Gal*Gun: Double Peace est un jeu typiquement japonais accentuant le fan service à son summum puisqu’il vous oppose à des écolières en folie qui veulent vous déclarer leur flamme et ce, par tous les moyens. Ainsi, il s’agit là de l’un des rares jeux 100% fan service parvenant à s’installer en Europe sans la moindre censure et qu’on se le dise, on pourrait croire au miracle ! A noter que le test est effectué sur une version PlayStation 4 du jeu.
Sommaire
ToggleOverdose de phéromones…
Tout d’abord et avant d’attaquer ce test, il faut savoir que ce titre est très axé sur le fan-service, et bien qu’il assume totalement son propos, il n’est pas à mettre dans toutes les mains. Néanmoins, si vous voulez vous laisser tenter par l’originalité à la japonaise qui s’installe en Europe et que vous avez prévu un gros stock de mouchoir pour vos futurs nose bleed (saignements de nez), alors, venez avec moi et entrons dans le monde des petites culottes et des écolières en tout genre dignes des plus grand anime ecchi.
Le scénario vous met dans la peau de Houdai Kudoki, un étudiant dont la vie ne va pas tarder à changer mais avant cela, vous devez choisir votre caractère. Ainsi, lorsque vous lancez le mode histoire, vous devrez choisir entre un caractère intello, fashion ou encore, carrément pervers ce qui aura pour but de vous faciliter la tâche avec certains types de filles. Car oui, au-delà de l’aspect d’un rail shooter, Gal*Gun: Double Peace a aussi les codes d’un jeu de drague. Enfin, selon votre choix caractériel, vos spécialités vont changer.
Parmi ces dernières, il y a l’intelligence, la sportivité, le style et… l’obscénité… et oui, il en faut aussi ! Bref, là-aussi, cela influera sur la possibilité de choix que vous pourrez faire avec vos prétendantes. Une fois ce choix fait et la difficulté choisie, expert ou débutant, la cinématique d’introduction se lance et le scénario complètement What The Fuck peut enfin démarrer et nous faire passer un merveilleux moment. Et bien oui, Gal*Gun: Double Peace n’est pas là pour nous proposer un scénario à rebondissement où il faut se creuser la tête pour en comprendre les subtilités ! Ici, tout cela s’enchaîne et l’on rigole sans cesse devant les gags et surtout, les propositions de réponses que l’on peut faire suivant les situations.
Bon, il y a quand même une trame scénaristique « intéressante ». Comprenez par-là que les personnages sont attachants et que le chara-design est franchement réussi et digne d’un casting d’un anime que l’on qualifiera d’osé. Pour faire un rapide résumé sur le topo, votre héros Houdai Kudoki va se retrouver dans une gueguerre bon enfant entre un ange et un démon qui, comme vous vous en doutez, sont des filles et qu’en prime, elles sont trop craquantes !
Ekoro est le prénom de l’ange tombé du ciel tandis que Kurona est la démone pleine de charisme. Pendant la cinématique de début de jeu, Ekoro a pour cible notre héros et elle doit utiliser son pistolet pour que LA fille du lycée qui lui correspond tombe sous son charme et qu’un couple se forme. Malheureusement (ou pas !?), Ekoro se rend compte que Kurona a pris pour cible notre protagoniste également. Ainsi, elle est prise de panique et nous tire dessus un peu… trop fort.
Effectivement, le héros a reçu 32 fois la dose normale pour cette opération angélique. De ce fait, ce n’est pas une mais absolument toutes les filles du lycée qui vont se transformer en bêtes sauvages sexy et qui seront assoiffés d’Houdai Kudoki jusqu’à la fin du jeu ! On rajoute à cela des amies d’enfance chasseuses de démon et d’autres écolières avec un petit background et des tenues à débloquer dessus et cela nous fait un total de plus 60 personnages. Attention tout de même, il n’y en a qu’une seule que vous pouvez jouer et il y a seulement une poignée de filles qui correspondent à votre vision du grand amour… Mais on reviendra sur ce point plus tard !
Enfin, pour terminer sur le scénario, la flèche de cupidon que vous avez reçu ne fonctionne que 24 heures et si vous ne trouvez pas l’amour de votre vie avant la fin de la journée, vous serez détesté par toutes les filles de la terre entière jusqu’à la fin de votre vie. Alors ça, on peut dire que c’est une sentence bien cruelle.
Autrement, Gal*Gun: Double Peace comporte quand même un défaut de taille et très franchement, je pense que vous me voyez venir… Et bien oui, pas de sous-titres en français mais seulement en anglais… ou japonais ! Enfin et rassurez-vous à ce sujet, les voix japonaises sont-là et elles sont tout bonnement excellentes.
S’il manque la traduction dans notre langue, le soft propose dans tous les cas un scénario passionnant qui conviendra à tout ceux qui ne souhaitent pas se prendre la tête et passer un super moment. Un peu comme dans Senran Kagura Estival Versus pour ne citer que lui.
Du fan service mais avant tout, du scoring !
Ne l’oublions pas, avant d’être un jeu nous faisant miroiter formes généreuses et jolies filles, Gal*Gun: Double Peace est un Rail Shooter pur et dur. Ainsi, vous aurez droit à une vue à la première personne, à un viseur afin de pouvoir tirer sur vos prétendantes et enfin, pour ceux ne connaissant pas le principe du genre, vous ne vous déplacerez pas par vous-même mais chaque niveau à une trajectoire prédéfinie pour vos mouvements.
Cela étant dit, même s’il n’est pas forcément aisé de viser avec une manette, la prise en main est plutôt intuitive et dans le pire des cas, il suffit de baisser ou augmenter la sensibilité de votre joystick dans les menus. De cette manière, tout roule et l’on arpente les niveaux armés de notre pistolet à phéromone qui, lorsqu’il touche les filles, les fera exploser de plaisir et les mettra donc K.O. A noter que toutes les touches sont également configurables si la disposition ne vous convient pas.
Certaines auront des points faibles comme la tête, la poitrine ou le bas du corps et cela sera symbolisé par des cœurs de couleurs lors de l’impact de vos « balles ». Le jeu rajoutera un peu plus tard des filles possédées et dont votre arme ne pourra rien leur faire. Ainsi, il faudra repérer un petit démon Chibi sur leur corps et l’éliminer pour enfin pouvoir toucher vos opposantes.
La recette fonctionne en tout cas très bien, les niveaux s’enchaînent, les dialogues nous font rire et forcément, le fan service fait une sacrée part du boulot en terme de plaisir. Pourtant, Gal*Gun: Double Peace excelle dans son art du scoring ! En effet, le jeu se veut complètement addictif et tout au long des missions de l’histoire, selon vos performances, votre rang va évoluer et ceux, jusqu’à la dernière mission. Le but étant donc de marquer le plus de points et vous serez jugés sur trois critères à savoir le temps mis pour terminer un niveau, votre précision et enfin, les dégâts que vous recevez.
Vous possédez donc une barre de vie et à chaque fois que les filles vous envoient des déclarations d’amour orales représentées en japonais avec des kanji ou qu’elles arrivent à vous attraper pour vous faire un smack, vous souffrirez de ce… harcèlement ! Maintenir la touche de tir permet de faire un coup chargé qui est, forcément plus dévastateur. On trouve aussi le bouton triangle qui va venir activer le Doki-Doki.
Mais qu’est-ce que c’est ? C’est très simple, en provoquant les orgasmes des filles à l’aide du pistolet, vous allez marquer des points mais aussi, faire monter votre jauge de Doki-Doki. Elle peut se remplir jusqu’à trois fois et son activation vous permet d’arrêter le temps et de sélectionner jusqu’à trois filles à l’écran. Vous passerez ainsi en mode Toki-Toki où le but sera de parvenir à toucher à multiples reprises les zones érogènes des trois filles ! Une fois cela fait, retour au jeu et c’est le big bang de toutes les écolières à l’écran ! Une technique idéale lorsque vous êtes pris de tous les côtés.
Gal*Gun: Double Peace, du fan service mais aussi un rail shooter qui n’a pas à rougir !
Même si le principe restera sensiblement le même, il y aura aussi des événements où vous interviendrez comme lorsque Shinobu restera coincée dans la fenêtre et que vous devrez l’aider à en sortir ou encore, lorsque cette dernière vous fera vivre une séance maso… Si si, on ne blague pas ! Dans ces dernières, il vous faudra rechercher sur le corps de Shinobu les petits démons et tirer dessus afin de remplir une jauge. Par moment, il y aura aussi des parties où il faudra tapoter une zone sensible. Ensuite, le jeu passera en mode encore plus orienté fan service où vous devrez utiliser le pad tactile pour répondre aux attentes de la belle.
Enfin, autre élément du gameplay au-delà des phases de rail shooter, les batailles de boss face à des créatures ou tout simplement contre les héroïnes phares de l’aventure. Ces dernières sont rythmées et mettrons vos réflexes, encore une fois, à rude épreuve. Bref, entre tout ces éléments, vous comprenez bien que niveau scoring, vous allez en baver.
Outre le mode histoire, on trouve aussi Score Attack. Ce dernier permet de tenter de battre les records sans avoir à passer par les dialogues de l’histoire. Ainsi, on enchaîne les phases de gameplay dans le seul but de battre son record. A noter que l’on peut aussi lancer le niveau de notre choix et ce, simplement pour le plaisir… des yeux !
On vous rassure également, le mode histoire est aussi construit dans le but de vous faire participer à un championnat du scoring ! En effet, vous allez pouvoir faire progresser votre personnage. A la fin de chaque niveau, vous allez obtenir des plumes, monnaie du jeu, qui vont vous permettre de débloquer des améliorations de santé, de puissance normale, du tir chargé mais aussi, qui vont augmenter vos caractéristiques d’intelligence, de sportivité, de style et… d’obscénité. On trouve aussi des objets appelés caméra qui permettent, pendant le Doki-Doki de changer l’angle de vision de la scène et ainsi, cela nous évite les phases où l’on ne peut pas toucher notre cible car on ne la voit pas. En tout cas, sachez qu’à la fin de la trame principale, vous perdez tout et un rang final vous est attribué pour votre score. Pour le coup, on est dans l’ambiance totale d’un rail shooter de salles d’arcade japonaises !
Vous recommencez ensuite l’aventure avec le même ou un autre caractère pour votre personnage et rebelote. Ainsi, rien n’est jamais réellement définitif ce qui pousse à recommencer et encore recommencer. En somme, c’est donc à vous de faire les bons choix puisque votre orientation fera varier les dialogues proposés pour vos futures réponses d’une partie à l’autre.
BON OK, du fan service aussi !
Le dernier élément de gameplay dont l’on veut parler est fortement lié à la durée de vie de Gal*Gun: Double Peace. Effectivement, avec L1, vous allez pouvoir viser au loin et mieux toucher vos cibles mais surtout, vous allez faire disparaître les éléments du décors. Un carton, un buisson ou autre chose vous gêne pour avoir une fille dans le collimateur ? Rien de plus simple, on utilise cette touche et on tire.
Vous l’avez très certainement compris, cela ne sert pas qu’à cela. Dans, Gal*Gun: Double Peace, il y a plus de soixante écolières et ces dernières, par le mode histoire, vont vous donner des missions. Retrouver ma petite culotte, ma tenue en maillot de bain ou d’autres choses dans le genre ! En fait, ces éléments vont être cachés dans les différents niveaux et il faudra ouvrir l’œil. Il faut savoir qu’il y en a même qui seront planqués derrière un carton et que pour les obtenir, vous devrez forcément faire appel à la touche de visée.
De plus, votre viseur est également un capteur un peu comme les scouter de Dragon Ball qui servaient à calculer la puissance d’un adversaire. Dans Gal*Gun: Double Peace, il n’est pas question de force mais plutôt d’analyser et enregistrer les mensurations de toutes les étudiantes du jeu ! Dans tous les cas, si vous souhaitez finir le jeu à 100% et découvrir tous les secrets, il sera primordial de passer par cette lourde tâche plutôt plaisante pour la rétine.
Cela étant dit, il n’y a pas que des objets de quêtes annexes à découvrir mais également, des bonus de score, des filles cachées dans des placards pour vous tendre une embuscade et même parfois… des culottes… si si !
Concernant la durée de vie, si Gal*Gun: Double Peace se termine dans un premier run en environ deux heures de jeu. Il faut savoir qu’avec les nombreux choix et ending (bons… ou mauvais !) que proposent le jeu, on peut facilement multiplier cela par cinq voire plus et ce, sans le finir à 100% pour autant. Les choix sont nombreux et il y en a un au début qui vous demande pour quelle héroïne vous en pincez. Votre décision mettra en place un pourcentage d’affection avec cette dernière qui se base sur les réponses que vous effectuerez pendant l’histoire… Pas facile tout ça en sachant qu’en plus, certaines réponses comme « Enlève tes vêtements » feront grimper la jauge en flèche alors qu’un « Je ferais tout pour te sauver » la fera parfois baisser (rires).
Enfin, les différents stages proposeront parfois des chemins différents ce qui pousse aussi le taux de rejouabilité car forcément, des objets pour les quêtes annexes, il y en a partout. De plus, il y a même des embranchements scénaristiques pendant l’histoire qui parfois, vous laisseront choisir entre plusieurs endroits à explorer. Par exemple, vous pourrez vous rendre à l’infirmerie, dans la cours de l’école ou encore, dans la cage d’escalier. A ce niveau, il est vrai qu’il n’aurait pas été de refus d’avoir une petite couleur nous indiquant ceux par lesquels nous avons déjà pu passer car il est très difficile de se souvenir les embranchements choisis d’un run à l’autre…
Possibilités nombreuses dites-vous ? Et bien oui et ce, même en terme de sous-vêtements ! Vous n’allez pas jouer pour rien et il est possible de débloquer des tenues afin de s’assurer un fan service conséquent. On peut également changer le costume de toutes les écolières du jeu et bien évidemment, ceux des héroïnes les plus importantes. Pour se faire, il faudra faire passer toutes les filles de l’école par le mode Doki-Doki et le bouton de visée pour les analyser… Il y a clairement du boulot.
On rajoute à cela la zone collection où il est possible de créer ses propres scènes pour toujours plus de fan service et le mode Dressing Room pour changer les vêtements des filles du jeu et nous sommes clairement comblés.
Du côté des graphismes, on peut dire que c’est très propre et que l’Unreal Engine fait du bon boulot. Ce n’est pas incroyable mais amplement suffisant pour des visuels orientés anime. Les différents environnements sont également plaisants et il est évidemment très plaisant de voir vos prétendantes à des endroits parfois… surprenants. Mais on vous laisse la surprise ! Enfin, à ce niveau, on peut aussi compter sur des artworks de toute beauté et qui, une nouvelle fois, mettent fortement l’accent sur l’aspect fan service qui nous est cher.
Pour ce qui est de la bande-son, elle fait le travail même s’il n’y a rien d’incroyable et l’on soulignera plutôt les bruitages et la performance des voix japonaises qui sont tout simplement parfaites !
Cet article peut contenir des liens affiliés