Vous l’avez peut-être découvert lors de l’AG French Direct. Haven Park, clairement inspiré de jeux comme A Short Hike et Animal Crossing, est un titre édité par Mooneye Indies et développé par Fabien Weibel. Le titre prévoit une sortie sur PC ainsi que sur Nintendo Switch et a vu son idée se développer dans la tête de son créateur lors du confinement en début d’année 2020. L’idée lui vient alors de créer une aventure sur une île qui invite au dépaysement, à l’heure où les voyages sont encore compliqués voire impossibles. Il est temps pour vous de prendre le contrôle de Flint et de voler de vos propres ailes dans un petit périple relaxant à travers l’île. Voyons ce qui nous attend dans cette aventure.
Conditions de test : Histoire terminée complètement, avec tous les camps découverts et aménagés. Exploration à 100% et quêtes annexes terminées. Sur PC Ryzen 5 3600 et carte graphique RX590, 16Go de RAM.
Welcome to Jur … Haven Park !
Fraichement débarqué sur l’île, notre protagoniste Flint se retrouve avec sa grand-maman qui lui explique que le temps est venu pour lui de commencer à s’occuper du parc. En effet, celui-ci se dégrade et n’est plus aussi bien entretenu dû à l’âge avancé de notre grand-mère qui n’a plus toutes ses capacités.
Si la tâche effraie notre petit poussin au début, celui-ci promet de faire de son mieux et partira donc à l’aventure à travers l’endroit qui a bercé son enfance afin de redorer l’image d’antan du parc. Au programme : réfection des campings, barrières ou autres panneaux indiquant les directions ainsi que quelques quêtes annexes se débloquant au fur et à mesure de vos rencontres avec les campeurs du coin.
Une histoire un peu courte qui va rapidement se terminer en environ deux heures, trois si vous vous mettez en tête d’explorer les moindres recoins de l’île afin de terminer toute les activités annexes et qui manque de quelques étapes afin de renforcer le lien entre notre protagoniste et sa grand-mère.
Néanmoins le titre n’a pas la prétention de faire durer le plaisir durant des dizaines d’heures comme un open-world moderne et il sera toujours agréable de revenir sur le titre, même pour de petites sessions grâce à ses environnements enchanteurs et apaisants.
Paradis à la plage
Haven Park vous laisse faire votre aventure à votre aise et selon vos désirs. Pas de cheminement principal ou des quêtes obligatoires, vous évoluez librement sur l’île à la recherche des campings et différents points d’intérêts qui viendront compléter votre carte encore vierge. L’aventure se fait à votre rythme et vous invite à une détente complète, déconnecté du monde qui vous entoure. Avec une direction artistique empruntée à A Short Hike et un objectif plus ou moins similaire, vous ne serez pas dépaysé si vous vous êtes déjà essayé au titre d’Adamgryu.
Plages avec les palmiers, petites forêts boisées, steppes gelées dans les sommets, il y en a pour tous les goûts et toutes les ambiances. Au niveau des mécaniques de jeu, il vous sera fortement conseillé de discuter avec les différents PNJ afin d’en apprendre plus sur certains endroits de l’île ou pour débloquer des objectifs secondaires. A chaque action réalisée (réparation, aménagement de camping, ramassage de ressources…), vous serez récompensé avec des points d’expérience qui une fois un niveau complet atteint vous permettra de dépenser vos points de compétences dans différents domaines.
Il vous sera ainsi possible d’augmenter la taille de votre sac à dos et du nombre de ressources que vous pourrez porter sur vous (car vous êtes limité au début) ou encore de vendre plus cher la nourriture qui sera vendue aux autres résidents du parc quand vous construisez des food-trucks. Différents objectifs vous seront donnés dès le moment où vous ferez la découverte d’un camp vierge : installation d’activité, d’endroits pour dormir et autres divertissements. A vous de choisir ce qui vous convient le mieux en fonction de vos envies et de ressources dont vous disposez.
Il vous sera possible de récolter des pièces disséminées sur l’île ou en récoltant les recettes de vos food-trucks et d’acheter des ressources alors manquantes pour construire l’endroit de vos rêves. Toute disposition est acceptée, votre seule limite sera la zone que vous imposera le jeu mais au vu du nombre de camps et de la place disponible, difficile d’en avoir deux identiques ou qui ne correspondent pas à vos envies.
Si l’ambiance visuelle est très réussie, on regrettera une ambiance sonore un peu en deçà. Les bruits de vagues s’écrasant sur les falaises, le vent traversant la forêt et les crépitements du feu sont plutôt convaincants mais on sera vite irrité du bruit des pas de Flint ou encore des dialogues avec une seule tonalité. La musique se fera remarquer à de (trop ?) rares moments et c’est dommage car les musiques d’introduction et de crédits sont vraiment réussies et nous invite immédiatement au calme et à l’appréciation du moment présent.
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