Test Hitman Episode 1 : Paris – Le retour de l’Agent 47 dans un premier épisode !
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Rédigé par Mathieu Corso
Cela faisait presque quatre ans que la licence Hitman – si l’on ne compte pas Hitman Go -, n’est plus apparue sur le devant de la scène vidéoludique avec Hitman : Absolution. Du coup, IO Interactive s’est forcément senti obligé de nous ressortir des tiroirs la franchise et c’est tout simplement sous le nom d’Hitman qu’elle marque son retour. Sous format épisodique désormais, que vaut du coup cette première partie, sur les sept qui seront disponibles tous les mois ?
Car oui, le jeu annoncé lors de l’E3 2015 à la conférence de Sony sera bel et bien sous format épisodique, et proposera chaque mois une nouvelle destination, et donc pour le coup une nouvelle cible à éliminer. Dans cette première partie se déroulant à Paris, voyons voir si Hitman : Première partie sera une franche réussite ou non.
N.B. : Lors de notre test sur PS4, nous avons remarqué qu’à la moindre déconnexion au serveur d’Hitman, la partie en cours s’arrêtait subitement pour nous faire revenir au menu, et nous obliger à nous reconnecter de nouveau à celui-ci pour pouvoir jouer… Ce problème est clairement gênant surtout si vous êtes en bonne posture sur le niveau en cours. Espérons que ce problème puisse être corrigé… En tout cas, heureusement que le jeu se met assez souvent en sauvegarde automatique…
Dans ce nouvel opus d’Hitman rassurez-vous, ce n’est assurément pas un simple reboot, et on peut d’ores et déjà s’apercevoir qu’il y a bien un mode histoire, mais ce dernier ne nous en apprend pas beaucoup en ce premier épisode. En effet, si le prologue nous en dit un petit peu plus sur la rencontre de notre homme au code barre sur la nuque avec l’agence de l’ICA via le prologue – le bougre souffre d’ailleurs d’amnésie et ne sait pas lui-même qui il est réellement -, le soft nous plonge par la suite sur un niveau situé à Paris, entre temps entrecoupé par des cinématiques narrant le scénar du titre, et qui on l’espère nous en dira peut-être beaucoup plus. Votre objectif dans ce niveau de Paris se déroulant pendant un défilé de mode sera de vous occuper des cas de Victor Novikov et de Dalia Margolis.
L’agent 47 est de retour pour notre plus grand bonheur
Chose importante à noter cependant, Hitman nous dévoile tout de même concrètement à la fin de la mission de Paris, qui devrait être le grand méchant de cet énième volet de la franchise. En somme, il sera certainement intéressant de voir quelle tournure prendra la suite via les prochains épisodes, et entre nous, c’est un pur plaisir de retrouver cet univers porté justement par notre tueur emblématique qu’est l’Agent 47 !
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Toggle« Connaître son ennemi… »
Ce n’est pas le tout de savoir où se situe le scénario de Hitman, mais il faut bien savoir si le soft s’est doté de quelques changements depuis Hitman : Absolution. Qu’on soit clair, si vous avez déjà touché à un Hitman, vous saurez un tant soit peu à quoi vous en tenir.
On retrouve clairement le gameplay d’Hitman : Absolution, où vous devez bien évidemment à chaque niveau tuer une ou plusieurs cibles en particulier et comme son prédécesseur, on se retrouve en face des mêmes mécaniques de gameplay pour parvenir à vos fins de manière subtile ou en fonçant tête baissée, en sachant que cette deuxième option vous amènera qu’on se le dise à une mort assurée. A chaque mission – enfin, celle de Paris du moins -, vous aurez la possibilité de choisir ce que vous emporterez dans votre inventaire, allant du costume, à deux objets – corde de piano, pièce, explosif, crochet etc… -, et en terminant par votre arme préférée – avec ou sans silencieux -.
Le point que les développeurs ont réussis à garder et qui fait toujours son charme, c’est la possibilité bien entendu d’éliminer vos cibles de plusieurs manières. Pour accéder souvent à ces dernières, vous devrez clairement vous balader dans les niveaux, et essayer de glaner quelques informations afin de trouver des opportunités d’éliminer vos cibles – elles s’affichent en général dans le menu une fois que vous trouvez les informations adéquates -. Allant d’une caméra piégée, d’un empoisonnement, de se faire passer pour quelqu’un d’autre ou encore en faisant passer la mort de la victime chassée pour un simple accident, autant dire qu’une tripotée de manière de tuer est mise à votre disposition pour varier les plaisirs, mais évidemment, il n’y a pas que ça !
Car oui, le système de déguisement pourra grandement vous aider à atteindre certains lieux inaccessibles, et passer au passage complètement inaperçu. Cette mécanique là est LA marque de fabrique de Hitman, et elle fait donc son grand retour pour notre plus grand plaisir, mais il faut dire que celle-ci est au final un très grand classique de la franchise pour les fans. D’ailleurs, notez que l’I.A. de ce côté-là est plutôt étrange, dans le sens où si vous vous déguisez en garde et que vous passer devant ce dernier avec la même tenue, le bonhomme aura souvent clairement trop tendance à devenir suspicieux pour un rien, alors que vous n’effectuez pas forcément de déplacements suspects. Mais-au delà de ça, cela n’arrive heureusement pas tout le temps, mais a contrario, l’IA a un sacré problème au niveau de sa réactivité et de ses comportements… En espérant que cela soit corrigé dans l’épisode deux !
Concrètement, Hitman souffre du syndrome du gameplay assez classique et tout simplement « à la Hitman », et il est certain que les fans y trouveront hélas une grosse impression de déjà vu, malgré l’environnement ouvert qu’il propose – ouvert certes, mais on l’aurait aimé plus grand cet environnement de Paris n’empêche… -. A noter au passage que le titre, orienté évidemment plus infiltration qu’autre chose, nous présente là un gameplay plutôt exigeant dans le sens où vous devrez suivre attentivement les moindres déplacements des gardes et ou de la cible en question pour pouvoir agir au bon moment. En sus, sachez que les environnements sont de surcroît interactifs – avec la possibilité de cacher les gardes en l’occurrence -, et puis, pour réaliser vos morts subtiles, vous serez dans l’obligation de récupérer les objets adéquats sur la map – la mort aux rats pour l’empoisonnement, une clé anglaise pour saboter un hélico etc… -.
« Des contrats ! je veux des contrats ! »
L’histoire de la première partie de Hitman se termine peut-être en deux petites heures grand maximum, mais cela ne l’empêche pas de se doter d’un contenu intéressant, les contrats. Et oui, Hitman ce n’est pas seulement un mode histoire, c’est aussi un mode contrats, avec la possibilité de jouer des contrats déjà crées, ou bien d’en créer vous-même en vous baladant dans le niveau de Paris par exemple, et en marquant les ennemis à éliminer pour ensuite partager votre création avec la communauté. Petite mention sur la version PS4, qui contient un contrat supplémentaire exclusif nommé les Six de Sarajevo.
Ce contenu est donc là pour sûrement faire patienter les joueurs qui attendent déjà avec impatience le prochain épisode, qui débarquera déjà le mois prochain !
Que vaut le level-design ?
Une question que vous devez vous poser n’est ce pas ? Et bien, juste avant de passer à ce point là, parlons-en de ce moteur graphique déjà employé sur Hitman : Absolution, le Glacier. Le moteur a quelque peut vieilli c’est un fait, mais propose en l’état des graphismes plutôt agréable à l’œil, avec des environnements vivants et grouillants de mondes, et des animations qui restent pour le moins acceptable. L’optimisation du soft reste globalement convenable sans ralentissements – mais, qui fait gronder méchamment la version PS4 au niveau de la ventilation… -. Par contre, mention spéciale aux chargements affreusement longs que nous sommes hélas dans l’obligation de nous taper, et il faut encore espérer que cela soit réglé sur le prochain épisode, ou via une mise à jour. En clair, le moteur Glacier fait encore quelques merveilles, mais commence à prendre un peu de l’âge que ce soit sur les modèles 3D ou les textures – et les bugs de collisions énervants… -, malgré que la qualité d’image soit propre et non aliasé.
Maintenant pour le level-design, que pouvons-nous en penser ? Hormis les deux niveaux d’entraînements du prologue relativement classiques sur le design, le niveau de Paris a son charme avec son environnement ouvert, mais comme cité précédemment, on aurait aimé un niveau… encore plus grand. En somme, on est en face d’un classicisme flagrant sur le level-design, sans pour autant être vilain et déplaisant. On est curieux de voir ce que donnera le niveau en Thaïlande le mois prochain.
L’ultime domaine dont nous n’avions pas encore parlé, c’est le bande-son. Une fois encore, la VO de Hitman est de qualité, et il est vrai que nous aurions aimé ,pourquoi pas, une VF qui s’avère étrangement absente. Ensuite, l’ambiance sonore du jeu reste discrète, et c’est bien dommage une fois encore…
Pour un premier jet, Hitman : Première Partie fait-il le boulot ? Oui c’est un fait, et on ne pourra pas forcément critiquer le fait que les développeurs aient voulu conserver les aspects et mécaniques de jeu qui ont fait d’Hitman une expérience d’infiltration unique jadis par le système de déguisement et le gameplay infiltration exigeant. En revanche, il sera cruellement décevant pour les fans de la licence d’y voir un manque de nouveautés pour renouveler le gameplay de ce dernier, tandis que les néophytes pourront certainement découvrir un bon jeu d’infiltration, qui les aident un peu. Le côté épisodique va sûrement faire débat auprès des joueurs comme pour un certain Hitman : Absolution à l’époque, mais ne boudons pas notre plaisir pour ce premier épisode qui reste en définitive juste bon, en attendant avec impatience le niveau qui se situera en Thaïlande le mois prochain.
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Date de sortie : 31/01/2017