Heart&Slash, ce n’est pas forcément un jeu que tout le monde attendait voir même auquel on ne s’attendait pas du tout, et propose tout de même un univers avec un style graphique assez mignon en soi. Mais, est-ce que le reste suivra ?
Sommaire
ToggleHeart contre la Robolution !
Cette partie là va être assez vite expédiée étant donné que le scénario de Heart&Slash tient sur un petit bout de papier. Heart est une création du Docteur Sympathique (ceci est son vrai nom dans le jeu ce n’est pas une blague), et vous commencerez le titre par un petit tutoriel facultatif, qui pourra vous apprendre les bases du jeu. Et à la fin de ce dernier, le laboratoire se fera attaquer par les robots qui se sont retournés contre les humains, qui ont finis par les réduire à néant.
Heart&Slash et son mélange de beat’em all/rogue like bienvenue…
Voilà comment commence le soft, et vous retrouverez Heart par la suite cent ans plus tard après la Robolution, et le but de votre personnage robotique doué de raison et tout mignon sera de détruire une bonne fois pour toute QuAsSy (Quality Assurance Systems), dominant maintenant le monde.
Concrètement, vous ne jouerez clairement pas au titre de A Heart of Games pour sa trame scénaristique, d’autant plus que nous avons là un background creux et pas assez fouillé, même si néanmoins, le jeu a le mérite de proposer quelques clins d’oeil vraiment pas déplaisants.
Soyons écologiques et recyclons nos objets !
Maintenant pour le gameplay de Heart&Slash et pour vous en donner une petite idée, le titre repose en fait un peu sur le même principe qu’un certain Binding of Issaac, sauf que le soft prend là la forme d’un beat’em all.
En effet, vous devrez donc terminer le jeu d’une traite, car à chaque mort de votre personnage, vous retournerez automatiquement au tout début du jeu, mais sachez que vous pourrez par exemple retrouver diverses armes ou améliorations que vous aurez débloquer lors de votre précédente partie. En sus, il est aussi important de savoir que chaque partie proposera à chaque fois diverses arsenals, optimisations ou encore des salles générées de manière complètement procédurales, ce qui peut nous donner une rejouabilité quasiment infinie.
C’est incontestablement un point fort que nous avons là, même si il est forcé de constater que ce principe de finir le jeu d’une seule traite pour en voir le bout risque hélas de rebuter pas mal de joueurs, ce qui est dommageable. En gros, vous pourrez terminer le jeu assez rapidement comme au bout de plusieurs heures car finir un jeu en une traite, ce n’est jamais simple du tout.
Bon et sinon, que vaut concrètement ce gameplay de Heart&Slash, orienté clairement Beat’em all ? Nous sommes au final en face d’un beat’em all comme nous vous l’avions énoncé plus haut, avec possibilité de porter jusqu’à trois armes ou boucliers, ainsi que quatre armures pouvant être améliorées pour votre cher Heart. En supplément, il sera également possible via une autre amélioration, de permettre à votre robot d’upgrader sa vie, représentée en coeurs.
… qui aurait mérité beaucoup mieux qualitativement parlant.
Pour gagner des points d’améliorations par ailleurs, vous serez dans l’obligation de battre divers robots et ou les divers boss des trois mondes, afin de récupérer des boulons. Une fois un certain nombre récupérés, vous bénéficierez à ce moment là un point d’amélioration, à repartir sur les armes, bouclier ou bien upgrade d’armures ou compétences passives.
En ce qui concerne les combats maintenant et bien, ce n’est pas bien folichon. Alors s’il est très sympa de pouvoir réaliser des combos en switchant d’armes instantanément un peu à la DmC Devil May Cry qui optait pour sensiblement le même système, il faut avouer que le tout est assez mou, en plus d’une IA pas forcément très intelligente, et qui aura très souvent tendance à marcher dans le vide, ou à se coincer dans un mur. D’ailleurs, il est également à savoir qu’en plus des combats pas vraiment très dynamiques qu’on se le dise, Heart&Slash se dote aussi d’une caméra pas vraiment ergonomique rendant les combats encore plus brouillons, et le personnage reste par moment pas vraiment très maniable.
Seul point positif, c’est une belle panoplie d’armements, écus ou améliorations à débloquer c’est déjà ça de pris.
Graphismes cel-shading/pixel art, la mayonnaise prend-elle ?
Justement c’est la question que nous sommes en droit de nous poser, que valent les graphismes de Heart&Slash ? Et bien, avant toute chose, il est à savoir que le style graphique emprunté dans le soft de A Heart of Games est un petit mélange entre du pixel art (un peu comme Minecraft finalement), avec une petite touche de Cel-Shading.
Alors si, globalement, le soft rend bien avec ce petit style graphique bien sympathique, on se rend vite compte qu’en définitive, le tout fait un peu office de cache misère car techniquement que ce soit les décors, les effets, ou encore tout simplement les animations ou les modèles 3D, c’est incontestablement archaïques. Mais d’un côté nous pouvons aussi comprendre les développeurs d’avoir opté pour un habillage graphique pareil, car le budget du studio devait être assurément assez limité, mais le tout reste malheureusement daté, même si le style graphique rend bien en général. Ah oui, le jeu se paie le luxe de se taper des bugs de collisions et quelques textures pas du tout finies…
Pour l’aspect artistique en sus, les trois mondes qui nous sont proposés restent hélas dans le classicisme, mais petite mention spéciale pour certains décors, assez inspirés de divers jeux (Silent Hill notamment et son monde deux nous entraînant dans des décors dotés d’un brouillard inquiétant). C’est le seul petit point que l’on pourra tirer du soft artistiquement hélas, et il est dommage que les développeurs n’étaient pas plus inspirés que cela.
Petite partie qui est la dernière et qui sera rapide, c’est son ambiance sonore. Si Heart&Slash n’as pas de dialogues sonores – que du texte à lire -, il se dote néanmoins de quelques musiques qui collent assez justement à l’ambiance complètement décalée de Heart&Slash. Sinon à part ça ? Et bien c’est tout, et nous allons forcément passer à la conclusion du soft !
Cet article peut contenir des liens affiliés