Déjà disponible sur Xbox One et prévu le 7 juillet sur PC, Inside nous narre l’aventure d’un petit garçon s’échappant d’un groupe d’hommes armés jusqu’aux dents. Le joueur devra ainsi faire preuve de ruse et de logique pour en venir à bout de cette aventure unique.
Inside = Limbo +1 ?
Les développeurs ont décidé de nous mettre directement dans le bain et de nous laisser découvrir l’histoire de leur nouveau bébé. Ainsi, dans le silence pesant de la nuit, nous prenons le contrôle d’un petit garçon vêtu d’un pull rouge et au visage blanc sans traits, complètement vide. Notre protagoniste ne sera pas le seul à posséder cette caractéristique physique, tous les autres personnages du jeu en sont dotés. Et il faut avouer que le tout est quand même bien intrigant…
On retrouve la fameuse patte esthétique et sonore de Limbo qui nous avait plus que charmé à l’époque : des décors sombres et habilement travaillés avec une ambiance sonore absolument époustouflante. Les couleurs froides des différents environnements collent parfaitement à l’ambiance du soft, mais aussi, la bande sonore de Inside est absolument remarquable : par exemple, l’utilisation du silence permet de rendre l’atmosphère plus pesante et angoissante. Les rares musiques qui apparaissent dans les niveaux sont de grande qualité et sont absolument délicieuses pour nos oreilles !
Toutefois, Inside se veut totalement différent de Limbo et la comparaison serait maladroite : même s’il existe des points communs entre les deux, comme le génie créatif du studio, le soft se démarque de son grand frère : des couleurs un peu plus chaudes mais contrastées, des énigmes plus poussées et une narration plus profonde. Playdead a décidé de mettre la barre bien plus haute en nous proposant une expérience inédite qui ne vous laissera pas indifférent.
Un Gameplay agréable
Contrairement à la plupart des jeux que nous connaissons, Inside est le type de jeu où très clairement le joueur ne sera pas pris par la main. Tout lui sera suggéré mais jamais pointé du doigt, aucun objet en surbrillance ou d’indice existe, tout doit être compris et analysé par le joueur. Il faudra donc être très attentif aux environnements, mais aussi aux comportements de notre personnage. Indéniablement cette mécanique sera la principale caractéristique du titre du studio danois et elle fonctionne à merveille.
Tout comme dans Limbo, notre petit héros aura la faculté de courir, sauter, s’agripper à des mur, des parois, des grilles, mais aussi de pousser des objets. En clair, ces différentes interactions permettront de varier un gameplay déjà bien riche, mais qui vous laissera seul maître du destin de notre protagoniste.
Inside se présente comme une véritable pépite vidéoludique
Sans explication, nous sommes amenés à découvrir l’histoire, au fur et à mesure, grâce à une mise en scène magistrale : comme nous l’avions dit précédemment, tout est suggéré et amènera le joueur à en faire sa propre interprétation : Incontestablement, Inside se présente comme une véritable merveille vidéoludique.
Dès le départ, le titre tape très fort, pour notre plus grand plaisir. Quand nous parlons de décors habilement travaillés, cela ne se base pas uniquement sur sa direction artistique de haute volée. Mais également l’utilisation de ces derniers dans le cadre de casse-tête et autres énigmes : il vous faudra faire preuve de logique et d’analyse afin de résoudre toutes les problématiques que vous rencontrerez, mais également éviter de tomber dans les pièges. Inside vous incitera davantage à prendre votre temps qu’à rusher le jeu le plus vite possible. Et ce n’est sans doute pas plus mal. Cela nous permettra de contempler et profiter de l’aventure à fond.
La prise en main de Inside se révèle très rapide. Peu de touches, un style totalement épuré, net et sans bavure qui permet au titre d’être à la fois léger et agréable à jouer. L’absence d’un tutoriel ou d’explication se fait alors très vite oublier. Ainsi, le joueur terminera naturellement les niveaux, à l’aide de ses méninges et de sa logique, les mécanismes s’enclenchent parfaitement. Le titre se montre alors accessible, peu farouche, facile à dompter. Bref, tout est naturel.
De ce fait, le seul véritable défaut que l’on peut peut-être donner à la production de Playdead, c’est son aspect « Die & Retry ». Il est parfois aussi frustrant que douloureux d’échouer, tant pour n’avoir pas trouvé tout de suite la solution à son problème que de voir notre personnage mourir sous nos yeux. C’est un peu ce que l’on connaissait avec Limbo et finalement, ce sentiment revient ici. Et si les aficionados de l’univers ne seront ni dépaysés, ni gênés, les nouveaux joueurs se risqueront d’être légèrement rebutés.
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