Disponible uniquement le sur le Nintendo eShop de la 3DS, Iron Combat : War in the Air est un jeu de shoot en 3D dans un style nippon. Il rappelle notamment le fameux Zone of the Enders, mais nous verrons que le titre n’est largement pas au niveau de ce dernier.
War is in the air !
Malgré un speech plutôt intéressant, le scénario de Iron Combat : War in the Air n’est qu’une toile de fond servant de prétexte à un conflit bipolaire. En résumé, les gouvernements mondiaux furent détruits à cause de nombreuses catastrophes économiques et sociales pour laisser place à un nouvel ordre mondial.
C’est ainsi que l’on a affaire à deux factions qui se font la guerre pour imposer leurs idéologies au monde entier. Cependant, les deux fronts ne sont pas de force égale. Le territoire en difficulté, désespéré de remporter la victoire, développe une unité nouvelle génération. C’est cette arme que vous incarnez, et elle devra livrer de nombreuses batailles pour renverser le cours de la guerre.
Comme on vous le disait, l’histoire, au premier abord alléchante, n’est qu’une excuse pour enchaîner les missions. Et dans ce shooter sur 3DS, il faut bien entendu détruire tous les ennemis à l’écran. Il rappelle un peu un autre jeu, également sortie sur la console portable de Nintendo, Liberation Maiden. Notre héroïne mécanisée dispose de sérieux atouts pour exploser tout ce qui bouge.
Notamment deux modes qui ont leurs forces et leurs faiblesses. Il y a le mode jet où elle se transforme en super avion qui peut atteindre une grande vitesse tout en lançant des projectiles et des roquettes, mais sans pouvoir locker les ennemis. En revanche, sa deuxième forme de combat est plus mobile et permet de tirer sur les vaisseaux avec des projectiles, missiles téléguidés et même d’attaquer au corps à corps.
Malheureusement, on préconise souvent cette dernière forme, la première étant trop rapide et ne permettant pas de viser correctement, car la difficulté est plutôt relevée surtout si vous n’êtes pas habitué au genre. De plus, avec différents types d’ennemis, autrement dit des appareils volant à différentes altitudes, on est vite harcelé par une tonne de missiles. On préfère prévenir, il faut un petit temps d’adaptation pour les contrôles.
Pimp my mecha
Pour augmenter les capacités de votre mecha, vous disposez d’un système de customisation complet modifiant les statistiques de base (attaque, défense, énergie…). Tout ce qu’il faut, c’est acheter les améliorations dans la boutique moyennant quelques deniers. Il y a du choix, mais tous les articles sont extrêmement chers comparé à ce que l’on gagne en terminant chaque mission.
Si vous voulez faire beaucoup d’emplettes, il est nécessaire de refaire les missions plusieurs fois. Encore faut-il que vous ayez le courage de recommencer avec la redondance du gameplay. Enfin, pour les amateurs de succès, il est possible de collectionner des médailles en remplissant certaines conditions (acheter un article, terminer une mission, abattre un ennemi en particulier…)
Visuellement on peut dire que le titre est très mitigé. La modélisation et le character design de l’héroïne et de sa Némésis sont bons, de même que la 3D qui donne un bon rendu à l’écran. Toutefois, le bât blesse au niveau des environnements très peu variés et désespérément vides. La bande son n’est pas non plus extraordinaire, on entend plus l’opératrice qui nous harcèle que l’unique fond sonore du jeu pendant les affrontements. De plus, le doublage étant en japonais, on a du mal à lire les sous-titres tout en suivant l’action à l’écran.
Cet article peut contenir des liens affiliés