Comme vous l’aurez compris oui, Hard Reset Redux est la troisième version du soft car nous avions eu auparavant Hard Reset ainsi que Hard Reset : Extended Edition, considérée comme une version améliorée de l’original. Du coup, avec ce Hard Reset Redux, nous allons voir clairement si cette énième version vaut beaucoup plus le coup que l’Extended Edition sortie jadis.
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ToggleMajor Fletcher au rapport !
Hard Reset Redux, pour ceux quoi ne l’ont pas fait auparavant, nous entraîne dans un univers extrêmement futuriste et plus précisément en l’an 2436 où nous incarnons le major Fletcher dans la ville de Bezoar. Ce dernier ne doit sa survie que par le biais du Sanctuaire, une mystérieuse corporation protégeant la ville. Mais seulement voilà, Fletcher est justement appelé en mission pour repousser une invasion de robots sanguinaires, qui ont réussi malencontreusement à percer une brèche de sécurité de la ville. Ce sera donc à vous de découvrir comment et qui a réussi à faire entrer ces robots dans la ville de Bezoar.
Sans trop en dire sur le scénario, autant dire que ce dernier est clairement beaucoup trop minime, les personnages sont ,il faut le dire, assez plats et que dire de la fin qui se termine hélas en bonne grosse queue de poisson pour ne rien arranger. On ne sait absolument pas si une probable suite de Hard Reset est dans les cartons du côté de Flying Wild Hog avec la sortie de ce Hard Reset Redux, mais il serait peut-être temps de nous éclairer notamment sur le fameux don du Major Fletcher, et de cette fameuse guéguerre entre les robots et humains…
Bon, heureusement que d’un côté, le background futuriste est franchement charmeur en l’état, histoire d’arriver tant bien que mal à nous faire passer outre le scénario, qui aurait mérité d’être un peu plus développé, comme les personnages. Pourtant on sent bien une petite pointe d’humour dans le titre, mais cela n’est également pas mis en avant tant que ça… Ah oui, à noter que tout de même, les cinématiques sous forme de Bande-dessinées sont en soi relativement sympatoches qu’on se le dise.
Esquive Ninja, et à moi les Nanos !
Concrètement, le gameplay de Hard Reset Redux s’est-il doté de changements significatifs depuis la versions originale du titre ? Et bien étonnamment, oui ! En effet, le shooter old-school à la painkiller, Serious Sam ou encore Shadow Warrior est en premier lieu beaucoup plus dynamique et plus souple, ce qui rend du coup le gameplay à la fois sensiblement plus nerveux, mais également jouissif.
Le fait que le jeu soit un peu plus dynamique que la version originale de Hard Reset est surtout dû au fait que notre protagoniste peut désormais faire, en plus d’effectuer maintenant un sprint illimté, un Dash. En gros en avançant dans n’importe quelle direction et en appuyant en même temps sur la touche maj – car le jeu a évidemment été testé sur PC -, ce bon vieux major Fletcher pourra effectuer des esquives, ce qui est clairement bien pratique et efficace pour se sortir de situations périlleuses face à ces méchants robots pas très accueillants ! Bien entendu on ne va pas se mentir, ce système de Dash a évidemment été repris de leur dernier titre, Shadow Warrior, ce qui devrait sauter aux yeux de bon nombre de joueurs ayant fait le soft.
Concernant au passage la difficulté de Hard Reset Redux, elle a cette fois-ci clairement été améliorée pour notre plus grand bonheur. En effet, il s’avère que le système de Dash contribue certes grandement à cette amélioration de la difficulté du titre cette fois bien dosée contrairement à sa version originale, où vous mourrez la plupart du temps en seulement quelques coups en mode normal. De quoi ravir soit dit en passant les joueurs des deux anciennes versions de Hard Reset, qui ont dû littéralement s’arracher les cheveux sur le titre à l’époque.
Hard Reset est de retour en grande forme dans sa version redux apportant quelques améliorations significatives.
Un autre point à aborder, c’est aussi et forcément le système d’améliorations pour notre personnage. Même si au premier abord, cela surprend de ne se retrouver qu’avec seulement deux petites armes, il faut savoir que ces dernières sont complètement customisables via des modes d’armes. Pour faire simple, dans le jeu vous ramassez des nanos pour remplir une jauge qui une fois arrivée à son maximum, elle vous accorde un point d’amélioration, à dépenser via des boutiques disséminées dans les niveaux. Ces points d’améliorations vous donneront la possibilité soit d’améliorer vos deux armes à savoir CLN et N.R.G. – et lui donner des modes d’armes fusil à pompe, lance-roquettes, fusil à impulsion, mortier électrique etc… -, ou bien d’améliorer vos compétences que ce soit pour augmenter votre armure, activer le mode perception – le temps se ralentit quand votre vie est basse -, mais aussi pour indiquer la position de vos ennemis. On retrouve là un système assez classique en soi, et même si l’idée des modes armes pour nos deux armes est louable, il n’aurait pas été du luxe d’avoir d’autres pétoires en main. Mais ne faisons pas la fine bouche car ce Hard Reset Redux nous gratifie d’une nouvelle arme de corps à corps, la cyber-katana, et qui reste ultra jouissive à manier. Donc, en somme cela augmente le nombre d’armes à trois, et disons que cette cyber katana nous fait terriblement penser à celle de shadow warrior, ce qui est plus que logique étant donné que ce sont les mêmes développeurs. D’ailleurs, il se pourrait bien que cette Cyber-Katana arrive prochainement dans Shadow Warrior 2.
Petit point noir pour Hard Reset Redux cependant, c’est sa progression, bien rythmée certes, mais beaucoup trop répétitive, comme le jeu original. La production de Flying Wild Hog nous fait faire la plupart du temps les mêmes objectifs – désactiver des générateurs électriques pour passer à la zone suivante, ou bien les réactiver, nous faisant presque passer pour un agent EDF… -, et puis il faut bien avouer que le level-design, pas forcément vilain qu’on se le dise, nous donne une impression elle-aussi de répétitivité flagrante, sauf à la rigueur sur les derniers niveaux. Autre chose à pointer du doigt, ce sont les ennemis à affronter dans le titre, pas vraiment très inspirés et on pourrait même presque penser que les développeurs ont tirés leur inspiration de Shadow Warrior ou de Painkiller pour ces derniers…
Des Graphismes vraiment retouchés ?
Avant toute chose, sachez que Hard Reset Redux, concernant sa durée de vie, se termine en 6 heures de jeu, mais vous pouvez éventuellement prolonger la durée de vie avec le mode survie et ses quatre cartes. Nous avons pu également noter qu’en terminant le jeu vous débloquez un mode EX, qui ne s’apparente clairement qu’à un simple new game+, rien de bien foufou en somme. On se demande aussi pourquoi les développeurs n’ont pas eu une idée lumineuse de faire un mode multijoueur, ou même coopération en ligne sur le mode survie de Hard Reset Redux…
A part cela, les graphismes de Hard Reset Redux, que valent-ils ? Globalement, mis à part que le moteur graphique ait subit un léger coup de polish pour le rendre encore plus propre, rien de nouveau à signaler et la différence ne se voit presque pas à vu d’oeil. Cependant, le jeu est un peu plus fluide, et s’offre le luxe – du moins sur PC, car nous n’avons pas testé la version PS4 -, d’avoir des graphismes en 1080p, 4K mais également du 60 FPS quasi constant. Mais sinon, nous nous retrouvons, il faut bien l’admettre, face à une refonte graphique un peu fainéante dans le sens où nous sentons bien que le jeu est bien sorti en 2011 mais en revanche, on peut saluer les développeurs pour lui avoir redonné une seconde vie plutôt légère sur quelques détails à la limite, et aussi sur quelques effets de lumière ne nous laissant pas indifférents.
L’ultime point à voir, c’est la fameuse bande son de Hard Reset Redux. De côté-là comparée à l’ancienne version, rien à signaler la musique un peu électro-futuriste passe très bien avec l’univers proposé, et puis clairement, nous avons des doublages de qualité en ingame et sur les cinématiques. Pas trop de reproche à faire de côté là, sauf peut être les bruitages, corrects mais sans plus.
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