Gato Roboto c’est le premier titre original développé par le studio américain doinKsoft et édité par Devolver Digital. Il s’agit d’un Metroid-Like qui nous met dans la peau d’un petit chat trop mignon, dont la particularité est de pouvoir se glisser dans des mecha surarmés afin d’exterminer ses ennemis. Reste alors à savoir si le studio a réussi ou non son pari de créer un jeu de plate-forme qui allie nervosité et mignardise.
Conditions de test : Ce test a été réalisé sur PC, sur une partie complétée en environ 5h. La trame narrative a été terminée complètement, et les niveaux explorés plus en détails afin d’acquérir les différentes améliorations mises à notre disposition. À noter qu’il n’est pas possible de sélectionner un niveau de difficulté en particulier.
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ToggleQuand le chat n’est pas là, les souris dansent
Le début de l’histoire prend place dans un vaisseau spatial. Gary, un humain, et Kitty sa fidèle petite chatte, terminent leur exploration et sont prêts à rentrer chez eux. Mais nos amis reçoivent subitement un message de détresse venant d’une planète voisine. Gary décide donc de partir explorer cette dernière pour découvrir qui envoie ce message. Et c’est là que les problèmes commencent, puisque Kitty va provoquer un atterrissage plutôt mouvementé qui bloquera complètement son maître dans le vaisseau.
Kitty va donc devoir partir en exploration seule afin de trouver un moyen de sauver son humain Gary et également découvrir les secrets de cette mystérieuse planète. Et évidemment l’accueil ne sera pas très chaleureux, et notre petite boule de poils va devoir affronter des rats et autres créatures hostiles afin de mener sa mission à bien.
Gato Roboto nous propose donc un Metroid-Like. Un enchainement de salles connectées entre elles qui nous demanderont d’acquérir différentes compétences afin de pouvoir débloquer les zones suivantes et nous permettre de continuer notre avancée. Dans le cas présent, il sera question de récupérer différentes armes plus ou moins puissantes afin de détruire des éléments du décors, ou encore d’obtenir des compétences physiques pour pouvoir se frayer un chemin dans ce labyrinthe géant.
Au programme, pas mal de diversité. Les niveaux se renouvellent toujours, on pourra passer d’une virée sous-marine à une zone de chaleur intense, ce qui nous demanderont de toujours nous adapter et de fouiller de fond-en-comble les niveaux afin de dégoter les compétences nécessaires à la progression. Gato Roboto nous proposera également différentes sortes de mecha, qui nous permettront de voyager dans les niveaux adaptés à ceux-ci.
Par exemple, il faudra prendre le contrôle d’un petit sous-marin pour les niveaux sous-l’eau cités précédemment. Il faudra alors vous habituer à chacun des différents gameplay de ces machines et apprendre à jongler entre elles sans vous y perdre.
Pas de quoi fouetter un chat
Niveau gameplay, Kiki se contrôle plutôt aisément. Même s’il faut l’avouer, les déplacements sont parfois assez approximatifs. Vous aurez donc souvent l’occasion de retomber tout en bas du niveau après avoir sauté vers une plateforme que Kiki ne trouvait pas à son goût. Ou encore, sortir et entrer dans votre mecha plusieurs fois de suite car les déplacements sont trop automatisés, ce qui peut vite mettre nos nerfs à vif.
Autre petit point noir, le Level Design. De manière général celui-ci ne pose aucun problème et est très plaisant à arpenter, mais il y a tout de même quelques petits défauts. Les sauts à réaliser sont parfois trop approximatifs.
En fonction des situations, il faudra se déplacer à papattes ou en mecha, et si vous avez le malheur de croire qu’une zone se passe en quittant votre robot et en vous y rendant donc à pattes après avoir par exemple détruit un mur qui vous empêchait de vous y rendre, un retour en arrière pour récupérer le mecha sera impossible, puisque le mur détruit précédemment réapparaîtra derrière vous après avoir changé de tableau.
Du coup, s’il n’est pas possible de traverser la zone sans votre armure, il faudra jouer au kamikaze et vous suicider afin de réapparaître au dernier point de sauvegarde et pouvoir reprendre le contrôle de votre robot. En parlant des déplacements à pattes, Kiki à la possibilité de courir, sauter, nager et escalader. Et en terme générale il n’y a jamais de problème…
Sauf lorsqu’il faut réaliser des sauts après avoir escaladé un mur. Kiki à beaucoup de mal à sauter quand elle ne part pas du sol, ce qui est un gros désavantage quand les niveaux sont conçus pour être réalisé de la manière citée juste avant. Cela va demander beaucoup de patience et self-control pour ne pas s’énerver.
Un petit plaisir
Mais en dehors de ces petits problèmes, Gato Roboto reste très agréable à jouer. Le bestiaire est assez varié et, même si les ennemis ne sont pas un réel danger pour notre boule de poils, les boss quant à eux sont beaucoup plus corsés. Ces derniers demanderont du timing, de l’apprentissage de patterns et une concentration de tous les instants. Mais il faudra tout de même avouer que certains d’entre eux n’ont pas des pattern très clairs. Il faudra être patient afin de connaître par cœur leurs attaques et les anticiper. Le gameplay nerveux et la musique complètement folle nous embarque dans des combats jouissifs et intenses !
Même si la trame narrative n’est pas exceptionnelle, le titre nous propose une petite aventure très agréable, qui sera un petit plaisir à jouer. Les dialogues entre le maître et son animal de compagnie sont complètements barrés et apporte de la légèreté et beaucoup d’humour. Et visuellement, le jeu rend hommage à la belle époque 8-bit monochrome. À noter qu’il est possible de modifier les couleurs de votre partie en trouvant différentes cartouches au travers des niveaux.
Même si le jeu n’est pas bien long (il faut compter environ 6h pour en avoir vu l’entièreté, y compris tous les secrets) ce n’est pas un problème. Gato Roboto ne prend pas de raccourcis et raconte son histoire à son rythme. Un rythme qui n’est jamais cassé, les salles s’enchaînent avec une difficulté qui augmentera tout au fil de votre avancée et des améliorations et armes qui deviendront de plus en plus puissantes avec le temps.
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