Qu’est-ce qu’est God Eater Resurrection et pourquoi est-il gratuit avec God Eater 2: Rage Burst qui vient de sortir sur PlayStation 4, PC et PS Vita ? La raison est simple, God Eater Resurrection est en fait une version remastérisée de God: Eater Burst ! Le tout, pas seulement avec de plus beaux graphismes mais également avec du contenu supplémentaire et plus précisément avec un arc scénaristique qui permet de faire la transition avec God Eater 2: Rage Burst. Bon il faut savoir que God Eater 2: Rage Burst est AUSSI une version améliorée de God Eater 2 mais là, ça se complique.
Ce qu’il faut savoir, c’est que God Eater Resurrection alias God Eater: Burst a déjà été disponible en Europe. Ainsi, il s’agit ici de l’occasion rêvée pour passer par cet épisode un avant de se lancer dans le nouvel opus pour tous les joueurs qui n’ont jamais pu se procurer ce premier épisode. La question reste à savoir si God Eater Resurrection mérite que l’on s’y attarde…
Sommaire
ToggleUne résurrection !
God Eater Resurrection est donc une version remaster apportant un peu de nouveau contenu à l’expérience de base qu’était God Eater: Burst. Ainsi, God Eater 2: Rage Burst propose une sacrée opération permettant d’avoir deux jeux en un avec le fameux God Eater Resurrection.
Tout d’abord, sachez que God Eater Resurrection raconte le début de l’histoire et que God Eater 2: Rage Burst vous fera vivre la suite des aventures. Ainsi, il est vraiment primordial de jouer en premier à Resurrection pour bien profiter de la suite. Et ça tombe bien, entre les ajustements, les graphismes améliorés et l’ajout d’une histoire pour faire la passerelle entre les deux jeux, on peut dire qu’il a bien vieilli.
Bref, l’histoire se déroule au début des années 2050 et le monde est plongé dans un milieu post-apocalyptique où des créatures que l’on appelle Aragami sèment la zizanie et pousse l’humanité dans ses derniers retranchements. Ainsi, c’est l’organisation du nom de Fenrir qui a établit une base et qui a pour missions de détruire tous les Aragami.
Comment ? C’est très simple, les guerriers de cette compagnie sont appelés des God Eaters et ils sont capables de manier des armes bioniques du nom de Jinki ou God Arc. Dans cette aventure, vous incarnerez un personnage compatible aux Jinki et vous devrez créer un personnage. Au programme, vous choisirez son sexe, son look, sa voix et quelques autres éléments avec un large panel d’options de personnalisation.
Ensuite, vous rejoindrez la base Fenrir où l’on vous donnera différentes missions qui permettront de faire avancer la trame scénaristique. Pour assurer le fan service, au cours du périple, vous rencontrerez tous les personnages tous aussi charismatiques les uns que les autres comme Lindow Amamiya au tempérament très cool, Soma Schicksal qui est à l’opposé de Lindow, la sexy Sakuya Tachibana ou encore, la magnifique et charmante Alisa Illinichina Amiella dont on ne soulignera plus sa côte de popularité.
A la base, God Eater: Burst est un jeu vidéo et c’est ensuite qu’il a connu une déclinaison en anime, manga et autres adaptations. Vous incarnez donc la toute nouvelle recrue de la branche d’Extrême-Orient des God Eaters et vous façonnerez votre héros ou votre héroïne en lui attribuant le nom de votre choix et les différents éléments de personnalisation cités plus-haut.
Le scénario propose des rebondissements et s’affirme plutôt bien avec des personnages fort en charisme. Ainsi, on se laisse vite emporter malgré des missions qui s’enchaînent et qui se ressemblent un peu. Forcément, vous êtes un exterminateur d’Aragami. Enfin, si la trame principale est intéressante, on regrettera que les voix japonaises ne soient pas arrivées jusqu’à nous. Par contre et bonne nouvelle, God Eater Resurrection s’ouvre à tous les publics puisqu’il est entièrement en français ! Elle est pas belle la vie ?
Predator style !
Vous enchaînerez donc les missions les unes après les autres en enchaînant les nombreuses possibilités de gameplay que vous offre votre repaire au Q.G du Fenrir. On reviendra sur les différentes personnalisation en question. Le Q.G est en plusieurs parties dont on fait vite le tour lors de la première visite et le cœur du gameplay résidera dans la chasse aux monstres que vous ferez pendant les missions.
Les champs de batailles sont donc dans des environnements fermés et l’architecture des cartes proposées vous feront directement penser à celle des Warriors. La mission sera simple : Décimer des monstres, ramasser des objets et tâcher de réussir les missions avec le plus haut rang possible à savoir : SSS+. Pour vous motiver, la soif du loot, de la customisation et l’envie de devenir le plus fort des God Eaters seront présents.
Les différentes zones des missions à explorer sont un peu vides dans leur ensemble et on ne peut pas dire que le côté technique brille pour un jeu sur PS4 et PS Vita. Néanmoins, il s’agit d’un simple remaster qui vient ajouter un peu plus de contenu et de ce fait, l’aventure reste agréable pour les yeux et il ne pouvait s’agir en aucun cas d’une refonte complète. C’est en soit, un simple portage pour faire découvrir l’avant God Eater 2: Rage Burst et pour cela, le soft fait très bien le boulot demandé.
Une fois sur le terrain de jeu où vous ferez face à vos premiers Aragami, vous découvrirez que la caméra est un peu capricieuse et que le système de ciblage n’est pas forcément au point. Il faudra donc un temps d’adaptation avant de pouvoir maîtriser votre personnage. En tout cas, vous aurez deux touches pour attaquer et effectuer différents combos. Ensuite et en laissant appuyé L1 + rond, vous pourrez changer d’arme. Au passage, sachez que les touches sont configurables de trois manières différentes, pratique.
Effectivement, les God Arc sont des armes gigantesques qui se nourrissent des Aragami et il y en a plusieurs types avec diverses apparences et qui seront plus ou moins efficaces selon les ennemis. En effet, au moment d’accepter une mission, il y aura un petit résumé qui vous parlera des monstres que vous devrez éliminer et de leurs faiblesses. Par exemple, ils pourront être faibles face à certains attributs élémentaires, à des attaques perçantes etc.
Pour vous permettre de customiser votre héros et afin de le rendre le plus adapté aux missions, un gigantesque panel d’armes s’offre à vous. On trouve ainsi des God Arc à l’apparence d’immenses épées, courtes, longues ou encore larges, de snipers, de fusils d’assaut et bien d’autres encore. De plus, si vous pouvez les améliorer à l’aide de matériaux ramassés, il est également possible d’en fabriquer de nouvelles et là-aussi, vous découvrirez de nombreux skins différents. De plus, les armes auront peu à peu des attributs élémentaires et autres effets sympathiques.
Bien évidemment, pour vous protéger des Aragami, vous pourrez utiliser différents types de boucliers avec divers effets mais aussi, dasher pour tout simplement esquiver. On trouve aussi de nombreux objets qu’il est possible d’utiliser en combat pour se soigner ou encore, pour affaiblir les méchantes bêtes qui se mettront toujours en travers de votre route.
God Eater Resurrection offre un gameplay complet et addictif !
A cela, on peut rajouter les nouveautés par rapport au tout premier jeu d’origine qui sont : Les balles et le style Predator. On va commencer par le plus simple, le style que l’on traduit en français par prédateur. Comme on le disait, vos armes se nourrissent des Amagami et laisser enfoncer la touche triangle permet de charger une attaque et relâcher laissera votre arme aspirer l’énergie du monstre ennemi. Cela a pour effet de vous faire entrer en mode Burst qui vous donne un boost temporaire de vos capacités, de recharger un peu votre jauge de PO et enfin, de vous fournir un matériau.
Les PO se consomment lorsque vous utilisez des balles. Ces dernières sont tirées par l’intermédiaire des armes à feu comme les snipers et les fusils d’assaut et elles se révèlent assez puissantes. Concernant les balles en elles-même, il en existe de nombreux types avec différentes capacités et qui ne sont compatibles qu’avec le genre d’armes qui leur correspond.
Bon qu’on se le dise, le gameplay est extrêmement profond, les possibilités sont nombreuses et l’on peut vraiment faire des configurations très poussées pour anticiper les batailles le mieux possible. Malgré de nombreux tutoriaux, explications et messages du jeu pour nous aider, il faut l’avouer, la prise en main et la compréhension sont des choses qui mettent du temps à venir. Effectivement, pour un Monster Hunter-like, dirons-nous, on est très rapidement envoyé sur le champ de bataille et l’on apprend les fonctionnalités plus ou moins sur le tas.
Par exemple, vous découvrirez aussi que vous pouvez inviter, en mode hors-ligne, jusqu’à trois personnages pour combattre à vos côtés et à des vétérans de Fenrir qui eux, ne combattent pas. Ces derniers apprendront les compétences que vous choisirez comme par exemple, à la fin des missions, certains pourront vous permettre de gagner plus d’argent, de matériaux ou encore, ils vous administreront des bonus concernant les conditions requises, qui peuvent être liées au temps pour les finir, à la gestion de l’endurance ou de d’autres paramètres.
Mais ce n’est pas tout, les NPC qui combattront à vos côtés pourront être customisés au niveau de la tenue et des compétences qu’ils utiliseront. A noter que pendant les batailles, vous pouvez aussi donner des ordres à vos coéquipiers. Enfin, il est aussi possible de faire entrer vos camarades dans un mode burst artificiel à l’aide d’un certain type de balles.
Si l’ensemble des explications peut vous paraître confus, le jeu offre un menu base de données qui recensent les différentes possibilités du jeu. Qu’on se le dise encore une fois, ce n’est toujours pas clair et il vous faudra du courage pour saisir toutes les subtilités de gameplay…
Concernant les Aragami, le panel est large et ils auront tous des points faibles qu’il vous faudra exploiter car si vous ne le faites pas, les bêtes en question ne mettront pas longtemps à vous tailler en pièces (rires). Et bien oui, vous êtes dans un monde hostile et vous luttez pour la survie de l’humanité et de ce fait, ce n’est pas simple d’être un God Eater !
Bref, lorsque vous portez des coups aux ennemis, des indications apparaîtront à l’écran pour vous indiquer si vous portez des dégâts importants ou non. De plus, toucher la zone sensible sera souvent synonyme d’une possibilité de mettre la cible à terre pour vous déchaîner dessus ou alors, utiliser le prédator pour vous booster, reprendre des PO et acquérir des objets.
Enfin, si l’on parlait des compétences pour vos alliés, vous en avez également à monter ! Effectivement, avec l’argent remporté et au fur et à mesure de votre avancée, vous allez pouvoir améliorer leurs statistiques mais aussi, les vôtres ! Cela comprend par exemple la quantité max de PO, de PV, d’endurance ou encore, de défense. Vous pourrez également, en plus des armes, fabriquer des tenues pour vous assurer le meilleur look possible !
L’aventure à plusieurs !
Forcément et à l’image des Monster Hunter, God Eater Resurrection met aussi l’accent sur le multijoueur avec toutes ces possibilités de personnalisation qui permettent de donner un rôle à chaque joueur. Ainsi, on peut rechercher des parties où les joueurs souhaitent se concentrer sur l’histoire, sur la recherche de matériaux ou bien, sur d’autres critères.
Si l’aspect multijoueur est très important, God Eater Resurrection est passionnant même seul grâce aux personnages charismatiques de la licence qui pourront vous accompagner. Néanmoins, les férus de jeux en équipe seront ravis de pouvoir se prêter à l’aventure avec trois autres joueurs sur internet. A noter que le soft est cross-platform et cross-save ! Néanmoins, il n’est pas cross-buy, dommage !
Quant à la durée de vie, le jeu propose pour la trame principale, des centaines de missions et avec les nombreuses possibilités d’évolution, le temps que vous passerez dépendra de si vous accrochez au concept particulier qui peut, à la longue, s’avérer répétitif.
De plus, il se peut aussi que vous soyez rapidement tenté de passer sur la suite des aventures avec God Eater 2: Rage Burst et on vous comprendrait puisque forcément, il rajoute quelques éléments supplémentaires… ce n’est pas le sujet du jour !
Enfin, l’ambiance générale du titre est plutôt bonne, les voix anglaises sont tout de même de bonne qualité et on appréciera de recevoir des instructions par l’intermédiaire de notre manette PS4. Les musiques quant à elles sont qualitatives et elles sont signées Go Shiina et de côté-là, on est vraiment bien servis. Bon, on pourrait quand même pester au moins contre le thème principal de la base du Q.G de la compagnie Fenrir ! Effectivement, c’est ici que l’on personnalisera notre personnage et nos équipes et il faut avouer que le thème musical choisi a tendance, à force, à taper un peu sur le système…
Cet article peut contenir des liens affiliés