Si vous ne le saviez pas encore, le titre est développé par les français de The Game Bakers, avec à la baguette un certain Takashi Okazaki, créateur de l’anime Afro Samurai, officiant par ailleurs sur le design du jeu. Maintenant, il est temps de voir si avec le créateur d’Afro Samurai, les p’tits gars de The Game Bakers auront réussi à exploiter cette bonne idée sur le papier à savoir, des combats de boss à la pelle avec une histoire se dévoilant petit à petit !
Sommaire
ToggleSe battre pour la liberté !
Il y a bien une chose que l’on peut noter une fois que l’on commence Furi, c’est le très peu d’informations que nous donnent les développeurs en ce qui concerne son scénario. En effet, le jeu débute avec votre héros enchaîné par votre futur premier adversaire, jusqu’à ce que vous vous fassiez délivrer par un mystérieux individu à tête de lapin.
Ce dernier vous apprend clairement que vous devrez battre tous les gardiens, afin de tout simplement retrouver votre liberté. Voilà comment commence la trame scénaristique de Furi, qui vous en dévoilera davantage au fur et à mesure que vous combattrez les divers boss se dressant sur votre chemin, pour une finalité il faut le dire assez originale et plutôt convaincante.
Test Haven – Une épopée vibrante et pleine de coeur
Le background proposé est de plus ,assez spécial qu’on se le dise, et on pourrait presque soupçonner Furi d’être un bon petit univers Cyberpunk futuriste, un peu comme l’était Afro Samurai jadis, ce qui n’est au final pas déplaisant en soi puisque cet univers proposé tient globalement la route.
En sus, concernant les divers personnages, même si notre héros ne parle jamais, nous avons tout de même notre personnage à tête de lapin monopolisant la parole, mais également des boss à combattre qui restent pour la plupart classes et charismatiques, et d’autres un peu plus touchants. Par contre, même si nous savons que Takashi Okazaki est derrière le chara design de tous les protagonistes, on ne pourra hélas pas s’empêcher de lui reprocher une petite similitude entre certains personnages de Furi et d’Afro Samurai.
Bon, rien de bien méchant certes, mais on aurait aimé que Takashi Okazaki propose certains personnages de Furi moins pompés sur sa création antérieure qu’est Afro Samurai. Légère petite mention sans trop vous en dévoiler une fois encore, sachez que Furi dispose de trois fins, et ce sera à vous de les trouver !
Du défouraillage de boss, ça vous tente ?
Dans Furi, il n’y a pas de secret, votre héros devra combattre les différents gardiens, prenant le forme par conséquent de boss. Pour se faire, votre personnage pourra utiliser son épée, son pistolet laser – avec leurs versions chargées bien évidemment -, esquiver ou parer les coups de ses divers adversaires.
Ce sont donc avec toutes ces armes que notre héros devra se défendre contre les gardiens. D’ailleurs, le mode opératoire sera hélas toujours le même pour vaincre vos boss : vous devrez ôter dans un premier temps sa première barre de vie, puis sa seconde qui vous mettra en mode combat rapproché avec ce dernier.
Par la suite, et une fois que vous aurez ôté ces deux barres de vie à votre boss, ce dernier perdra un carré de vie, en sachant que tous les boss pourront avoir en mode furi – le mode normal du soft -, de quatre à sept carrés de vie, cela varie en fonction de ces derniers. Chose importante à noter, vos adversaires entreront toujours dans un mode rage une fois qu’ils ne leur resteront qu’une seule vie, ce qui est plutôt logique en soi puisqu’ils doivent sûrement en avoir marre de se faire balader par vous !
Furi, ou le beat’em all vous permettant d’affronter une tripotée de boss dans des combats clairement haletants, et où votre skill sera votre meilleur ami !
Bien entendu, votre fameux héros dont son nom n’est pas mentionné tout le long de l’aventure aura lui aussi des carrés de vie, et il faudra bien faire attention à ne pas toutes les perdre sous peine de game over. A savoir de plus que vous récupérez automatiquement un carré de vie lorsque vous en enlevez un à un boss.
Concrètement, si les combats restent en soi assez répétitifs par le fait que l’on sorte un peu toujours les mêmes coups d’épée, de pistolet laser ou de contre, nous ressentons clairement la sensation d’adrénaline en plein combats car les divers boss ne sont pas forcément très faciles et restent plus que tarabiscotés en mode furi, à un tel point que vous pousserez pratiquement un soupir de satisfaction une fois que vous en aurez terrassé un.
De ce côté-là, les p’tits gars de The Game Bakers ont réussi à faire le taf en procurant un gameplay vraiment simpliste mais ultra tendu face aux boss, mais nous pourrons d’un côté vraiment pester sur le fait qu’il n’y ait pas dans Furi un système d’amélioration d’armes, ce qui était largement faisable dans un jeu de sa trempe. Alors ok, ce n’est qu’un jeu où l’on affronte des boss mais quand même, il y avait la place…
Enfin, bref, ne boudons pas notre plaisir malgré tout avec ce gameplay qui reste en soi vraiment dynamique et qui vous repoussera dans vos derniers retranchements pour abattre tous les boss se dressant sur votre chemin ! En somme n’oubliez pas : votre skill sera votre meilleur ami dans Furi !
J’entends le tonnerre, plic-ploc !
Juste avant d’aborder l’aspect technique assez spécial de Furi, sachez que le titre de The Game Bakers dispose d’une durée de vie relativement correcte. Pour faire simple, et si vous commencez directement en mode Furi – plus que conseillé si vous voulez notre avis pour plus de challenges ! -, vous en aurez pour environ six heures de jeu, voir un tout petit peu plus si vous galérez vraiment sur plusieurs boss. Par contre en mode promenade, vous pouvez carrément diviser la durée de vie par deux voir trois…
On ferme cette petite parenthèse pour en venir désormais aux graphismes que nous offrent Furi. Pas de surprise comme nous avons pu le voir sur les trailers auparavant, le titre de The Game Bakers nous plonge dans un style graphique tout en Cel-Shading. Et, si il est plus que regrettable que la plupart des arènes de boss soient totalement vides, force est de constater que la direction artistique de Furi proposée a franchement de la gueule qu’on se le dise. En plus du design remarquable des boss, les décors, bien que datés techniquement, arrivent tant bien que mal à tenir la route, et c’est tout l’habillage graphique qui fait le boulot pour faire oublier les errances technique du soft. Sans avoir peur de le dire, les développeurs nous gratifient de décors assez originaux, et fanstastico-futuriste plutôt bien pensés. Juste une seule chose que l’on pourra noter, c’est sa faiblesse technique, mais aussi ses quelques petites baisses de framerate à certains endroits du jeu, notamment sur la version PC que nous avons pu tester.
Artistiquement, Furi nous en met plein la vue, même si il aurait fallu des arènes moins vides !
Oui, il y a bien une seule chose dont nous n’avons pas encore parler, c’est sans conteste la bande-son de Furi ! Derrière les compositions musicales électro de Furi, nous retrouvons un bon paquet d’artistes – Carpenter Brut, Danger, The Toxic Avenger, Lorn, Scattle, Waveshaper et Kn1ght -, et autant dire que les compositeurs nous proposent là une bande-son globalement bien en accord avec l’univers futuriste, mais aussi énigmatique du soft. Franchement, quel bonheur d’écouter toutes les musiques électro à chaque combat de boss, ou même avant de les combattre, c’est incontestablement un régal pour les oreilles !
Vous l’aurez compris, l’ambiance sonore électro fait le café, mais pour les doublages Français c’est par contre… juste correct, et on ne pourra que trop vous conseiller les voix Japonaises du jeu, largement bien plus au dessus que les doublage Français ou Anglais ! Autre petit point noir à souligner, des petits problèmes de coupure de son subsistent, en espérant que cela soit rapidement corrigé dans une future mise à jour.
Cet article peut contenir des liens affiliés