Ironie mise à part, nous accueillons comme il se doit les 2 nouveaux opus de la série Inazuma Eleven, à savoir les Go Chrono Stones, et ici c’est particulièrement l’opus Brasier qui va nous intéresser.
Sommaire
ToggleUn jeu pour enfant ?
Inazuma Eleven est une série footballistique qui existe depuis maintenant 7 ans. Elle conte l’histoire du club de foot de Raimon, crée à la base par Mark Evans et à présent dirigée par Arion Sherwind. A l’occasion de ce changement, la série a été renommée Inazuma Eleven GO. La série de jeux reprend ainsi l’histoire du manga depuis ses débuts, et aujourd’hui c’est une nouvelle adaptation de la série GO qui nous parvient.
Nous sommes ainsi plongés dans la peau d’Arion qui se rend compte que le football est en train de disparaître du monde. Son but sera alors de trouver le fautif et de l’en empêcher. Bien que le pitch de base ne soit pas forcément très poussé, précisons avant toute chose que la série, autant en manga qu’en jeu est à la base destinée aux enfants, et ceci a son importance !
Saint Seiya est dans la place…
Et pour cause, car dès le lancement du jeu, on a le droit à un générique animé (petite pensée aux opus DBZ ) qui nous annonce tout de suite le ton avec des paroles un tantinet… naïve ? Ceci étant, ce n’est pas le plus important, mais ça montre juste qu’il est possible que vous n’accrochiez pas à l’univers plutôt enfantin en apparence. Oui en apparence, car le jeu en lui-même peut aussi être destiné aux adultes. Le plus simple sera de prendre en comparaison Pokémon, le premier niveau de lecture sera de considérer uniquement un univers mignon, rempli de choses tout aussi mignonne, mais si on regarde en profondeur, on a le droit à un gameplay des plus poussé.
En effet, le jeu nous propose ici un système RPG, où le but sera de constituer son équipe de rêve avec un choix possible entre plus de 1000 joueurs ! Ces derniers peuvent être recrutés au cours de l’aventure ou en achetant des cartes nous demandant de remplir certaines conditions. Une fois ces dernières réussies, vous pourrez proposer au joueur de vous rejoindre. De plus, la plupart des joueurs possèdent ce qu’on appelle un esprit guerrier, qui permettra sur le terrain d’utiliser un dribble, un arrêt ou un tir spécial. D’ailleurs la première nouveauté de cet opus est ici, puisque les esprits peuvent être utilisés comme des armures, ce qui aura pour effet de vous octroyer un joli boost. Seconde nouveauté importante, le Miximax, qui consiste à « fusionner » 2 joueurs pour en créer un plus puissant qui pourra à nouveau utiliser des techniques spécifiques plus puissantes.
…mais Olive et Tom aussi
Bien entendu vous ne pourrez pas recourir à ces pouvoirs à volonté puisque chaque joueur possède 2 jauges, qui se consument à chaque fois que vous avez recours à une technique spéciale. Dans le cas des esprits, une nouvelle jauge intervient, et celle-ci se vide au fil du temps mais aussi lorsque vous arrêtez ou dribblez un joueur. Et puisque l’on parle de ça, parlons également des matchs. Dans le jeu il y en a 2 sortes, les matchs que l’on qualifiera de normaux, et les matchs défis.
Les premiers proposent des affrontements à 11 contre 11, classique en somme. Les seconds par contre feront intervenir seulement 5 joueurs, et votre but sera en général de marquer un but pour gagner. Pour ce qui est du système des matchs, vous voyez le terrain en vue plongeante, et vous pouvez diriger vos joueurs soit en les laissant avancer d’eux-mêmes, soit en les guidant à l’aide du stylet. Pour les passes et les tirs, une simple pression du stylet à l’endroit voulu et c’est bon. Simple mais efficace, surtout quand on prend en compte les techniques secrètes et les esprits guerriers.
Un jeu qui ne paie pas de mine
Vous l’aurez aisément compris, derrière un aspect enfantin se cache finalement un système bien rôdé qui a déjà fait ses preuves, mais qui se laisse appréhender et exploiter sans problème, même pour les néophytes de ce type de jeu. Même si l’on pourra regretter le doublage uniquement français (mais comme dit précédemment, c’est un jeu au public jeune et qui eux, préféreront ce doublage), il faut tout de même avouer qu’il est de qualité pour ce genre de jeu.
On pourra également noter certains détails plaisants, comme le fait de pouvoir activer ou désactiver l’objectif en cours lorsqu’on joue l’histoire. Bien entendu, comme tout RPG qui se respecte vous pourrez également gérer l’équipement de vos joueurs, avec des crampons, des gants ou encore des bracelets. Petite note qui fait sourire, une scène du jeu où un personnage parle de rugby en tenant un ballon de foot américain, rien de grave bien entendu, mais c’est toujours drôle à voir.
En somme, le jeu se laisse jouer sans problème, et on se prend finalement même très vite à vouloir absolument gagner un match quand les enjeux sont élevés et à recommencer tout de suite après avoir perdu. Mais ne vous faites pas de soucis, vous ne perdrez surement pas très souvent, le jeu n’étant pas extrêmement difficile (au moins pour la trame principale) mais à l’instar de n’importe quel RPG, si vous n’entraînez pas votre équipe vous serez freiné à un moment ou un autre. Par ailleurs, n’oubliez pas que si l’histoire principale vous occupera une vingtaine d’heure, faire votre équipe idéale vous en prendra sûrement le double, si ce n’est plus.
Cet article peut contenir des liens affiliés