Insurgency était la base un mod bâti sur le moteur source de Half-Life 2 sorti en 2007, et nous plongeant en plein cœur de l’Irak dans le conflit opposant les Américains aux insurgés. Vous l’aurez compris, ce titre sera en grande partie multijoueur et propose soit dit en passant diverses maps – se déroulant en Somalie, Irak et Afghanistan – et modes de jeu un peu à la Counter-Strike. Dans ce test bien évidemment, nous verrons bien si Insurgency est clairement un bon petit jeu multijoueur stratégique et compétitif à posséder absolument !
Avant toute chose, il est à noter qu’en arrivant sur le menu de Insurgency, force est de constater que ce dernier n’est absolument pas du tout ergonomique et intuitif comme un Counter-Strike. Du coup, vous aurez fort à faire pour vous habituer au menu sombre et austère du titre développé par New World Interactive.
Sommaire
ToggleContenu, quand tu nous tiens
Depuis sa sortie le 22 Janvier 2014, Insurgency a bien évolué, notamment au niveau des maps. En effet, alors que le soft n’avait que 16 maps à son actif à l’époque, dont certaines étaient malheureusement peu inspirées et empruntées à d’autres jeux, en l’occurrence Counter-Strike. Mais aujourd’hui, force est de constater que le nombre de maps a augmenté significativement, notamment avec la compatibilité du soft avec Steam Workshop, permettant aux joueurs de créer des environnements, tantôt inspirées et tantôt pas terribles du tout, mais également des teams et des armes, rien qu’ça !
Ça c’était pour le nombre de maps qui reste malgré tout convenable, et concernant les modes de jeu, autant dire que les p’tits gars de New World Interactive ont fait le boulot de ce côté là. Avec pas moins de 9 modes de jeux – escorter un VIP, élimination, détruire des caisses d’armes, survie… -, autant dire que les joueurs auront bien de quoi faire pour varier les plaisirs, et c’est bien ce que l’on demande à un jeu de cette trempe ! Ah oui, sachez qu’il y a un mode solo, qui n’est autre qu’un vulgaire didacticiel pas forcément très utile…
Insurgency se dote finalement d’un contenu plutôt touffu et complet, mais le point qui va forcément faire grincer des dents voir même fâcher les fans de FPS, c’est bien évidemment le fait que les serveurs soient à ce jour complètement déserts. Alors, pas complètement, nous sommes d’accord, mais il faut bien admettre que les serveurs se vident de plus en plus, et les serveurs Européens se font de plus en plus rares malheureusement. Pour pouvoir jouer avec un temps de latence correct par ailleurs, nous ne pourrons que trop vous conseiller de vous orienter sur les serveurs Européens au contraire des serveurs US…
Un FPS dans le réalisme le plus complet !
Si l’on devait résumer le gameplay d’Insurgency, on pourrait dire qu’il se rapproche d’un Battlefield, la stratégie et le réalisme en plus. En effet, avant d’entrer sur un serveur, vous avez le choix entre une dizaine de classes (artilleur, sniper, sapeur…). Ensuite, le choix de l’arme vous est laissé de même que sa personnalisation. Il est, par exemple, judicieux de prendre une lampe torche sur son arme principale de nuit ou encore une visée laser pour plus de précision. A l’instar de vos armes, le choix de l’équipement est aussi important pour une bonne coordination. Il vaut mieux diversifier le type de grenade entre les frags, les fumigènes, et les flash pour plus de possibilité.
Car il faut dire que l’un des aspects les plus plaisants du jeu est son côté stratégique. Il est nécessaire d’avancer silencieusement et en équipe. Dans le mode coopération, vous devez capturer des objectifs et faire face à de nombreux ennemis contrôlés par l’IA qui apparaissent sans cesse. Evidemment, si vous foncez comme un bourrin, c’est la mort assurée. Cet aspect est à la fois une force et une faiblesse puisqu’il est absolument nécessaire de jouer entre amis pour profiter pleinement du potentiel stratégique du jeu.
Le mode multijoueur est un peu plus aléatoire, surtout si vous tombez sur les énergumènes habituels que l’on peut voir dans les FPS. On rappelle qu’un minimum de teamplay est de rigueur. Sinon vous vous retrouverez à faire du deathmatch classique quand d’autres titres le font en mieux. Et autant dire que si vous n’êtes pas fan du réalisme, les campeurs vont vous rendre fou.
Parce que ici, il n’y a pas de régénération de la santé à la Call of Duty ou une nombre spécifique de HP à la Counter Strike. Si vous vous prenez une ou deux balles c’est fini pour vous. Pour les adeptes des licences citées précédemment, cela ne vous conviendra peut être pas. Même arme en main, le réalisme est présent, que ce soit au niveau de la hitbox ou du recul.
Que valent les graphismes de Insurgency ?
Après le gameplay, on en vient forcément à un point logique d’un jeu, les graphismes. Justement, parlons-en de ces derniers, puisqu’il est à savoir que Insurgency, comme dit plus haut, était en fait un mod développé sur le moteur source pour Half-Life 2, avant que Insurgency n’en devienne un jeu à part entière. Très franchement, pour un jeu sorti en 2014, autant dire que le tout est plutôt joli une fois les graphismes poussés à fond. En revanche, il faut bien avouer que si le moteur graphique de valve a pris un petit coup de vieux, les effets de lumière ou encore les environnements en général tiennent toutefois encore la route.
Vous l’aurez compris, le titre de New World Interactive n’est pas forcément très beau, mais reste cependant potable – quelques bugs à signaler mais au delà de ça, rien de bien méchant -. Dernier petit point à noter, on est quand même obligé de constater hélas que les maps officielles, bien que sympathiques, ne sont pas tellement inspirées qu’on se le dise…
Une bande-son minimale, une traduction plus qu’approximative ?
Pour ce qui est de la bande son, pas grand chose à dire. Nous avons droit à du jargon de militaire dans la langue de Shakespeare tel que « Je recharge » ou encore « Je suis en position ». Les bruitages, que ce soit coups de feu ou encore explosions de grandes envergures, sont plutôt bons. Petite précision sur les musiques qui sont correctes, mais pas non plus inoubliables soit dit en passant… Enfin, avant de passer à la conclusion, on mettra juste un bémol à la traduction française qui est partielle et bourrée de fautes ainsi que le manque de sous-titres pendant le didacticiel.
Cet article peut contenir des liens affiliés