Alors qu’un Farming Simulator arrive très prochainement, les jeux de pêche font également l’actualité avec l’arrivée sur nos plateformes de Fishing Sim World. Alors qu’un Train Sim World ne nous a que peu convaincu, que vaut ce Fishing Sim World ?
Allons attraper des carpes !
Le premier rapport à Fishing Sim World est pour le coup assez plaisant. On se retrouve en pleine nature, dans un lac des Etats-Unis, et on effectue son premier lancer. Très rapidement, la ligne ne mord pas, et on la ramène pour réessayer. On voit des poissons ici et là qui s’amusent à nous narguer. Mais on persévère et on se retrouve assez rapidement à attraper notre tout premier poisson. On tente par la suite différentes façons de lancer notre fil, changer de canne à pêche, le tout avant de débuter un premier tournoi.
Cette routine de jeu, est ce que vous ferez le plus souvent dans Fishing Sim World. Le jeu propose en effet trois modes de jeu : un mode pêche libre, un deuxième correspondant aux compétitions solo et un troisième, via le mode en ligne, permet de vous adonner à des épreuves ou à simplement jouer dans un serveur. Des défis sont également mis en ligne, avec un nombre de joueurs restreints, durant lequel vous devrez faire le meilleur score. Mais Fishing Sim World ne s’arrête pas là, et propose un arsenal de personnalisation que ce soit par rapport à l’apparence (limitée) de votre chasseur de poissons, de votre bateau vous permettant de voguer sur les lacs ou de votre équipement. De ce côté-là, Fishing Sim World tente de proposer quelque chose de vraiment réaliste, que ce soit avec les cannes, les hameçons, les moulinets jusqu’aux lignes. Plus vous progresserez, plus vous gagnerez de la monnaie virtuelle afin de pouvoir acheter tout cet attirail vous permettant d’être un meilleur pêcheur.
Le fun de la pêche…
Le souci est que tout ce qui a été évoqué jusqu’à maintenant constitue les seuls points positifs du titre. Si on ressent un certain accomplissement d’avoir attrapé un poisson, des soucis subsistent. Entre les problèmes d’optimisation et bugs en tout genre, la gestion capricieuse de la caméra, la réalisation technique datée malgré l’utilisation d’un Unreal Engine 4, le must vient quand même de l’intelligence artificielle des poissons. C’est simple, on ne peut jamais véritablement apprendre comment tel ou tel poisson se comporte. Si on peut apprendre basiquement les emplacements de chaque type de poisson, comment les attraper reste un peu trop mystérieux et on n’a à aucun moment le sentiment de maîtriser pleinement le jeu, dommage pour de la simulation…
Et si techniquemennt le jeu ne tient pas la route, on ne mentionnera pas l’ambiance sonore quasiment absente, la modélisation de nos personnages presque inutile avec un choix de personnalisation grotesque, nous donnant l’impression de se retrouver au début des années 2 000. Le jeu souffre également d’un manque de variétés de poissons. On sent pointer également l’arrivée prochaines de plusieurs DLC qui ajouteraient des lieux et d’autres êtres vivants de l’océan par exemple.
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