres (un peu plus dans le mode Hector) comprenant également des chapitres cachés accessibles seulement sous certaines conditions, une bonne trentaine de personnages jouables également (bon là je suis désolé je n’ai pas le nombre exact en tête).
Vous noterez que j’ai mentionné le mode Hector car oui, une fois le jeu fini, vous pouvez rejouer l’histoire en choisissant d’avoir Hector en personnage principal au lieu d’Eliwood ce qui ajoutera 2 chapitres supplémentaires et la difficulté sera plus élevée. D’ailleurs il faut savoir que cet opus est l’un des moins compliqués grâce (ou à cause, c’est selon) à sa localisation PAL, car oui, nos amis nippons pensent à préserver nos nerfs. Ainsi le mode Hector permet d’avoir un meilleur aperçu du niveau de difficulté de la série en général. Pour les graphismes, c’est fin avec un aspect manga, les dialogues se font par écrans fixes avec des bulles de dialogues et les combats bénéficient de petites animations très sympathiques qui rendent hommage à la GBA.
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