Si le nom de Eden Games ne vous dit pas grand-chose, les séries que le studio a créées au fil des générations pourront faire sonner quelques souvenirs. Les joueurs de la fin des années 90 et début 2000 se souviendront notamment de la série V-rally, qui a pu ravir les joueurs amateurs de sensations de l’époque. Depuis, le studio a proposé les deux épisodes de Test Drive Unlimited, avant de tomber dans quelques déboires financiers. Le studio a su tout de même revenir en 2016 avec l’arrivée sur mobile de Gear.Club. La version Unlimited est donc logiquement le portage du titre mobile sur nos Nintendo Switch.
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Comme dit précédemment, Gear.Club Unlimited est un jeu de course de type arcade. N’y cherchez pas une conduite exemplaire, des sensations uniques. Mais pour autant, le jeu propose, avec sa trentaine de véhicules, une expérience arcade plutôt sympathique. Si graphiquement le jeu est clairement daté, de par son origine mobile, la modélisation des véhicule reste plutôt fidèle aux différentes écuries licenciées ici. Si l’on parle des différents environnements de jeux, ceux-ci, variés, paraissent au final assez vides. Ce n’est non plus un mal car le jeu se veut très rythmé et propose des courses assez rapides. Pas trop le temps donc d’observer en détail les environnements du jeu.
Ne cherchez donc pas ici la moindre déformation cosmétique de la voiture lorsqu’elle se retrouve sur de la terre, ou qu’elle prend des coups, ce n’est pas ici la volonté du titre de s’inscrire dans une simulation fidèle. Pourtant, le jeu propose des options de personnalisation qui pourraient nous faire prétendre le contraire. On peut par exemple choisir le pourcentage d’aide au pilotage, ou activer ou non le tracé optimal. Le jeu propose en plus tout un système de jauge correspondant aux spécificités habituelles du genre : accélération, vitesse, poids, maniabilité. Mais pour autant, le jeu reste tout de même arcade au final.
Un jeu à la conception mobile
Dans cette volonté de proposer un jeu purement arcade, Eden Games a pensé son jeu pour la consommation mobile, plateforme originale du titre. Ce portage Switch ne propose de ce côté aucun changement. On retrouve comme dans tout jeu mobile, une carte avec la liste des championnats et courses disponibles et déblocables au fur et à mesure de votre progression. Toute la progression du titre est rythmée comme un jeu mobile, avec les défauts qui l’incombent. Il vous faudra par exemple refaire plusieurs courses afin d’avoir les fonds nécessaires pour acheter une nouvelle voiture, permettant de faire tel championnat spécifique. Le jeu propose d’ailleurs un garage qui sera au fil du temps, contre la monnaie du jeu, agrémenté de nouvelles améliorations, de nouveaux stands, à débloquer au fur et à mesure que l’on monte de niveau, en effectuant des courses.
Les courses, parlons-en ! Le jeu propose principalement 3 types de courses : les courses à tour, les courses contre la montre et les courses à tracés directs. Si l’ensemble peut manquer de variété, on pourra tout de même féliciter la variété de tracés, jouant quand même avec le relief. D’ailleurs, vous trouverez pas moins de 400 courses dans le jeu ! Le jeu possède donc une bonne durée de vie et dans sa conception, optimisée pour une utilisation mobile et donc un peu volatile. On fait un petit championnat quand on a trente minutes devant nous.
Les nouveautés Switch de Gear.Club
Au final, on pourrait reprocher au studio d’avoir conservé le même contenu solo du titre, sauf que Eden Games ne s’est pas seulement contenté de faire venir le jeu en l’état sur la console de Nintendo. En effet, et vous pouvez le voir dès que vous lancez le jeu, il est désormais possible de jouer en multijoueur local dans Gear.Club Unlimited. On passera rapidement l’aspect online, n’étant qu’un simple contre la montre avec un temps mis en ligne, mais le local lui, propose d’autres spécificités.
Jouable de deux à quatre joueurs, que ce soit en nomade ou sur votre téléviseur, le mode permet de jouer à l’ensemble des tracés créés, que ce soit de façon normale ou avec un tracé miroir. Une bonne idée, prouvant que le studio désirait vraiment porter et soutenir leur production sur le long terme avec cette version agrémentée.
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