Lors de son annonce, Headbangers : Rhythm Royale a tout de suite intéressé par son principe aussi loufoque que séduisant : on prend la formule du Battle Royale de Fall Guys, on l’applique au jeu de rythme, et surtout, on prend des pigeons ! Voilà, c’était tout pour notre test. On va tout de même aller un peu plus en détail autour du jeu, mais surtout, parler de son potentiel sur la durée.
Conditions de test : Nous avons joué à Headbangers : Rhythm Royale sur PC lors de la sortie de la démo sur Steam en multijoueurs, mais aussi sur la version éditeur qui nous a été fournie sur Xbox Series S. Cela nous a permis de pouvoir jouer à l’ensemble des mini jeux proposés lors de cette saison 1. Le jeu fonctionne très bien et nous n’avons eu aucun ralentissement. Au niveau de notre setup son, nous avons eu l’occasion de jouer au jeu avec un casque (le Beyerdynamic DT 770 pro) et avec une paire d’enceintes de monitoring (les Presonus Eris).
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ToggleUn déroulé classique mais efficace
Comment se joue Headbangers : Rhythm Royale ? Vous êtes 30 pigeons qui vont se battre jusqu’à ce qu’il en reste un au travers de 4 mini-jeux. Chacun de ces mini jeux sont eux même divisés en principalement 3 possibilités d’élimination : par un classement, par un nombre de vie restant et par duel. Reste la finale, où uniquement 5 joueurs se retrouvent, où il faut être le plus rapide, ou le seul à survivre. Un déroulé donc assez classique, mais très efficace.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, la saison un du jeu sort avec un nombre spécifique de mini-jeux, à savoir 23. Ces mini jeux sont divisés eux même en plusieurs catégories pouvant aller à répéter en rythme un pattern, reconnaître des instruments, taper en rythme ou encore jouer une mini partition d’un jeu de rythme classique. Forcément, de part le genre de jeu que Headbangers : Rhythm Royale est, on a forcément quelque chose d’assez inégal. Passé la découverte de chacun des mini jeux, nous allons avoir nos favoris et ceux que nous allons haïr de toute notre âme de pigeon.
Mais surtout, parmi ces 23, nous en avons pas mal qui sont répétitifs dans la mécaniques. Si vous aimez le jeu Simon, vous allez vous régaler, mais si c’est votre hantise, il pourra être compliqué pour vous de véritablement aimer une bonne partie des mini-jeux de cette saison. On notera par contre certains très bons mini-jeux qui arrivent également grâce à leur thématique à twister plus correctement le principe. On a par exemple adoré le mini-jeu nous transportant dans un western, où tel Lucky Luke, il faut dégainer plus vite que notre adversaire en entendant le bon son. Il y a aussi ce battle de rap qui est assez génial.
Nous parlions aussi de la finale précédemment, et là, le constat est même encore pire : on retrouve uniquement des mini-jeux que nous avons déjà faits dans les défis précédents, en version “hard”. Reste tout de même un de nos mini-jeux préférés, nous demandant de jouer en rythme les notes d’un vinyle tournant, le tout sur 4 niveaux se complexifiant à chaque montée de niveau. C’est vraiment dommage qu’aujourd’hui il y ait une telle redite sur le point culminant de la boucle de partie.
Non pas cocorico mais ROU ROU
Mais une fois que nous avons bouclé notre partie, que pouvons-nous faire ? Eh bien, pas grand-chose de plus aujourd’hui. Il n’y a pas de mode pour s’entraîner à tel ou tel mini-jeu en solo, il n’y a pas de mode local. En ce début d’exploitation du jeu, il est simplement possible de lancer des parties en ligne, et c’est tout. Mais vous pourrez vous amuser à personnaliser votre pigeon. A chaque fin de défi vous allez pouvoir récupérer la monnaie virtuelle du jeu, des biscottes, qui vont vous permettre d’acheter des pièces de personnalisation. Finir une partie va vous permettre également de monter en expérience et en niveau pour débloquer également le contenu de personnalisation. Cela permet forcément de pouvoir vêtir de sublimes accoutrement, permettant de pousser encore plus la partie humoristique du jeu.
Et de ce côté là, on se demande même si cela vient entièrement de Glee-chesse ou bien de Team 17 tant l’humour du titre se rapproche également de la grande licence de l’éditeur : les Worms. Si vous êtes sensibles à cet humour, vous allez très clairement vous régaler. Les défis sont également remplis de notes d’humour, dont on ne vous divulgâchera rien pour que vous gardiez l’effet de surprise. En parlant des défis également et de cette dimension d’effet de surprise, vous retrouverez à de nombreux moments des petites boîtes que vous pourrez récupérez via la pression d’une touche. Si le plus souvent ce sera des bonus d’expérience ou de biscotte, vous aurez aussi le malheur de déclencher des malus en partie ou des gènes visuelles qui sont également très amusantes.
Est-ce que Headbangers peut devenir un phénomène ?
C’est la grande question que l’on ne peut que se poser lors de la sortie d’un tel jeu. Que ce soit via les mots-clés même du titre : un battle royale ultra accessible, doté d’un humour très présent, le tout en plus utilisant l’un des concepts de jeu les plus simples : le jeu de rythme. Forcément, si Headbangers : Rhythm Royale vise forcément le milieu du streaming avec ce côté communautaire très présent, il est là en quasi frontal face à un autre jeu, devenu au fil du temps une référence : Fall Guys.
On peut le comparer au point même de son modèle financier. Fall Guys a débuté sa carrière comme un jeu payant à l’entrée pendant les deux premières années du lancement du jeu. En cela, Headbangers : Rhythm Royale adopte ce même type de lancement, avec notamment dans le wording la mention très présente du « Saison 1 » qui montre également la volonté du studio et de l’éditeur d’inscrire son jeu dans la longévité. Tout comme son prédécesseur, cette sortie représente au final qu’une première étape et si vous lisez ces lignes dans 1 ou 2 ans, le jeu aura très certainement et on l’espère changé totalement dans sa forme. Reste à voir si Headbangers : Rhythm Royale va cartonner dès son lancement. Son gros avantage, notamment pour ce genre de jeu, sa présence Day 1 dans le catalogue du Game Pass, lui permettant très rapidement d’avoir un très grand nombre de joueurs sur les serveurs qui sont de plus crossplay.
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