Inversus est un jeu atypique dans la période actuelle du jeu vidéo mais était courant dans les années 80. Pourquoi me demandez-vous ? Car le jeu est un digne descendant de tous ces softs multijoueurs présents dans les salles d’arcade de l’époque. La moindre seconde de jeu vous fera rappeler cette bonne vieille époque où il fallait mettre une pièce afin d’affronter un partenaire en toute légalité et sans violence. Fini de blablater, il est temps de voir ce que vaut la bête.
La borne d’arcade dans notre salon
On va d’abord parler du mode Versus qui est le cœur de Inversus, dont les affrontements se déroule sur vingt-sept cartes différentes jouables uniquement dans ce dernier. Vous incarnez un petit carré blanc ou noir qui devra tuer en premier son adversaire. Facile vous pensez ? C’était sans compter sur quelques idées du développeur qui ont été mises en application, comme le fait que les cartes soit dynamiques grâce aux différentes actions des joueurs. En effet, le jeu se repose sur le principe du Ying et du Yang où chacun des joueurs pourra se déplacer sur des cases à la couleur opposée. Mais ce n’est pas tout puisque certains plateaux auront un petit bonus comme le fait que la carte soit dédoublée sur votre écran ou encore à l’image de notre boule jaune Pac-Man, si vous tirez sur la gauche, le projectile arrivera à droite. Et ce n’est pas fini pour les surprises dans le genre puisque le jeu en réserve plein d’autres que nous vous laissons le plaisir de découvrir par vous-même.
Le jeu se compose aussi d’un mode Arcade qui suit la même logique que le mode Versus à quelques différences près. Effectivement, le jeu n’est plus compétitif mais devient coopératif. Il faudra lutter ensemble contre des vagues d’ennemis sur sept cartes différentes. Le but de ce mode est de faire grimper au plus haut le compteur de score afin de débloquer la prochaine arène. Pour ce faire, vous devrez éliminer les différents types d’ennemis en même temps afin d’avoir un score de plus en plus élevé grâce à un multiplicateur de points. Ces points s’accumuleront au fil des parties afin de débloquer l’arène suivante. Il faudra user de réflexe et de stratégie pour parvenir à débloquer toutes les maps et ainsi de faire péter le compteur des meilleurs scores. Pour réaliser tout cela, nous pourrons compter sur trois vies et nous pouvons en récupérer une au bout de vingt milles point obtenus.
Pour vous aider dans votre stratégie, vous pourrez donc charger votre tir afin de lancer trois projectiles en même temps. Comment ça marche exactement ? Il suffit tout simplement de maintenir la touche correspondant à la direction de vos tirs. Mais quelles sont ces touches ? Ce sont les fameux symboles des quatre touches du côté droit de la manette. Donc pour tirer vers le bas, faut appuyer sur croix, la gauche carré, bref vos avez compris ce que je veux je dire. Cela nous procure un petit dépaysement quand on a l’habitude, sur ce genre de jeu, de tirer avec le stick analogique droit. Heureusement, nous pouvons toujours nous déplacer avec le joystick gauche, ouf ! Nous pouvons aussi bloquer les tirs de l’adversaire pour ne pas se faire éliminer ou aussi renvoyer son projectile, mais il faudra aller très vite sous peine de trépasser assez rapidement. Vous trouvez tout cela brouillon ? Ne vous inquiétez pas, un tutoriel est présent dans le jeu pour vous expliquer clairement tout ceci. Il est vrai que ce n’est pas intuitif au début, mais au bout de quelques parties, on s’y fait très vite.
On pourra aussi compter sur la présence de différents bonus qui seront disséminés sur les cartes. Tout d’abord, il y a un bonus qui sera rond et rouge qui vous permet de tirer beaucoup plus rapidement sur l’adversaire afin de le prendre par surprise. On pourra aussi les accumuler dans notre chargeur (d’une capacité de cinq balles) afin d’en avoir plusieurs. A noter que ce dernier se rechargera automatiquement au bout de quelques secondes. Un autre bonus sera un bouclier qui nous permet de subir un tir sans que nous perdions une vie. Et enfin le dernier est un bonus qui vous permet de changer directement la couleur de la zone autour de vous dans un temps limité afin de vous déplacer et ainsi d’éliminer l’adversaire en le touchant.
La guerre des carrés
Durant vos parties, vous tomberez sur trois types d’ennemis différents. Le premier est un carré rouge qui s’approche le plus possible de vous afin de vous toucher et ainsi vous faire perde une vie. Quand vous le tuez, il provoque une explosion qui détruit tout ce qui est autour de lui, et comme il n’est jamais seul, celui-ci provoquera une réaction en chaîne. Le deuxième type d’adversaire a les mêmes capacités que le premier à la différence près que celui-ci a un bouclier et par conséquent, il faudra le toucher deux fois pour l’anéantir. Et enfin, le troisième ennemi est un carré blanc qui agit comme vous dans le mode Versus. Chaque carte aura sa propre spécificité comme par exemple des adversaires en plus ou moins grand nombre mais aussi la disposition du terrain. Vous vous retrouverez entre autres dans des tunnels étroits ou dans une zone de jeu où rien ne vous barre la route hormis les ennemis.
Sachez notamment que le mode Arcade pourra être joué à deux joueurs, tandis que le mode Versus vous permettra des affrontements en un contre un ou à quatre joueurs séparés en deux équipes. Bien évidemment, ces deux modes multijoueur peuvent être joué en local, ce qui devient rare de nos jours, ou alors si aucun ami ne vous accompagne, vous pouvez toujours vous rabattre sur le mode en ligne. Et si vous aimez voir qui a la plus grosse, un classement est également présent pour comparer votre score.
Du côté des graphismes, il ne faut pas s’attendre à un jeu photo-réaliste car le tout reste sobre et minimaliste. Pas de détail hormis les formes (rond et carré) et les couleurs qui sont au nombre incroyable de … trois. Blanc, noir et rouge, point barre. Malgré cela, le jeu reste assez fluide et jouable, aussi bien en solo qu’en multijoueur en ligne. Niveau musical, on a le droit à deux-trois musiques électro 80 qui font vraiment le café. Elles ne sont pas gênantes lors des joutes, agréables à l’écoute et vous projetterons directement dans le soft. Tout ceci nous rappelle donc que le jeu veut tout d’abord nous replonger dans nos heures (et argent !) perdues dans les salles d’arcades.
Passons aux choses qui fâchent maintenant. Tout d’abord, le jeu n’a que deux modes dont le mode Arcade qui se compose d’uniquement de sept cartes ! Autant le dire tout de suite, vous débloquerez celle-ci en moins d’une heure. L’autre gros bémol au soft, c’est son prix. Celui-ci est proposé à un tarif bien trop élevé puisque qu’il coûte une quinzaine d’euros ! Un comble pour un jeu qu’y n’a quasiment pas de contenu et qui n’est pas suivi par les développeurs sur la version PlayStation 4. Elle ne bénéficie pas des différentes mises à jour qu’à subie la version PC comme le rajout de plusieurs couleurs ou de cartes, ce qui est vraiment dommage.
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