Hatsune Miku : Project DIVA ƒ 2nd arrive chez nous. Le jeu de rythme endiablé très en vogue sur le territoire nippon était tout d’abord exclusif à ses terres, et SEGA a finalement lancé le pari de tenter sa chance en Europe : Le jeu a connu un succès incroyable, malgré, il faut l’avouer, un style très local, et il s’est écoulé au delà des espérances du studio, avec pourtant un épisode uniquement en dématérialisé, en anglais, et des vocaloïds plus ou moins inconnus chez nous.
Ici, Hatsune Miku : Project DIVA ƒ 2nd reprend à la fois du contenu original et exclusif, mais également une partie de la playlist de Project Diva Extend, sorti précédemment sur PSP. Certains penseront à un simple recyclage puisqu’il ne s’agit là que d’une transposition des titres avec seulement, un léger lifting au niveau du gameplay et des clips. D’autres au contraire, jugeront ce renouvellement comme un hommage au très bon opus sur PSP, qui, je rappelle, n’est jamais parvenu jusqu’en France. Et ce mélange entre exclusivités et reprises permet à la fois de satisfaire les fans inconditionnels de la série et les amateurs de nouveautés.
Tiens, prends toi ça, de la beauté à tout vent !
On ne va pas se mentir mes p’tits loups, les graphismes sont tout simplement incroyables : Colorés, dynamiques, les PV (vidéo clips) qui accompagnent le jeu restent inlassablement un gros point fort du jeu et nous fascinent toujours autant. Le contexte explosif de la licence est bien présent et nous en met pleins la vue : Et je ne m’arrête pas aux PV. Les modules (Sous entendre les costumes et personnalisations) sont très recherchés et très complets, les animations des personnages sont « kawaii » et les chargements, pour compenser leur nombre important, apportent des atworks tous aussi jolis les uns que les autres. On en prends pleins la tête, à la limite d’être dépaysé lorsque l’on arrête de jouer !
Chaque clip à son originalité avec un mini scénario et une mise en scène très appréciable, et aucun ne se ressemble. Seulement voilà, un petit défaut déjà constaté dans le précédent opus revient ici : Il arrive parfois que les touches se confondent avec le « fond » : quelle idée de mettre une étoile jaune (Qui symbolise un mouvement avec le stick) lorsque le décor du clip est, lui aussi, jaune ? Je peux vous garantir plusieurs pics d’énervement lorsque vous enchaînez 150 notes parfaites d’affilée, et qu’une d’entre elle passe à côté parce que vous ne l’avez pas vu.
Evidemment, on y prend l’habitude et après avoir loupé plusieurs fois le passage, on finit par comprendre quand et quelle touche appuyer.
Faut-il changer la recette ou ne rien changer mademoiselle ?
On le sait, apporter des nouveautés à un jeu de rythme n’est pas évident. Hormis apporter de nouveaux modes, ou quelques améliorations, on ne peut malheureusement rien y rajouter, au risque de changer complètement de bord. Pas de nouveaux modes avec Hatsune Miku : Project DIVA ƒ 2nd , si ce n’est un éditeur photo et une amélioration du studio, mais justement des rajouts : Ainsi, on y retrouve clairement de nouvelle choses, notamment au niveau des « Diva Room », qui prennent d’ailleurs, une place très importante dans le jeu. Le nombre d’événements, d’animations et de contrôles ont été revus ou tout simplement, doublés : Beaucoup plus de choses à faire, beaucoup plus souvent et le niveau d’amitié, le « Friend Level » a également connu un lifting.
La playlist, comme je vous l’ai dis au début, prends à la fois des titres des précédents opus sortis sur PSP mais également de nouvelles chansons exclusives et le jeu intègre un nouvel élément au gameplay : 2 nouvelles commandes font leurs apparitions liées à vos joysticks ! La première touche, que j’appellerais « Double Sticks » nécessite que vous glissiez les deux joysticks en même temps pour réussir la note.
La seconde, similaire aux simples étoiles, sont reliées et donnent un bonus de points si vous réussissez l’enchaînement. MAIS la grosse nouveauté au niveau du gameplay, c’est celle-ci : Fini de bouger vos sticks dans tous les sens lorsque les étoiles arrivent sur l’écran. Alors que dans le premier Project Diva F il suffisait de les toucher n’importe comment pour avoir des « cool » ou des « good », ici, nous avons enfin la possibilité de les louper, et vous devrez alors bien suivre le rythme !
Rapidement, vous sentirez la difficulté bien plus importante dans le mode Hard, et les amateurs de Ranking auront du fil à retordre, je vous le promets.
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